Les femmes ont les mêmes droits que les hommes, après un siècle d’évolution positive.

Avant, elles étaient privées d’un certain nombre de droits, victimes de bien des discriminations. Le pire de tout étant qu’on a considérées les femmes comme inférieures, incapable de réflexion, de logique, de maturité, allant même les considerer comme des meubles ! Eternelles mineures, elles devaient se cantonner aux charges du foyer. Pourtant, lorsqu’elles étaient pauvres, elles étaient autant exploitées que les hommes, voire plus.

 

Aujourd’hui, fort heureusement, les choses ont évoluées. Mais, si dans les textes, les femmes ont les mêmes droits que les hommes, dans la réalité bien des inégalités subsistent : elles occupent encore majoritairement les emplois subalternes, donc moins bien payées, et parfois d’ailleurs pour un même emploi le salaire est moindre. Elles sont, plus que les hommes victimes du chômage et de la précarité, même si à l’école elles sont souvent meilleures élèves.

Et enfin, elles sont, encore aujourd’hui, souvent systématiquement écartées du pouvoir, dans les partis politiques, au Parlement, au gouvernement alors qu’elles y ont bien leur place !

 

 

Voici les grandes dates de l’histoire des droits des femmes dans notre pays :

 

1915 : Les femmes disposent de l’autorité paternelle en l’absence du mari, et pour la durée de la guerre

1920 : Loi faisant de la contraception et de l’avortement un délit pénal.

Les institutrices obtiennent l’égalité de rémunération avec les hommes.

1924 : L’enseignement secondaire est le même pour les filles que pour les garçons.

1928 : Loi instituant le congé de maternité.

1932 : Création des allocations familiales.

1936 : le gouvernement Léon Blum compte 3 femmes sous-secrétaires d’Etat.

1938 : Loi reconnaissant à la femme une « capacité juridique » restreinte : droit de témoigner,…

1941 : Le divorce est interdit pendant les 3 premières années suivant le mariage : ensuite aussi, sauf en cas de sévices graves et répétés.

Officialisation de la fête des mères.

1942 : L’avortement est considéré comme un crime contre l’Etat, passible de la peine de mort.

1944 : Une ordonnance d’Alger accorde aux femmes le droit de vote et le droit d’éligibilité. Les femmes sont admises dans les jurys d’assises.

1945 : Rétablissement du divorce aux conditions de 1908.

Loi instituant le congé maternité obligatoire et indemnisé à 50%.

34 femmes sont élues députés.

1946 : Le préambule de la Constitution pose le principe de l’égalité des droits entre hommes et femmes.

1965 : L’enseignement technique est ouvert aux filles.

Réforme du régime matrimonial de 1804 : la femme peut gérer ses biens, ouvrir un compte en banque, exercer une profession sans l’autorisation de son mari.

1967 : Loi Neurwirth autorisant la contraception : celle-ci sera remboursée en 1974 ;

1970 : La mère devient l’égale du père en matière d’autorité parentale.

1971 : Loi rendant obligatoire l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes pour un même travail.

1974 : Loi Veil autorisant l’IVG, sous certaines conditions.

1975 : Libéralisation du divorce.

1980 : Marguerite Yourcenar : première femme à l’Académie française.

1983 : Loi Roudy, qui interdit toute discrimination professionnelle en raison du sexe.

1986 : Circulaire l égalisant l’emploi féminin pour les noms de métier.

1990 : Arrêt de la Cour de Cassation condamnant le viol entre époux.

1992 : Loi réprimant les violences conjugales, et sanctionnant le harcèlement sexuel au travail.

1997 : à l’assemblée nationale : les femmes représentent moins de 11% des députés.

1999 : Réforme de la Constitution : la loi « favorise » l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.

2000 : Loi en faveur de la parité hommes/femmes en politique.

   

SITES UTILES :

La Halde : Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité : http://www.halde.fr/

CNIDFF : Centre National d’information pour les droits des femmes et des familles.

 http://www.infofemmes.com/

Il y a un CIDFF dans chaque département, endroit où on peut rencontrer un ou une juriste très rapidement.