Le Français, une langue en péril?

L’année 2000 fut une année décisive pour le Québec, car le ministère de l’Éducation décida d’instaurer une réforme scolaire. Selon celui-ci, cette réforme permettrait aux étudiants québécois de mieux réussir à l’école. Cela ne fut en aucun cas réalisé et même, depuis le début de cette réforme les jeunes réussissent encore moins bien .

 Ceci est démontré par le taux de réussite des élèves du deuxième cycle du primaire à l’épreuve uniforme de français imposée par le ministère de l’Éducation. Le taux de réussite de ces jeunes avant la réforme de 2000 était de 90 % et il a chuté à 85 % en 2005.

Par la suite, nous pouvons constater une diminution des critères de correction du MELS lors de l’épreuve uniforme de français de cinquième secondaire. Un professeur de Longueuil a fait une expérience sur ses élèves de quatrième secondaire. En septembre lors de la rentrée, il a demandé à ces jeunes d’écrire un texte argumentatif comme il l’avait appris en troisième secondaire et d’ajouter quelques d’opinions.

Ce professeur a corrigé avec la nouvelle grille de correction que le ministère a imposée depuis juin dernier et ces élèves ont obtenu une moyenne de 72 %. Par contre lors de la correction de cet examen avec l’ancienne grille les élèves ont obtenu une moyenne de 57 %. Il faut prendre aussi en considération le fait que ces élèves ont seulement des connaissances de troisième secondaire et que le professeur leur a laissée trois heures afin d’écrire leur texte au lieu de trois heures et demie. Est-ce normal que des élèves qui ont des connaissances de troisième secondaire obtiennent une moyenne de 12 % au-dessus de la note de passage? Je ne crois pas. Selon moi, le ministère de l’Éducation devrait augmenter ces critères au lieu de les abaisser.

Tout D’abord, je crois que la langue française doit être acquise de tous. Elle doit être bien utilisée afin de la préserver et pour ce faire il faut une épreuve uniforme digne de cette langue. Je crois aussi que le ministère diminue ces critères afin de bien paraître avec le pourcentage de réussite. Mais cela en mettant en péril la qualité de la langue de la génération à venir. Comme solution au mauvais rendement de la réforme, le gouvernement Charest veut investir 100 millions de dollars pour engager des spécialistes afin de donner une meilleure formation aux enseignants. Le problème n’est pas la mauvaise formation des professeurs, mais l’instauration de la réforme, cela le gouvernement ne l’avouera jamais.

Pour conclure, je crois que le ministère de l’Éducation devrait réinstaurer l’ancienne grille de correction pour l’épreuve uniforme de français. Et par la suite augmenter ses critères de correction  afin d’améliorer la qualité de la langue.

Les 100 millions de dollars que le gouvernement veut investir pour la formation des enseignants devraient plutôt être divisés et une partie devrait aller dans le système d’éducation primaire et secondaire. La vraie question est  : le gouvernement veut – il vraiment sauver la langue française?