Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) vient une nouvelle fois de faire parler de lui. On apprend qu’il a fondé les conclusions d’un rapport sur la fonte des glaces de plusieurs montagnes du globe sur un travail d’étudiant et un article d’un magazine d’alpinisme (information du Sunday Telegraph.)

Le GIEC avait déjà dû reconnaître courant janvier qu’une prévision qu’il avait faite sur la fonte des glaciers de l’Himalaya d’ici 2035 était "peu fondée", soit disant une erreur de frappe.

La nature de certaines sources citées dans le rapport ne sont autres que des constatations issues notamment d’un article paru dans un magazine d’alpinisme et basé sur des observations partielles faites lors de l’ascension de sommets.

 Une autre source citée est le travail d’un étudiant en géographie étudiant en master à l’université de Berne en Suisse qui citait des interviews avec des guides de montagne des Alpes. Le GIEC avait rejeté fin janvier comme "mensongères et sans fondement" les accusations du Sunday Times selon lesquelles il s’était trompé en liant réchauffement climatique, catastrophes naturelles et dommages économiques.

Ce n’est pas la première fois que ce groupe d’experts se fait remarquer par des erreurs. On dirait qu’ils ont tellement envie que la théorie du réchauffement climatique soit démontrée qu’il nous ferait avaler n’importe quoi.

Le professeur Courtillot prétend que le Hadley Centre for Climate Prediction and Research, centre météorologique britannique qui fournit le GIEC en mesures de température, refuse depuis quatre ans de lui communiquer ses données brutes. D’après Courtillot, dont l’équipe de chercheurs a réuni elle-même les données refusées par le Hadley Center, les résultats du GIEC sont tout simplement faux.

Malgré cette polémique, la communauté scientifique a défendu le GIEC, soulignant que le groupe avait reconnu ses erreurs sur les glaciers de l’Himalaya, et soulignant que ses travaux étaient équilibrés et ses conclusions justes. (afp)

On aimerait plus de transparence, car à force de se tromper on va finir par douter de leurs travaux. Etant donnée l’importance du sujet, ce serait dommage.

Vous pouvez lire à ce propos cet article du Monde