L’arabe fut jadis une langue de poésie très raffinée utilisée par les Bédouins. Cette langue était utilisée également dans d’autres domaines comme par exemple la science des astres mais les seules traces qui en restent sont des poèmes. La période durant laquelle cette langue était utilisée est la période pré-islamique appelée la Jahiliya, en français la période de l’ignorance, appelée ainsi car la révélation du Coran n’avait pas encore eut lieu, les hommes étaient donc des ignorants de la parole de Dieu.

En 622, le prophête Mahommet (que son âme repose en paix) accompagné de ses compagnons, quitte La Mecque où il était persécuté pour se rendre à Yathrib, c’est l’hégire, en français l’émigration, elle marque le début de l’ère musulmane et la ville de Yathrib devient la Medina, la Ville, appelée en français Medine, la ville du prophête (que son âme repose en paix). La langue arabe devient alors la langue du Coran.

Elle devint ensuite la langue de l’empire arabo-musulman qui s’étendait de l’Inde jusqu’en Espagne musulmane.

En l’an 832 après la naissance de Jesus Christ, à Bagdad, le calif Hârûn ar-Rachîd, calif abasside qui régna de 786 à 809, fonda la maison de la sagesse, "bayt al hikma", on raconte qu’à là suite d’un rêve où le calif Al Ma’Mun, son fils,  songea d’une conversation avec Aristotalis (Aristote) où se dernier lui disait qu’une parole juste est celle qui est conforme à la raison, le calif décida de donner un tournant décisif à la maison de la sagesse : jadis une bibliothèque, il en fit un centre de la culture, carrefour de tous les grands savants, là bas, on y traduisait des livres de philosophies grecques, des livres de médecine, d’astronomie et bien d’autres sciences. Ensuite, les savants arabes ont rédigé sur la philosophie, la médecine, les mathématiques, la chimie et l’astronomie.

On comptait dans la maison de la sagesse une bibliothèque mais aussi un hopital et un observatoire d’astronomie.

Permettez moi maintenant de vous présenter un des doyens de nos mathématiques, le mathématicien Al Khaouarizmi, dont beaucoup igore le nom. Il rédigea kitab algèbre, qui peut être traduit par le livre de la réunion. Il fit naître la science bien connu l’algèbre, en réalité dire "l’algèbre" c’est qualifier deux fois le même mot car le préfixe "al" signifit déjà "le", voici une des perles de la traduction !

Parmi les plus célèbres savants, on peut compter Razes, Avicenne, et Averroes qui ont participer à la richesse intellectuelle des pays arabes.