Depuis 34 ans, Michel HERVE, le PDG d'Hervé Thermique, a su motiver ses salariés. Cette société, dont le siège social est à Joué les Tours, et qui compte 1600 salariés, est spécialiste dans le génie climatique et électrique. Depuis trois décennies, elle pratique l'autogestion, c'est à dire qu'il n'y a plus de hiérarchies à proprement parlé. Les salariés sont organisés par projets et doivent donc démontrer des compétences multiples (technicité, communication, commerciale, sociale, comptables…).
De plus, ce sont les salariés eux-mêmes qui fixent leurs objectifs mensuels et annuels. Ils s'auto-évaluent. L'entreprise fonctionne donc sans DRH.
Les augmentations de salaires se décident collectivement lors de réunions entre les représentants du personnel et les représentants employeurs. Le système fonctionne très bien et permet non seulement de motiver les salariés, mais également de les fidéliser. Les grèves sont quasi-inexistantes, ainsi que le turn-over qui frôle un taux très faible. Les salariés voient donc leur travail valorisé. Ils sont plus autonomes et responsables.
Une étude effectuée par un économiste démontre tout de même quelques inconvénients : des décisions plus lourdes, des salaires bas pour les cadres par rapport à la concurrence, et un organigramme peut-être compliqué à comprendre pour un nouveau salarié.