La poisse?

 

Et si c’était ça notre problème?

On a la poisse à l’échelle collective!

Parce que là quand même, c’est vrai que ces derniers mois, voire ces dernières années n’ont pas été folichonnes.

Alors que s’est-il passé déjà?

  • -des Tsunamis destructeurs
  • -des volcans cracheur de cendres,
  • -des terroristes fous furieux,
  • -des attentas très rythmés, des G20, des G8,
  • -des tremblements de terre,
  • -la crise économique,
  • -la pandémie universelle de la Grippe A (failli l’oublier celle-là),
  • -la récurrence du thème de l’immigration dans les médias,
  • -les scandales de l’Eglise catholique,
  • -la marée noire aux Etats-Unis,
  • -le très long repos du soleil,
  • -la tempête en France,
  • -la fonte accélérée de la banquise,
  • -la hausse du coût de la vie, ….

 

J’ai forcément dû en oublier…

Mais ne se passe-t-il pas un jour sans qu’un drame se produise?

Sans qu’une menace nous agresse?

Sans que la Terre ne se déchaine?

Peut-être que l’Humanité n’a pas de chance, elle a la poisse en ce moment, la grosse poisse.

je ne vous dis pas ça par hasard…

J’ai curieusement lu ceci aujourd’hui:

"On sait tous très bien qu’un excellent moyen pour supprimer la poisse est de liquider tous les chats noirs, de supprimer les échelles et les miroirs, et de multiplier les marins en uniforme dans les rues.
Mais d’où vient donc ce terme argotique ?"
SOURCE

Et là je me suis dit qu’on avait jamais autant utilisé d’échelles avec la multiplication des grands buildings dans les mégalopoles…

Qu’on avait aussi jamais autant utilisé de miroirs, c’est vrai non, si on rajoute les appareils photos, caméra, vitrines de magasins,…

Que les marins on ne les voient plus! Ou te caches-tu moussallion?

Et pour les chats,…

Complètement superstieuse cette idée!

La poisse, vient du mot "poix".

La poix était un mélange visqueux destinés à être versés sur les attaquants d’un château. Quand on fabriquait de la poix, on poissait ( au XVI siecle).

Cette poix brûlante, collante, empêchait les attaquants de s’en débarasser.

Ils devaient donc subir les brûlures infligées.

Au sens figuré, cela représente donc la malchance de ne pas pouvoir se débarasser d’une poisse tenace!

Il y aurait des corrélations avec l’expression"avoir la guigne".

 

Alors, l’Humanité a-t-elle la poisse?