De nos jours, nous retrouvons beaucoup de pollution sur la Terre. Nous ne pouvons pas  nier cette réalité. En effet, les individus ne prennent pas conscience des impacts que peuvent avoir leurs gestes.

Ceux-ci peuvent, par exemple causer un phénomène géologique, avoir un impact néfaste sur la santé, cause l’extinction des espèces, changement du climat de la Terre ainsi que son écosystème, etc.

On retrouve trois types de pollution : pollution de l’air, pollution des sols et de l’état liquide, pollution de l’eau. On peut définir la pollution atmosphérique par la présence de substances pouvant causer un effet tant toxique, qu’écotoxique. On retrouve principalement dans cette catégorie, bien entendu, les moyens de transport et le rejet des gaz émis par les usines. En effet, ceux-ci rejettent des gaz polluants. Notamment, le gaz carbonique. Ce dernier entraine l’effet de serre. Les gaz à effet de serre (GES) ont beaucoup augmenté depuis les dernières années.

Heureusement, certains pays font des efforts et ont signé le traité international c’est-à-dire, le protocole de Kyoto qui consiste à réduire les gaz à effet de serre. Cent quatre-vingt-trois pays ont ratifié ce traité. Plusieurs pays ont atteint les objectifs, par exemple quinze pays de l’Union européenne ont réduit leurs émissions annuelles de GES par rapport aux années 1990.

Évidemment, le fait de signer le protocole de Kyoto ne signifie pas que tous les pays ont relevé le défi. La contribution du Canada, par exemple, était fixée à 6% de réduction de GES d’ici 2010. Malheureusement pour nous et nous mettant dans une position très gênante, nos émissions de GES ont augmenté de 20% si l’on compare avec 1990.  Par la suite, nous retrouvons la pollution des sols. Bien sûr, en agriculture, les pesticides, les engrais et les insecticides utilisés et infiltrés dans le sol font parties de cette catégorie. Ils ont un impact très néfaste pour la santé. Toujours en restant dans la catégorie de la pollution à l’état solide, je voudrais parler d’un sujet qui m’affecte personnellement : le tout jetable. Il est facile d’énumérer des produits faisant partie de cette catégorie : les rasoirs, les appareils photo, les crayons à encre, sont tous des exemples de choses que l’on consomme et que l’on met à la poubelle après utilisation, et ce, souvent sans recyclage en retour. De plus, les produits sont peu solides et de moins bonne qualité qu’auparavant. Ainsi, les consommateurs font tourner la machine économique et agissent comme si les ressources étaient illimitées. Les gens renouvellent leurs biens pour attirer l’attention et impressionner les autres. Nous devons aussi prendre en considération tous les emballages nécessaires pour mettre en vente les nouveaux biens. Enfin, les biens ne sont pas durables et parfois les prix n’ont pas de sens par exemple, si l’on achète une imprimante, le coût d’une nouvelle cartouche d’encre est plus élevé qu’une nouvelle imprimante. Ceci n’était qu’un exemple. Le prix d’une pièce de remplacement est souvent plus élevé que le produit lui-même, ce qui est anormal.Un auteur connu dénonçant la surconsommation est Henry-David Thoreau. Ce dernier croit que nous devrions vivre avec ce qui est vraiment nécessaire. C’est-à-dire, de la nourriture, un abri, des vêtements et du combustible. Le reste n’est que superflu. Enfin, le troisième type de pollution est celui de l’eau. Malheureusement, de nombreux déchets et liquides toxiques sont déversés dans les ruisseaux, rivières, lacs et océans. Commençons par un simple petit ruisseau comme celui que l’on retrouve à Alma : le ruisseau rouge. Ce dernier mesure 9,2km et se jette dans la rivière Petite Décharge. Un projet a été créé pour obtenir une meilleure qualité de cette eau. Le comité ZIP Alma-Jonquière a fait beaucoup de recherche sur l’ensemble des causes qui pourraient affecter ce ruisseau. Pour Lacs et rivières en fête, ils ont prévu une revitalisation des berges du ruisseau rouge. Les objectifs sont les suivants : aider au filtrage de l’eau d’écoulement des berges à l’aide d’arbres et d’arbustes, nettoyage des berges et du cours d’eau, améliorer la qualité de l’eau pour les espèces y vivant, mettre en valeur le ruisseau et sensibiliser les gens aux enjeux environnementaux. Cette activité aura lieu le 22 mai 2010. Les gens de l’école Arc-en-Ciel feront aussi partie de l’équipe. Nous savons très bien que ce sont de petits ruisseaux comme celui-ci qui forment les océans. Avec le courant de l’eau, les déchets se ramassent donc dans les océans. Cela peut entrainer des phénomènes inquiétants comme le «Great Pacific Garbage Patch». Une grosse ile de déchets dans l’Océan Pacifique, entre Hawaï et la Californie, dont la superficie est aussi grande que le Texas et ne cesse d’augmenter depuis les années cinquante. Selon les recherches, 80% des déchets sont composés de plastique. Cette énorme poubelle détruit notre écosystème. En cliquant sur ce lien : http://vision-du-ciel.com/images_vierges/garbagepatchalbatross.jpg vous aller avoir l’image d’une carcasse d’albatros. Vous ne rêvez pas, c’est bel et bien la carcasse de l’animal avec tous les contenants de plastique qu’il a pu avaler. Image-choc pouvant sensibiliser les gens à ce phénomène et leur faire comprendre à quel point nos gestes sont importants.

Deuxièmement, toujours pour vous montrer que nous ne respectons pas les ressources naturelles et pensons qu’elles sont illimitées, la compagnie Rio Tinto Alcan a déversé, en juin 2007 dans la rivière Saguenay, des boues rouges. Ces 1,8 millions de litres de boues toxiques sont des résidus provenant de la fabrication de bauxite. Or, la compagnie a reçu une amende de 185 000$ suite à cet événement.

Pour la pollution des eaux, j’ai choisi deux exemples de la région pour démontrer qu’elle  est beaucoup plus présente que l’on ne le croit. Malgré les efforts et les projets pour lutter contre la pollution, elle sera toujours présente. Nous devons ouvrir nos yeux et faire tous les gestes possibles pour tenter de l’éliminer. Il y a plusieurs solutions. Les gens doivent mettre des efforts et cesser de surexploiter nos ressources. Comme le dit si bien dans la théorie de Gaïa de James Lovelock, la Terre est un être vivant. Nous devons lui faire attention et penser aux générations futures. Protégeons la faune et la flore.