A une époque où il devient ardu de faire de nouvelles rencontres en dehors du milieu professionnel ou du cercle d’amis, les services d’une agence matrimoniale sont utiles. J’ai rencontré Nathalie qui exerce ce métier en Belgique.
Loin d’une quelconque profession caricaturale de marieuse laissant place à l’appréciation et à l’improvisation, le métier de Nathalie s’exerce dans un sérieux absolu mâtiné de chaleur humaine. Nathalie prête l’oreille à ses adhérents. Elle les interroge sur leurs passions, sur leur vision de la vie. Un véritable travail d’écoute. Elle met ensuite des personnalités «compatibles» entre elles. «Nous avons un taux de réussite de 85%, un taux de 85% d’unions durables dans l’année d’adhésion.» Une activité qui se fait dans la confidentialité et la sécurité, parce que l’amour est un bien précieux, à respecter comme il se doit !
«Notre meilleure publicité, c’est le bouche à oreille », poursuit Nathalie. «Si un adhérent n’est pas satisfait, nous ne le sommes pas également. Nous fixons un premier rendez-vous gratuit qui sera suivi d’un ou de plusieurs entretiens. Cela nous permet d’établir des profils très précis de chaque personne. Il est néanmoins bon de préciser que le domaine affectif n’est pas une science exacte. Et ce n’est pas plus mal. Cela nous donne de belles histoires d’amour au final ! » Par souci de professionnalisme et d’honnêteté, Nathalie n’inscrira pas nécessairement tout le monde, du moins pas tout de suite. «Il faut, par exemple, laisser un peu de temps aux personnes qui ont récemment perdu leur conjoint. Il est essentiel pour nous de travailler en confiance, dans la complicité. Nous sommes des intermédiaires amoureux.»
Qui sont ces adhérents ?
Il s’agit généralement de personnes de 25 à 80 ans, d’un bon niveau de vie. Elles sont stables, motivées et souhaitent bien entendu s’engager dans une union durable. Il y a autant d’hommes que femmes jusqu’à 50 ans. «Ces personnes sont bien dans leur peau, mais elles souhaitent trouver l’âme sœur pour partager à deux les plaisirs de la vie», précise Nathalie. C’est une évolution de fond de la société : à une époque où les divorces sont plus fréquents que les veuvages, à une époque où il devient ardu de faire de nouvelles rencontres en dehors du milieu professionnel ou du cercle d’amis.
Ces actifs sont pourtant de grands utilisateurs de d’Internet. On pourrait dès lors s’interroger sur le fait qu’ils fassent toujours autant appel aux services d’une agence. La réponse est simple et se nomme «sécurité et convivialité». De nombreux célibataires, des femmes en majorité, préfèrent effectivement ne pas s’aventurer dans l’univers des rencontres virtuelles. Elles désirent ne pas perdre du temps en tissant des liens avec des personnes peu fiables ou qui se seraient présentées sous un profil peu conforme à la réalité. Les expériences douloureuses via ce canal ne sont hélas pas rares. Les aventures sans lendemain aussi. Rien ne vaut une solution à visage humain !
Hé oui il existe encore des gens qui ont la passion d’aider les autres à trouver le bonheur. Je peu parler de mon expérience via l’asbl CUCL ( http://www.cucl.be/ ) ou depuis plus de 25 des bénévole se relaient et se forment pour arriver a ce but.
Aider les autres a trouver le bon compagnon n’est pas facile, mais est passionnant et grandissant. Il faut bien comprendre chacun pour pouvoir l’aider au mieux. Si l’association se nome « Centre d’Union Chrétienne et Laïque » c’est que nous nous spécialisons en ce sense.