Après avoir vivement critiqué les manœuvres politiques de son adversaire, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy a affirmé vouloir rassembler les français, et non les différents partis politiques.

Interrogé par Patrick Poivre d'Arvor et François Bachi, il a expliqué son programme et ses propositions sur les principales interrogations des français : chômage, pouvoir d'achat, sécurité, mais aussi la situation internationale ou le statut du président et de son gouvernement, il « veut apporter des réponses précises sur tous les sujets de préoccupation des français ».


Citant l'Angleterre, ou encore l'Espagne comme exemples, Nicolas Sarkozy s'engage à amener la France au plein emploi, c'est-à-dire sous la barre des 5% de chômeurs, d'ici à 5 ans.

En outre, il a réaffirmé le travail  comme valeur centrale de son programme, et souhaite améliorer le pouvoir d'achat des français au travers de diverses mesures, mais notamment en rémunérant 25% de plus les heures supplémentaires tout en les exonérant d'impôts et de charges. Il compte aussi baisser la TVA à 5,5% pour les restaurateurs, mais aussi sur les produits écologiques, que ce soit pour les voitures ou les matériaux de constructions verts.

Sur la sécurité, il a insisté sur son intention de durcir les lois pour les multirécidivistes ainsi que pour les mineurs. Enfin, il s'est engagé à construire dans chaque région une prison de santé pour héberger les prisonniers possédants des problèmes mentaux.

D'un point de vue international, Nicolas Sarkozy désire sanctionner plus fortement l'attitude de l'Iran, relancer l'Europe tout en stoppant son élargissement et en refusant l'entrée de la Turquie, ainsi que soutenir l'Afrique démocratique. Il aspire à ce que la France « redevienne la patrie des droits de l'homme, celle qui défend ces valeurs universelles ».

Finalement, tout en étayant les points principaux de son programme, Nicolas Sarkozy a insisté de nombreuses fois sur le fait qu'il compte rassembler tous les français, et « souhaite que le débat du 2 mai soit intéressant pour les français ».