Officiellement, les résultats ne seront connus qu’aujourd’hui mais pour les organisateurs, les français ont massivement dit non à la privatisation de la Poste. Il parle de deux millions de votants.

Depuis une semaine, près de 10 000 points de vote avaient été disposés un peu partout, onze scrutins sans valeur juridique.

Les associations, syndicats et parti de gauche à l’origine de cette consultation ne s’attendaient pas à un tel afflux. Le succès populaire en tout cas n’a pas échappé au Gouvernement. Le service public, dit-il, continuera d’être assuré.

« L’entreprise publique va devenir une société anonyme avec des fonds de l’État qui vont lui permettre d’évoluer, mais les grandes missions de la Poste : importer le courrier 6j/7, se charger d’ouvrir des livrets bancaires, acheminer la presse… Bref, les points de contact vont rester donc cette évolution ne supprime pas la mission de service public que la Poste continuera à rendre », avait annoncé Xavier Darcos, ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité, sur Canal +.

Il n’y a pas de privatisation rampante, dit la majorité, mais un changement de statut rendu obligatoire par Bruxelles et la libéralisation totale du courrier en 2011.

Le PS, lui, veut transformer l’essai. Dès la mi-octobre, il déposera une proposition de loi pour fixer les modalités d’organisation d’un référendum d’initiative populaire, comme le prévoit la nouvelle Constitution…