L’année 2010 est le vecteur de palabres selon lesquels le cinquantenaire des indépendances en Afrique francophone et la coupe du monde de foot « soccer » sous les hospices du berceau de l’humanité, « qu’hébergera Afrique du Sud », fusionneront en un événement épique qui garnira les annales de l’histoire africaine dont le répertoire fait cependant en grande partie état des flagellations qui tirent et continuent de tirer les larmes des africains.
Est-ce la victimisation africaine ou l’utopie qu’inspire l’aspiration aux relations au beau fixe Nord-Sud qui configure la fresque piteuse africaine qui abrège les vies de ses habitants en allongeant leurs souffrances?
Pendant que les pays moins avancés d’ hier se métamorphosent en pays émergents aujourd’hui, parlez-en à la Chine, l’Afrique s’empêtre dans le statut des « pays moins avancés » tout en gardant évidemment le statut quo en la matière comme une plaie béante qui ne se cicatrise pas.
Sous couvert du néocolonialisme, l’occident tend la main aux africains en limitant leurs mouvements. Les dirigeants africains cupides dans l’ombre débonnaire de la main néocolonialiste occidentale, spolient leurs propres pays.
La bénédiction des occidentaux se fait attendre…
Le réflexe de colon dans la mélanine des rhétoriques de certains dirigeants occidentaux colportent les rumeurs du rapport dominant-dominé.
Sarkozy, chaussé de bottes de colonisateur modéré délia sa langue altière « en 2007 au Sénégal » en discourant sur une litanie « civilisatrice » qui réduisait au rang bestial ses auditeurs sénégalais.
« Jamais il ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer » avait dit Sarkozy en faisant allusion aux paysans africains.
Toujours fidèle à sa maladresse qui n’occulte pas sa politique spectacle véhiculée par les forces impulsives du colonialisme refoulé qui sommeille en sa personne, Sarkozy avait préconisé la répartition des richesses de la République Démocratique du Congo avec les pays limitrophes qui assaillent ce dernier afin d’acheter une paix durable.
Ce manque de tact politique qui excave le gouffre entre l’occident et l’Afrique place conséquemment entre parenthèse le jubilaire du cinquantenaire des indépendances en Afrique francophone car ladite commémoration ne fait pas éloge à ces indépendances mais au néocolonialisme qui tient sous son joug l’Afrique francophone.
Toujours dans le même souci d’ingérence, Louis Michel, commissaire européen, s’avère l’illustre cerveau-moteur qui dicta la constitution de la République Démocratique du Congo. Tandis que, Obama sous une rhétorique utopique qui gave les africains d’illusions, exhorte ces derniers à tenir les rênes de leur destinée.
Paradoxalement la secrétaire d’État américaine, Hilary Clinton dans le sillage de son époux, Bill Clinton regarde de haut l’Afrique.
« L’AFRIQUE-EST-TOUJOURS-MEPRISER-ET-AVILI,les bonnes conscience humanistes de surcroit;prone un humanisme teintès d’hegemonies et,de pillages;les nouvelles dones,un reveil de panafricanisme,de nos pairs pour les etats unis d’afrique;et, non une utopie…!!!