La polémique enfle sur la rétribution proposée aux sondés qui se sont exprimés sur leur intention de vote pour la prochaine présidentielle. Mais est-ce vraiment inacceptable ?
Rétribuer quelqu’un pour qu’il donne son avis, est-ce acceptable ou pas ?
Telle est la question en vogue en ce moment, après que l’info ait filtré dans les médias révélant que l’institut Harris Interractive propose une rétribution sous forme de loterie à ses participants.
Mais en quoi est ce si choquant ?
Nous sommes sans cesse sollicités pour donner notre avis sur un produit, émettre une opinion sur une nouvelle émission télé, approuver ou désapprouver la dernière loi promulguée …
Pourquoi nous, qui sommes en bas de la chaîne, ne serions-nous pas récompensés pour donner notre avis ?
Certains prétendent que l’appât du gain fausse les résultats. Pourquoi quelqu’un qui vote historiquement à gauche annoncerait-il qu’il votera pour le candidat de droite aux prochaines élections sous prétexte qu’il risque de gagner un bon cadeau de 10 euros ?
Peut être que d’autres se fichent effectivement des résultats donnés mais qui n’a pas un jour répondu sans réfléchir aux questions d’une téléconseillère qui vous dérange à 21 heures pour recueillir votre impression sur le dernier produit que vous avez acheté ?
Au final, quel est le mieux : n’avoir que 10 personnes non rémunérées qui vont répondre à un sondage et dont les résultats seront annoncés comme fiables. Ou avoir 1000 personnes avec un faible pourcentage de réponses non exploitables ?
Telle est la vraie question !
J’avais pointé cette anomalie le 19 février
http://aliciabx.blogspot.com/2011/02/pourquoi-une-reforme-des-methodes-des.html
Moi ce que je ne comprend pas dans le concept de sondage, c’est la raison qui fait croire au sondeur que le sondé donne son opinion.
Quand on interroge quelqu’un, qui plus est sans préparation, pourquoi ce quelqu’un dirait ce qu’il pense ? En admettant qu’il est pensé au sujet sur lequel on l’interroge.
De par leur nature même, les sondages sont faux !
C’est simplement une arnaque commerciale. On vend du vent.