A Coursan, les adultes se mordent les doigts!
Sont-ils fautifs ?
Ils n’ont rien vu venir!
Après deux accidents mortels presque coup sur coup de jeunes faisant partie du village, les collégiens ont été très choqués!
Ce choc a été beaucoup trop minimisé par les reponsables de la ville, de l’éducation et du collège lui-même!
La vie a repris son cours sans penser que des jeunes souffraient intérieurement !
Par internet certains partageaient leur émotions entre eux mais aussi avec l’extérieur!
Sur quels sites sont-ils allés, avec qui ont-ils parlé ?
Il a été retrouvé sur certains ordinateurs de ceux qui ont tenté de se suicider des messages avertissant de leur intention de se suicider!
Comment se fait-il qu’ils soient passé à l’acte quasi en même temps ?
Je souhaite que ce ne soit pas en prenant exemple sur le site des suicidaires…
4 jeunes ont tenté de mettre fin à leurs jours, 2 ont déja repris les cours, une est encore hospitalisée à l’hôpital de Perpignan et la dernière est décédée!
Ils ont utilisé des médicaments ! Savoir s’ils les ont pris dans la pharmacie familiale ou s’ils se les ont fait prescrire, ça, on n’a pas d’infos là-dessus !
Une cellule Psychologique a été mise en place pour écouter les jeunes, et les suivre psychologiquement pendant quelques temps.
Si proche des vacances, je ne sais si cette aide va être d’un grand secours, il est bien possible que les collégiens emportent ce malaise avec eux dans leurs bagages en vacances ! J’ai bien peur que les vacances ressemblent plus à un cauchemar pour certains parents qu’à des vacances de rêve !
Est-ce que les parents ont été assez à l’écoute de leurs enfants ?
Comment se fait-il qu’ils ne se soient pas rendu compte du changement de ces jeunes ?
Pourquoi rien n’ a-t-il été fait avant ce drame ?
La mort d’un enfant du pays ne reste pas anodin, ça touche les personnes du village, du quartier, de la région…Il faut surveiller les personnes qui sont touchées par cette mort !
Le fait juste qu’une victime habite à 100m, même si on ne le connait pas personnellement, même si on n’a jamais échangé un "bonjour" peut tout de même nous affecter.
Il ne faut pas minimiser les faits divers !
Et il faut surtout parler, communiquer avec ses enfants, c’est la seule façon de se rendre compte si un jour…" ça ne va pas !"
C’est des situations dramatiques et je ne comprends pas pourquoi ces enfants n’ont pas un encadrement spécialisé!
Comme je l’ai écrit, le suicide n’est pas une fatalité:
[url]http://www.come4news.com/de-lespoir-contre-le-suicide-650918[/url]
Communication, amour et attention comme « préservatif » au suicide.
Enguy, Quelques fois ça ne suffitpas!
Le suicide, le vrai, se décide sur un coup de tête, un déclic, on n’a pas le temps réflchir, c’est l’instant qui compte, celui du passag à l’acte à cause du ras le bol!
Les larmes sont en rendez-vous mais pas à cause desregrêts, pas à cause du fait de quitt ce monde, non, les larmes sont là, car le soulagement est très présent! Les nerfs retombent, la sensation de liberé, d légèreté sont etllement présent!
Le passage à l’acte est évident, et toutes les paroles dites avant n’y auraient rien changé!
Le suicide « normal » se fait seul!
Le suicide organisé à plusieurs est un effet de mode !
Il y a des « gourous » qui expliquent et aident à passer à l’acte, est-ce le cas ici ? Je n’en sais rien !
Je suis certaine pr contre que les 4 collégiens qui ont tenté de se suicider en ont parlé ensemble, ils ont mis ce plan à éxécution minutieusement!
Bonjour Sybillel,
Votre article est trés interressant, par contre, votre commentaire me chagrine un peu, car, même s’il est entre parenthèses, votre terme « suicide normal » m’interpelle.
Le mal être, qui ronge les jeunes ne peut pas être classé en plusieurs catégories, et je ne pense pas qu’il y est un effet de mode non plus, je pense seulement pour le cas de ces jeunes… est, qu’ils ont vécu un drame, avec ces deux accidents, quelques jours plus tôt.
J’avais laissé un commentaire sous votre article, j’ai quinze ans et… pour vous expliquer, ce qui était arrivé à mon fils.
Je peux vous assurer que cette situation est véritablement dramatique à vivre lorsqu’il y a passage à l’acte…
Lorsque c’est arrivé à mon fils, ma sœur venait de perdre son petit garçon !
Et il avait été choqué, beaucoup plus qu’on aurait pu l’imaginer…
Il faut véritablement en parler avec ses enfants, vraiment leur faire comprendre que nous sommes démuni, face à la perte d’être cher…
La communication devient essentielle…
Et il faut également, absolument, une aide médicale avec soutient d’une équipe de psychologue, pour nous aider et pour l’aider, à refaire surface.
A la même période, il y avait eu plusieurs tentatives de suicide dans leur lycée, dont une jeune qui était décédé, je vous assure qu’en tant que parent, on panique, pensant que cela pourrait arriver au nôtre, et l’on reste sur nos gardes…
Lorsque je suis parti, rencontré le proviseur à l’époque, pour essayer d’en parler, la réponse qu’il m’a faite, m’a choqué…il m’a dit que pour la jeune file qui était morte, c’était quelques jours avant, pendant les vacances et que le lycée n’était donc pas concerné.
Je suis repartie avec le cœur qui battait à tout rompre, ayant compris qu’il ne voulait pas qu’on en parle au lycée.
Il faut parfois penser aux autres avant de penser à la réputation d’un établissement, non ?
Penser que ces éléves peuvent avoir besoin d’exprimer leur douleur, auprés de gens spécialisé.
Donc, leur fournir un encadrement personnalisé…
Pour des parents, c’est également terrible, parce qu’on se pose forcément la question du… Pourquoi n’ais-je rien vu venir ?
Un geste de désespoir ne se sent parfois pas venir, il y a tellement de facteurs déclenchants.
Mais pour ma part, et cela n’engage que moi, une détresse ne peut pas être classé en plusieurs catégories, car elle est toujours unique, pour celui qui la vit…
Merci pour votre article,
Cordialement Charlotte.
Il n’y a pas plusieurs catégories de détresse, il y a plusieurs catégories de suicides!
Même entre les hommes et les femmes, on classeles suicides dans des catégories différentes: les suicides par armes à feu pour les hommes, et les suicides moins violents pour les femmes, les médicaments!
Les plus grands dépressifs quand à ux se retrouvent hommes et femmes dans une catégorie autre encore…ceux qui sautent, d’un pont, d’un immeuble !
Il y a eu des recherches faites à ce sujet, et selon le traumatisme reçu le suicide est différent!
Par contre, « le suicide organisé sur internet » est bel et bien un effet de mode, et les personnes surfant sur ce genre de sites se montent le bourrichon sous l’influence d’une sorte de gourou qui les dirige vers le suicide !
Et le suicide de la personne malade, ce suicide assisté auquel on devrait avoir droit dans les hôpitaux, mais qui lui, ne peut entrer dans aucune catégorie…