De Mussolini à Hitler , quelle fut la place des jeunes dans la dictature ? 

 1926, en Italie , Benito Mussolini met en place une série de lois fascistissimes. C’est le véritable commencement du régime fasciste . Ainsi , tout les autres partis politiques sont interdits , leurs députés sont déchus , la presse est censurée … Mussolini dirige alors l’Italie d’une main de fer, la violence est également fort présente . «  Si le fascisme a été une association criminelle , je suis le chef de cette association criminelle ! ». Déclare t-il .

7 ans après , Adolf  Hitler est nommé chancelier ? Débute alors 12 années de dictature nazie persécutant essentiellement les personnes de race juive . Les mêmes systèmes de répression qu’en Italie sont mis en place dans le régime totalitaire allemand . Le totalitarisme est un système qui entend contrôler et dominer totalement la totalité de la vie et de la pensée de la totalité des populations, et qui interdit et réprime toute tentative de "dépassement", de remise en question.

Adolf Hitler comme Benito Mussolini souhaitent la création d’un homme nouveau , d’un état tel ils l’imaginent. 

Cela se traduit en Allemagne par la race aryenne , « race supérieure » dont Hitler avait besoin pour unir les allemands derrière lui , pour permettre sa politique d’exclusion des juifs . Ainsi , ces deux dictateurs mettent en place des associations de jeunesse afin de conditionner la population dès le plus jeune âge .

C’est donc dans un contexte de bouleversement politique qu’Hitler et Mussolini ont pris respectivement le pouvoir en Allemagne et en Italie et a instauré leur dictature. Afin de créer un homme nouveau et de renforcer leur Etat, il était légitime de conditionner l’homme dès son plus jeune âge. 

Les jeunes avaient pour obligation d’adhérer à des organisations de jeunesse sous peine de réprimandes, de participer à des activités ultra scolaires (tels que les samedis fascistes) ainsi que l’apprentissage militaire.Au-delà de l’enseignement prodigué, il leur était inculqué le culte du chef.
Enfin, il fut rapide de constater que l’enrôlement de ces jeunesses fut lourd de conséquences. En effet, il était fréquent que des enfants dénoncent leurs parents venus en aide aux juifs, que la politique de contrôle des naissances mène à un phénomène de consanguinité etc.
Malgré les dégâts engendrés par les embrigadements, il est regrettable de constater que de telles organisations existent encore de nos jours !