Hier, se tenait le Conseil national du Mouvement Démocrate. Celui-ci, à l’unanimité des membres présents, a décidé qu’une liste investie par le Mouvement Démocrate sera présente dans toutes les régions pour les élections régionales de 2010.

J’ai évoqué que le choix des listes autonomes préserve à court terme le positionnement du MoDem. Il faudra réaliser au moins 5% des suffrages pour pouvoir fusionner avec une liste d’alternance, donc de gauche. Ensuite, le mieux est d’obtenir 10% des suffrages pour soit se maintenir, soit pouvoir négocier en position de force.

Le Conseil national a choisi une solution qui se présente comme délicate mais pas insurmontable. Désormais, nous devons nous atteler à mettre sur pied notre projet, des programmes régionaux, à changer la perception qu’ont les Français du MoDem, et enfin à améliorer la notoriété de nos futures têtes de listes.

Concernant celles-ci, en juillet, François Bayrou annonçait vouloir l’organisation de primaires, en septembre, il revenait dessus, enfin, hier, c’est une solution médiane qui est prévue. Ainsi, les têtes de listes régionales sont proposées (et choisies selon des critères de notoriété et de reconnaissance) par le Bureau exécutif puis elles doivent être approuvées par les adhérents des régions concernées.

Lors de sa séance du 4 juillet, le Conseil national avait adopté l’idée d’une réflexion pour une désignation plus démocratique des candidats. Ainsi, par rapport aux européennes, le corps électoral chargé d’approuver les têtes de listes sera plus large, du Conseil national, nous passons aux adhérents de chaque région.

Pour ma part, le Mouvement Démocrate s’est enfermé dans un calendrier extrêmement serré et une nouvelle fois épuisant avec un Congrès début décembre à Arras, puis une campagne électorale. Pour mémoire, l’UDF avait désigné ses têtes de listes et chefs de files pour les élections régionales de mars 2004 début novembre 2003, et la réflexion sur les programmes étaient amorcés dès septembre 2003. Autant dire que nous avons déjà du retard, et l’organisation de primaires auraient alourdi notre calendrier, en ajoutant une nouvelle vague de querelles, sinon guerres, intestines.

Je sais bien que l’alternance entre des longs moments où il ne se passe rien et des séquences plus courtes où tout est concentré devient une habitude au Mouvement Démocrate. Et que cela ne constitue pas une raison pour chasser la question des primaires, et même d’amélioration de la démocratie interne.

Il faut reconnaître qu’il y a des choses que je dis avec d’autres concernant le fonctionnement et l’organisation du Mouvement Démocrate dès sa création qui commence enfin à poindre le bout du nez. Dès lors, nous devons continuer d’être exigeant à l’intérieur du mouvement afin de suivre avec intérêt la transformation d’une organisation UDF en une organisation enfin MoDem.

Jérome Charré

Hier, se tenait le Conseil national du Mouvement Démocrate. Celui-ci, à l’unanimité des membres présents, a décidé qu’une liste investie par le Mouvement Démocrate sera présente dans toutes les régions pour les élections régionales de 2010.

J’ai évoqué que le choix des listes autonomes préserve à court terme le positionnement du MoDem. Il faudra réaliser au moins 5% des suffrages pour pouvoir fusionner avec une liste d’alternance, donc de gauche. Ensuite, le mieux est d’obtenir 10% des suffrages pour soit se maintenir, soit pouvoir négocier en position de force.

Le Conseil national a choisi une solution qui se présente comme délicate mais pas insurmontable. Désormais, nous devons nous atteler à mettre sur pied notre projet, des programmes régionaux, à changer la perception qu’ont les Français du MoDem, et enfin à améliorer la notoriété de nos futures têtes de listes.

Concernant celles-ci, en juillet, François Bayrou annonçait vouloir l’organisation de primaires, en septembre, il revenait dessus, enfin, hier, c’est une solution médiane qui est prévue. Ainsi, les têtes de listes régionales sont proposées (et choisies selon des critères de notoriété et de reconnaissance) par le Bureau exécutif puis elles doivent être approuvées par les adhérents des régions concernées.

Lors de sa séance du 4 juillet, le Conseil national avait adopté l’idée d’une réflexion pour une désignation plus démocratique des candidats. Ainsi, par rapport aux européennes, le corps électoral chargé d’approuver les têtes de listes sera plus large, du Conseil national, nous passons aux adhérents de chaque région.

Pour ma part, le Mouvement Démocrate s’est enfermé dans un calendrier extrêmement serré et une nouvelle fois épuisant avec un Congrès début décembre à Arras, puis une campagne électorale. Pour mémoire, l’UDF avait désigné ses têtes de listes et chefs de files pour les élections régionales de mars 2004 début novembre 2003, et la réflexion sur les programmes étaient amorcés dès septembre 2003. Autant dire que nous avons déjà du retard, et l’organisation de primaires auraient alourdi notre calendrier, en ajoutant une nouvelle vague de querelles, sinon guerres, intestines.

Je sais bien que l’alternance entre des longs moments où il ne se passe rien et des séquences plus courtes où tout est concentré devient une habitude au Mouvement Démocrate. Et que cela ne constitue pas une raison pour chasser la question des primaires, et même d’amélioration de la démocratie interne.

Il faut reconnaître qu’il y a des choses que je dis avec d’autres concernant le fonctionnement et l’organisation du Mouvement Démocrate dès sa création qui commence enfin à poindre le bout du nez. Dès lors, nous devons continuer d’être exigeant à l’intérieur du mouvement afin de suivre avec intérêt la transformation d’une organisation UDF en une organisation enfin MoDem.

Jérome Charré