« Encore une abréviation pseudo scientifique insignifiante » diront certains. Jugez par vous même.

Les COV ou Composés Organiques Volatils sont, en trois mots, toutes flagrances, odeurs, émissions réceptionnables par l’odorat. Les COV sont donc partout autour de nous. Ce que l’on ne sait pas c’est que d’une part ce sont des gaz à effet de serre, qui sont pour la plupart d’entre eux cancérigènes et d’autre part qu’ils sont produits en grande majorité par la végétation.

‘Coupons les forêts’ diront les imbéciles. Bâillonnons les imbéciles pour un temps.

Ce que la forêt produit, nul ne peut rien y faire. Sa présence depuis la création de la vie sur terre en fait un bruit de fond permanent c’est-à-dire inoffensif.

Ce qui est plus nocif, ce sont les COV que l’on émet nous, directement, dans nos petites habitations.

Peintures, Combustion du bois, colles, cosmétiques, insecticides, déodorants, parfums, désodorisants, produits de nettoyage (lessive, détachants, détergents…), toutes ces applications quotidiennes en produisent énormément chaque jour.

Non, ce n’est pas possible, ce ne peut pas être dangereux quand même !

Hé bien, si vous ne me croyez pas, lisez plus attentivement l’étiquette de votre désodorisant aux toilettes (y’a que ça à faire là bas de toute façon) par exemple :

‘A vaporiser dans un endroit bien ventilé, ne pas utiliser dans un local fermé, ne pas inhaler les vapeurs, ne pas fumer pendant l’utilisation…’

D’une, à quoi sert un désodorisant dans un endroit bien aéré ?

De deux, si on ne peut pas inhaler les vapeurs, pourquoi en vaporiser ???

Bon vous êtes convaincu.

Maintenant ne paniquez pas. Il est toujours possible d’éradiquer complètement ce type de produit de sa maison. Et s’il n’est pas toujours possible de changer la peinture ou de laquer les parquets de substances moins nocives, pourquoi ne pas commencer par jeter (au recyclage) les vaporisateurs en tout genre qui nous pourrissent la santé ?

Réalisons qu’une bonne odeur n’est pas synonyme de propreté. Cela signifie juste que la molécule de ‘sale’ qui sentait mauvais a été remplacée par une molécule de ‘propre’ qui sent bon. Mais une molécule toujours. Et propre uniquement selon nos critères.

A forte dose cela devient vite incommodant.

Et si nous arrêtions de nous asperger de produits aux odeurs surpuissantes et que l’on revenait à nos odeurs originelles ?

Bien sûr que les odeurs de dessous de bras dans un bus bondé, ça écœure.

Et un litre de déodorant qui nous envoie ses miasmes nauséabonds dans la figure alors ?

Vous savez, que ce soit propre ou sale, l’odeur vient quand même de sous les bras… Alors bon, tant qu’à faire, autant pas se tuer la santé si on peut, non ?