ZZ TOP  le trio dans la légende du rock.

Formé en 1969 à Houston (Texas) mais basé à El Paso, composé de Billy Gibbons (guitare et chant), Dusty Hill (basse et chant) et Franck Beard (batterie). Un trio indéboulonnable depuis plus de quatre décennies nous abreuvant de leurs riffs endiablés.

Je ne vais pas revenir sur les nombreuses variations tournant autour du nom du groupe, l’humour ancré à leurs tiagues, nos joyeux compères se sont ingéniés à libérer une profusion d’explications.

THAT LITTLE OL’BAND FROM TEXAS.

Le premier album, intitulé fort judicieusement “The First Album” reçoit un bon accueil au Texas, mais son succès ne sort guère des frontières de l’état.

Il faut attendre 1972 avec l’album « Rio Grande » pour que notre trio franchisse les frontières du Texas, le début d’une longue aventure.

 

 

Dès 1973 le trio franchit un nouveau cap. L’album « Tres Hombres », désormais il tourne avec les plus grands se faisant une réputation de redoutable première partie qui défie les têtes d’affiche, arrivant à leur voler la vedette.

En Europe c’est le titre « La Grange », boogie pour le moins effréné. La Grange est une petite ville du Texas, célèbre pour sa maison de passe « le Chicken Ranch ».

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1974, le trio enchaine les concerts, obtenant la consécration dans leur propre fief du Texas en rassemblant 80 000 personnes dans le stade de football de l’université d’Austin.

1975, l’album « Fandango » débarque dans les bacs et reste plus d’un an et demi dans les charts américains.

1976, une année chargée. Le trio embarque pour le « World Wide Texas », faisant coïncider cette tournée avec leur nouvel album « Tejas ». ZZ TOP devient l’attraction scénique en présentant un spectacle délirant, grand-guignolesque à souhait, une scène représentant le Texas, puis le trio rajoute un bison, puis un buffle, et dans le foulée six busards, deux serpents à sonnette, un sanglier, un loup, tout la panoplie texane, d’ailleurs à ce titre Franck Beard nous raconte que lors des morceaux lents, quand tu restes trop longtemps immobile, les busards se mettaient à nous mater d’un drôle d’air, nous lorgnant comme si nous avions été leurs prochains casse-croûte. Malheureusement le trio ne traverse pas l’Atlantique, uniquement pour des raisons financières.

Après cette mémorable tournée, le trio s’accorde un long repos, deux années de disette au grand dam des fans.

Il faut attendre 1979 pour découvrir le nouvel opus, l’album « Deguello ». « Deguello » fait référence à la chanson entonnée par les Mexicains pendant le siégé de Fort Alamo.. Les barbes de Gibbons et Hill leur donnent désormais un air de prospecteur, les bérets à la française succèdent au chapeau texan.

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1981 « El Loco ». Les bérets se sont effacés au profit des chapeaux melons et des hauts de forme. ZZ TOP, pourtant attraction majeure aux Etats-Unis n’a toujours pas vraiment conquis l’Europe.

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Billy Gibbons qui est très ouvert à la musique européenne, écoutant volontiers des groupes comme Kraftwerk, se met dans l’idée d’apporter une nouvelle touche sonore à la musique du trio. L’intégration d’une boite à rythmes, et le tout nous donne l’album « Eliminator » qui parait en 1983. Le succès a bien du mal à se dessiner, le disque commençant enfin à devenir culte plus d’un et demi après sa sortie.

 

Quatre singles seront tirés de cet album ; « Gimme all your loving », Sharp dressed man », « TV Dinner » et « Legs ». Tous ces titres se feront une place de choix dans les hit-parades et cela grâce à une série de vidéo-clips qui demeurent parmi les plus inventifs du genre.

Franck Beard en souligne l’originalité :

« Ce que les gens ont vraiment aimé, ce qui rendait Eliminator si spécial, c’est que les vidéos se suivaient. Elles se présentaient comme de petites histoires, comme les chapitres d’un même livre, parce qu’il y avait un lien entre elles. Ce lien, c’était la voiture, les filles et ZZ TOP qui apparaissaient en simples spectateurs, comme des visiteurs d’une autre planète qui regardent, mais sans intervenir. En Europe, ils ont fait un show spécial ou l’on montrait toutes les vidéos mises bout à bout et qui démontrait bien cela, qui donnait vie à ce concept d’histoire unique centrée sur ZZ TOP.

Désormais et cela grâce aux ventes massives d’Eliminator, la popularité de notre trio atteint enfin son summum. Reconnu pour sa musique, ses vidéos et cette fameuse Ford customisé 1932 de couleur rouge.

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1985, « Afterburner », dont la date de sortie a été reculée car Dusty Hill grand amateur d’armes à feu s’est grièvement blessé au ventre par une balle partie accidentellement d’un révolver qu’il avait glissé dans une de ses bottes.

Les singles « Sleeping bag » et « Rough boy » permettent au trio de se classer deuxième aux Etats-Unis et en Angleterre. Désormais le succès du trio est mondial.

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Le Texas décide alors d’honorer ceux qu’il considère comme ses meilleurs ambassadeurs. Le trio accède au statut d’héros national rejoignant ainsi Davy Crockett et le fondateur du pays, Stephen Austin. Le 27 aout est déclaré « ZZ TOP Day ».

1990, l’album « Recycler », on y retrouve « Doubleback », un titre qu’ils avaient composé pour « Retour vers le futur 3» et qu’ils interprétaient d’ailleurs dans le film lors d’une apparition aussi brève que remarquée.

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1994, l’album « Antenna », son titre est un hommage aux radios rock&roll et plus particulièrement aux stations mexicaines situées sur la frontière du Texas et qui ont influencé le groupe. Un son plus traditionnel qui remémore celui des premiers albums.

1996, l’album « Rhythmeen », tout comme Antenna, le trio revient vers ses racines, une musique bien moins sophistiquée, plus brute, plus proche de son identité. Le public ne suit pas la démarche du trio et l’album est un semi-échec.

 Après cet échec, le trio revient revanchard, « XXX » l’album de leur trentième anniversaire.  Le trio a décidé de jouer double carte, alliant l’électronique et le traditionnel, mais en prenant bien soin de les séparer, histoire de contenter tous les admirateurs. Finalement deux  ZZ TOP pour le prix d’un !

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En janvier 2001, à Washington, ZZ TOP est choisi pour animer le « Best Little Ball in DC » donné par le nouveau président américain George W Bush (ancien gouverneur du Texas), qui voulait ainsi remercier tous ceux qui avaient participé à sa campagne électorale.

Deux albums paraissent  le sous-titré « Gimme al your top » qui est un vibrant hommage de la scène rock, le second « Sharp dressed man » qui émane du monde country avec la participation de Willie Nelson, Dwight Yoakam et Alan Jackson notamment.

2003 l’album « Mescalero ».,  avec une formidable reprise de « Tramp » du duo Otis Redding et Carla Thomas.

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Le succès de ZZ TOP s’appuie sur une musique simple et efficace, une interprétation magistrale, le tout accompagné d’une bonne dose d’humour et d’une pincée de dérision.

Un célèbre fabricant de lames de rasoir avait offert un million de dollars à Billy Gibbons et Dusty Hill  pour qu’ils se rasent devant l’objectif d’une caméra. Ils avaient refusé, en déclarant non sans humour, que la barbe était le meilleur moyen de cacher leur laideur !

Le trio est toujours présent, un 15e opus à l’horizon, et une énorme tournée mondiale en toile de fond.

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Source: the official ZZ TOP