Après nous avoir émerveillé avec le Microcosmos, le peuple de l’herbe et le peuple migrateur, Jacques Perrin nous emmène à la découverte des océans.

Encore un merveilleux documentaire à la gloire de la diversité animale qu’il a produit et réalisé avec Jacques Cluzaud pendant quatre ans. Le film sort le mercredi 27 janvier mais on peut avoir une idée de la beauté des images en consultant le site Internet 

Le film joue avant tout la carte de l’émerveillement, de la beauté des images. Cela suppose des prouesses physiques et techniques, l’invention de matériel comme pour Microcosmos.

Le but des réalisateurs : « nager avec les poissons et les dauphins, les accompagner dans leurs évolutions sous-marines …quelles que soient leur vitesse, leurs évolutions, leurs acrobaties. » « Les images doivent être les plus belles possibles, projetées sur les plus grands écrans des plus grandes salles du monde. »

Ils ont inventé un caisson étanche dans lequel ils ont glissé une caméra numérique spécialement « customisée » capable de restituer toutes les nuances de bleu. Cette caméra peut être logée dans des torpilles tractées par les bateaux à pleine vitesse.

Autre innovation, un engin « mi-air mi-eau » capable de filmer à fleur de l’eau.

Ils ont utilisé un mini hélicoptère électrique télécommandé qui peut s’approcher au plus près des grands cétacés.

Enfin, ils ont voyagé à l’intérieur d’une goutte grâce à un microscope numérique.

Le film a très peu de commentaires (7 minutes en tout), délaissant les habituelles voix-off un rien pontifiantes. La beauté des images suffit.

Merci Monsieur Perrin, gageons qu’une fois de plus vous avez vu juste et que votre film apportera sa pierre à la prise de conscience en cette année de la diversité.