Trop fatigué le soir pour pédaler ? Avez-vous pensé au vélo électrique ? Ou pour être plus exact, le Vélo à Assistance Electrique (VAE), car le moteur ne s’actionne que si l’on pédale. Le vélo électrique est commercialisé en France depuis 1995. Ce moyen de déplacement est méconnu et peu médiatisé. Les acheteurs potentiels se posent donc beaucoup de questions sur son fonctionnement, la législation, les réparations, l’autonomie… Nous tenterons de répondre à toutes vos questions point par point.
Fonctionnement du vélo électrique
Il s’agit d’un vélo auquel on a rajouté :
– Une batterie : c’est la réserve d’énergie. Elle se recharge tout simplement à la maison ;
– Un moteur électrique : placé dans la roue avant, arrière, ou au niveau du pédalier ;
– Un capteur de pédalage : il détecte la rotation du pédalier et la force d’appui ;
– Un indicateur : bien pratique pour connaitre l’énergie restant dans la batterie.
Une clef de contact suffit pour allumer le système et le moteur est commandé automatiquement par l’action du pédalage.
L’assistance se met en marche et s’arrête automatiquement. Elle varie automatiquement en fonction de la vitesse, très importante pour les démarrages, puis moins importante une fois le vélo lancé, allant jusqu’à disparaître quand la vitesse dépasse 25km/h.
Comme pour les consommations automobiles, les autonomies annoncées sont aléatoires. Elles dépendent du poids, du sens du vent, du relief, du nombre d’arrêts…
Cadre législatif très simple
Ces vélos ne sont pas considérés comme des cyclomoteurs. Vous n’avez donc aucune assurance spéciale à souscrire, ni aucun permis à passer. Il n’est pas obligatoire de porter un casque (même s’il est vivement recommandé) ou d’immatriculer le vélo. Il est toutefois fortement conseillé d’opter pour une responsabilité civile, comme le ferait tout cycliste.