Un être humain peut-il prendre feu spontanément et se consumer sans l’apport d’aucun autre combustible ? 

La combustion spontanée ou auto-combustion est rejetée quasi-unanimement par la communauté scientifique.

Une personne prend feu, sans raison apparente, de quoi susciter bien des interrogations.

« Sous certaines conditions un corps humain se consumera, par combustion lente, dans sa propre graisse, en provoquant peu ou aucun dégât aux objets environnants. Cette combustion n’est pas spontanée mais induite par une chaleur externe au corps »

Un court extrait de la conférence d’Antoine Bagady, chercheur au CNRS.

Alors mythe ou réalité ?

Qu’un être vivant s’entoure soudainement de flammes et ne laisse de lui qu’un tas de cendres avec juste quelques débris pour l’identifier, il y a là quelque chose de mystérieux et d’effrayant qui n’a pas manqué de fasciner les amateurs de surnaturel ou de pseudo-science.

Un corps humain est constitué en grande partie d’eau, ce qui pour les plus sceptiques restreint la possibilité de combustion spontanée humaine.Pourtant des affaires étranges nous laissent penser qu’un phénomène inexplicable est à l’origine de ces combustions spontanées. Un exemple édifiant.

Le 12 mai 1977 au soir, à Uruffe (Près de Toul 54), Ginette Kazmierczak trouve la mort dans des conditions atroces. Les pompiers en arrivant sur place découvrent un corps carbonisée, les jambes, le bassin et le bras droit intact, par contre la tête, le tronc et l’abdomen réduit en cendres. Un fait étrange intrigue les pompiers, seul le plancher sous le corps présente des marques d’incendie. Aucun indice pouvant permettre d’identifier l’origine de cette crémation n’est découvert. Le capitaine Laurain, chargé de l’enquête, doit conclure à la combustion spontanée du corps. Une vidéo pour illustrer cette étrange affaire :

  {youtube}kxOp0btd5gA{/youtube}

Je pourrais continuer à vous énumérer nombre d’affaires présentant des similitudes avec le décès de Ginette Kazmierczak.

On ne peut réfuter l’existence de ce phénomène, ce qui fait cruellement défaut, ce sont les explications scientifiques du dit phénomène.

Comment expliquer la force d’un tel brasier, en se référant à la procédure du crématorium, ou il faut des heures (sous un feu intensif) pour calciner un corps humain…

D’autres interrogations subsistent. Les victimes sont en général retrouvées en position naturelle, comme si tout s’était déroulé en une fraction de seconde…

Comment concevoir une telle chaleur de l’ordre d’environ 1650°C qui permettrait de consumer un corps humain, et le tout sans réduire en flammes l’environnement proche…

Pourquoi les victimes sont-elles incapables d’appeler à l’aide, semblant réduites au silence le plus complet…

Le débat est ouvert.

Une vidéo pour conclure

{dailymotion}x21pe4{/dailymotion}