Un nouveau problème a éclairé pour la majorité présidentielle en proie à de nombreuses difficultés ces derniers temps : trois adolescents ont été interpellés dans leur salle de classe, après avoir insulté une élève dont la mère est policière. Ils sont alors conduits, menottés, au commissariat où ils sont placés pendant plusieurs heures en garde-à-vue.

Une intervention dans l’enceinte du lycée que les enseignants jugent disproportionnée pour une simple altercation pendant la récréation, ils dénoncent un abus de pouvoir.

Pour appréhender les trois lycéens qui ont insulté sa fille, la commandante du commissariat de Plan-de-Cuques (Marseille) mobilise douze de ses hommes, alors même que le lycée Antonin Artaud, dans le 13ème arrondissement de Marseille, ne dépend pas de sa juridiction.

Une affaire embarrassante que le préfet de police souhaite éclaircir. L’IGPN, la police des polices, a été saisie.

« En tant que préfet de police, j’attends que mes fonctionnaires agissent dans le cadre de leurs fonctions, de leurs missions, de leurs compétences et n’introduisent pas de confusion entre l’intérêt général et des intérêts particuliers », explique Philippe Klayman, préfet de police.

Les parents des élèves interpellés, très choqués, ont été reçus par le directeur départemental de la sécurité publique.

Sur le plan pénal, le parquet de Marseille n’a pas encore donné suite…

Y a-t-il eu abus de pouvoir ? C’est toute la question…