Le coût des médicaments contre le sida va être considérablement réduit dans les pays en voie de développent, grâce à la Fondation Clinton.

Très impliqué dans la lutte contre le Sida, l'ancien président américain Bill Clinton, à la tête de la Fondation Clinton, a annoncé hier à New York que les compagnies pharmaceutiques indiennes Cipla et Matrix se sont entendues pour réduire le coût des médicaments antisida dans 66 pays en voie de développement.
Ainsi, les pays à bas revenus et les pays à revenus moyens paieront respectivement 25% et 50% moins cher les anti-rétroviraux de seconde ligne, c'est-à-dire des médicaments fréquemment utilisés en second recours en cas de résistance aux anti-rétroviraux de première ligne, et qui coûtent parfois jusqu'à dix, voire cinquante fois plus cher.
Bill Clinton a expliqué qu'il s'agissait d'un poids financier important pour le buget de la santé des pays déjà en difficulté. Les fonds nécessaires s'élèveraient à 120 millions de dollars et seront apportés par une taxe prélevée sur les billets d'avion.

En réduisant le coût de ces traitements dans les pays les plus touchés par le virus, l'espoir de ralentir sa progression renaît.