Qui n’était pas en Afrique le jour de la proclamation des résultats des dernières présidentielles américaines ne nous croirait jamais. Que ce soit dans les pays anglophones, francophones ou lusophones, l’ambiance était la même. Par ci, des émissions spéciales sur des chaines de télévisions locales ; par là de grandes veillées électorales auxquelles participaient adultes et jeunes tous sexes confondus, et nourrissant à l’unanimité un seul rêve : celui de voir leur « frère » prendre la tête de la première puissance mondiale. A la proclamation du verdit des urnes, c’était l’apothéose totale ! Tout le monde chantait, buvait, et dansait au rythme des sonorités locales en scandant haut et fort le très mythique: Yes We Can !
Pour eux, l’élection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis d’Amérique, n’était logiquement ni plus ni moins qu’une victoire de David contre Goliath. C’est ainsi, qu’on s’est mis à entrevoir une Afrique nouvelle avec ce nouveau « président du monde ». Les rêves allaient dans tous les sens, y compris ceux les plus inconcevables. Aujourd’hui plus de deux ans après, qu’en est – il exactement ?
L’arrivée de Barack Obama à la maison blanche a suscité chez les africains, beaucoup d’espoir et beaucoup d’attentes. D’aucun en ont vite vu l’arrivée d’un messie qui d’un coup de baguette magique allait afin bouleverser le quotidien de ces millions d’africains longtemps terrés dans la misère.
Certains intellectuels africains n’hésitaient pas à le présenter comme le jeune homme par qui devrait intervenir la rupture de l’interminable politique impériale occidentale. Quant à la classe politique et la société civile africaine, il était désormais autorisé de rêver voir un président de la première puissance mondiale, qui allait vite arborer une tenue de gendarme des dictateurs africains.
Aujourd’hui, plus de deux ans après son arrivée à la tête des Etats-Unis d’Amérique, aucun dictateur africain n’est inquiété ; les élections sont toujours truquées ; la pauvreté et la misère progressent sereinement ; l’aide de Washington en direction de l’Afrique est restée sensiblement la même ; la politique de migration des africains vers les Etats-Unis s’est même endurcit. Devant tout ceci, les africains se demandent bien si leur frère Obama sera à la hauteur de leurs attentes.
Il est certes vrai qu’avant d’être d’origine africaine, Barack Obama est un citoyen américain et devrait préserver et consolider les intérêts de son pays ; mais on s’est dit tout de même qu’il devrait user de sa posture de président de la première puissance mondiale pour aider l’Afrique à se mettre sur les sentiers du développement ; notamment en refusant formellement de collaborer avec des pouvoirs dictatoriaux, en permettant aux jeunes désirant sérieusement poursuivre leurs études aux U.S.A de le faire sans problème, en soutenant les initiatives africaines et surtout en refusant de s’aligner sur les positions néocoloniales de la France et ses cousins anglais, portugais, espagnols et autres. Mais aujourd’hui, il est difficile pour un jeune citoyen africain de faire un distinguo net entre la politique africaine de Obama et celle de Georges Bush ; bien au contraire, les africains regrettent le président Bush qui était pour eux un homme à la fois autoritaire et « efficace ». Au fait, nous sommes certains que le prédécesseur de monsieur Obama n’aurait jamais attendu que la côte d’ivoire parvienne à l’impasse actuelle ; ou même, avec Georges W Bush, Kadhafi ne serait aujourd’hui assis que sur le siège des anciens présidents. En effet ce ne sont pas des exemples qui manquent ; tout le monde se souvient encore bien de la méthode avec laquelle Georges Bush avait convaincu l’ex – président Libérien Charles Taylor à renoncer au pouvoir en 2005 alors que son pays était plongé dans un très meurtrier conflit armé. Ou encore de sa guerre contre l’Irak.
Cette léthargie d’Obama, loin d’apparaître pour les africains comme l’expression d’une mauvaise foi, devrait plutôt les interpeller, afin qu’ils comprennent qu’aucun autre pays ne viendrait jamais faire la révolution à leur place ; en effet, l’Afrique du nord l’a déjà compris, vivement que tout les autres Etats africains lui emboite le pas. /.
*source photo:www. google.fr
Effectivement, le président OBAMA est avant tout et foncièrement américain. Il s’est consacré et va se consacrer avant tout à la situation intérieure des USA où il y a beaucoup à faire !! Comme pour tous les présidents américains, la politique extérieure ne l’intéresse que dans le cadre de la défense des intérêts américains.
Par ailleurs, au vu des dernières élections aux Chambres en Novembre dernier, il n’a plus aucune marge de manoeuvre, sinon trouver des compromis avec les républicains. Il a été élu par une majorité de démocrates qui attendent aussi beaucoup de lui.
Personnellement, je pense qu’il n’a fait aucune erreur de parcours jusqu’à présent et qu’il est capable de retourner la tendance d’ici 2 ans. (voir ce qui se passe dans le Wisconsin et dans d’autres états).
Que les Africains regrettent le président Bush « efficace et autoritaire », alors là, je suis sidérée ! Les Africains dont vous parlez s’intéressent ils à ce qui se passe aux USA à l’heure actuelle, et des conséquences que cela pourraient entraîner ? S’intéressent-ils aux désastres des guerres d’Irak et d’Afghanistan engagées par un pauvre type incapable et menteur, ancien alcoolique ? Ont-ils lu le livre de Bush qui reconnaît avoir ordonné la torture (parce que ses avocats lui ont dit qu’il pouvait) ?? Savent ils que Bush est recherché pour crime contre l’humanité dans certains pays ?
J’espère réellement que vous vous trompez car cela voudrait dire que ces africains auront du mal à prendre leur destin en mains.
Vous parlez de [quote]positions néocoloniales de la France et ses cousins anglais, portugais, espagnols et autres[/quote],et de [quote]l’interminable politique impériale occidentale[/quote] les africains préféreraient un néo-colonialisme américain??
Aucun autre pays ne viendra jamais faire la révolution à la place des Africains : effectivement. C’est à eux d’assumer comme le fond certains pays arabe aujourd’hui et c’est LEUR révolution ; ils ne veulent pas à justre titre que l’on s’en mêle !
Je n’ose pas croire que votre façon de voir les choses puisse être partagées par la majorité des Africains !
pour les africains ?
mr barak obama aime l’afric noir je pense qu’il va donner des bons choses à ce monde
perdu dans les guerres civile depuis plus de 40anneès
alors l’ensemble vide est fini dans cette nouvele politic internationale
de ma part je demande à tous les population de l’afric noir de ne pas poser les question
pour les ètapes de changement en avenir ?
je suis avec le programe d’obama sur l’est d’afric et l’orion et en plus sur l’algerie il faut …!
« il en à fait dejà beaucoup en ça qualité d’homme,humaniste,et, sans animosité de l »histoire l’afrique est le début de l’humanité,nous sommes responsables de notres dèvenirs pronont une afrique-unis et régaliennes a tout point de vues.il ne fait que suivent c’est pairs,frantz-fanon,malcom-x- martin luther-king-lincoln abrah, les kennedy etc marcus-garvey
« OBAMA » l’histoire de ce monde,parle pour lui,nous ne sommes qu’un village-global;tous ce passent par une uniformiter de la vie citoyennes,tel que le disait;EDOUAED-GLISSANT » le tout-monde,comme le debut de là »GENESE »…