La laïcité doit évoluer pour accepter et intégrer les données de l’Islam, c’est à la France et aux français de s’intégrer !

L’étonnante mansuétude envers l’islamisme …

La lâcheté de nos gouvernants, la paresse intellectuelle de mes concitoyens…

La similitude du fascisme hitlérien et du fascisme islamique en devient troublant. Il faut se remémorer que dans les années trente les « bien-pensants » n’ont pas vu poindre l’avènement du nazisme.  

Tariq Ramadan illustre cette volonté de réanimer le brasier religieux. L’orateur de charme, faisant des couches les plus fragiles de la société son fonds de commerce alors qu’il ne représente que la vitrine édulcorée du fondamentalisme. Prêcheur d’un islam moderne alors qu’il ne rêve que d’islamiser le modernisme…

Electron brillant, pion médiatisé à l’extrême au service d’une démarche globale et bien planifiée.

Tariq Ramadan illustre cette volonté d’une islamisation radicale.

A quand l’application de la Charia en France, la lapidation et la flagellation ?

L’art de la duplicité, des mensonges par omission, un talent inné d’orateur qui lui permet l’emploi d’un double langage équivoque à l’euphémisme, le tout englobant un répertoire entier de subterfuges rhétoriques. En quelques lignes voile le portrait-robot du « Che Guevara » islamiste !

Le discours en devient laconique, propagandiste infatigable, maniant le verbe avec élégance, sous sa plume les attentats en deviennent de simples interventions (divines sans doute…), le terrorisme devient la résistance, etc…

A chaque critique le verbe fuse, une victimisation extrême, ou le sieur Tariq devient la cible du grand complot sioniste. L’homme aux deux visages, endossant allégrement l’attitude du « politiquement correct » face aux médias, puis plus solennel dans la diffusion du fondamentalisme dans les banlieues, endoctrinant une jeunesse désœuvré…

Tariq Ramadan instrumentalise l’Islam en profitant de l’instabilité identitaire et dans le seul but de manipuler les maghrébins d’Europe, il en devient le prédicateur « vedette » des jeunes musulmans, le chantre d’un Islam européen.

Il revendique l’héritage de son grand-père, Hassam al-Banni, fondateur des frères musulmans, fait semblant de critiquer son frère, Hani Ramadan qui dirige le centre islamique de Genève, qui présente la lapidation des femmes comme une purification…

A ce titre je me permets de vous faire partager la lettre lue par Djemila Benhabib au Palais du Luxembourg, le vendredi 13 novembre lors de la journée « Femmes debout » organisée par Femmes Solidaires et la Ligue du Droit International des Femmes.

« Monsieur Gérin c’est à vous que je m’adresse, je voudrais vous parler, vous dire la peur que j’ai connu le 25 mars 1994 alors que j’habitais à Oran, en Algérie et que le Groupe Islamique Armé (GIA) avait ordonné aux femmes de mon pays le port du voile islamique. Ce jour-là, j’ai marché la tête nue ainsi que des millions d’autres Algériennes. Nous avons défié la mort. Nous avons joué à cache-cache avec les sanguinaires du GIA et le souvenir de Katia Bengana, une jeune lycéenne âgée de 17 ans, assassinée le 28 février 1994 à la sortie de son lycée, planait sur nos têtes nues. Il y a des événements fondateurs dans une vie et qui donnent une direction particulière au destin de tout un chacun. Celui-là l’est pour moi. Depuis ce jour, j’ai une aversion profonde pour tout ce qui est hidjab, voile, burqa, niqab, tchador, jilbab, khimar et compagnie. Or aujourd’hui vous êtes à la tête d’une commission parlementaire chargée de se pencher sur le port du voile intégral en France… A propos de mémoire, de quoi la France devrait-elle se souvenir ? Quelle est porteuse des Lumières. Que des millions de femmes se nourrissent des écrits de Simone de Beauvoir dont le nom est indissociable de celui de Djamila Boupacha. C’est peu dire. Il ne fait aucun doute pour moi que la France est un grand pays et ceci vous confère des responsabilités et des devoirs envers nous tous, les petits. C’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers votre commission et que nous attendons de vous à ce que vous fassiez preuve de courage et de responsabilité en interdisant le port de la burqa ».

Cette vision du monde conduit à l’instauration d’un système discriminatoire dont l’apartheid sexuel est la cristallisation. Il n’est même pas question d’égalité hommes-femmes, mais du droit de propriété exercée sur les femmes, au point de les supprimer si jamais elles dérogent à l’honneur familiale. Aucun accès de relativisme culturel ne doit faire oublier que de telles pratiques sont inacceptables, ou qu’elles se trouvent.

Alors sous couvert de discours doux et pacifistes que l’on qualifie de simplement « piétiste » se dissimule une même vision de la femme, au point de contrevenir aux valeurs républicaines. Finalement le message des intégristes est le suivant : nos femmes sont soustraites à vos regards, et donc par la même occasion à tout échange sociétal.

Pour conclure deux vidéo, en espérant que le débat reste dans la courtoisie et non pas dans un délire politico-religieux, nous sommes une république laïque et nous ne faisons que défendre nos valeurs, n’en déplaise aux intégristes de tous bords et de toutes confessions.

 

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