Ca ne va pas ? Mal-être ? Troubles divers et bobos ? Eh bien qu’est-ce qui vous arrive ?

Explication :

Le cerveau humain est un organe qui comprend approximativement 30 milliards de neurones. Il est à la source de toute notre vie, que ce soit végétative, affective, motrice et intellectuelle. En fait, ce qui explique tous nos comportements à travers tous les aspects de notre vie relève à 90 % de notre subconscient.

Le subconscient conçoit, coordonne et régit toutes les fonctions organiques et végétatives. Il gouverne notre conscient dans presque tout. Notre conscient veut ceci, il désire cela … tout se passe généralement en accord avec le subconscient. Mais dans la plupart des cas, lorsque nous nous efforçons avec toute la meilleure volonté du monde d’arrêter de fumer, de manger moins, de contrôler nos phobies, nos complexes ou nos peurs, nous y arrivons difficilement. Si le subconscient n’est pas domestiqué, nous devenons à la merci d’une force puissante qui dirige notre vie.

Pourquoi ?

Le subconscient fonctionne à partir de ” programmes “, un peu comme un ordinateur. Il ” traite ” l’information à partir des idées ou croyances avec lesquelles nous l’avons nourri. La faille du subconscient est d’enregistrer toutes les informations sans vraiment en questionner la pertinence. Problème. En effet, par la répétition il absorbe tout le bagage qu’il entend sans même discriminer ce qui est néfaste pour nous. Vous pouvez faire l’analogie avec la réputation des autruches sur leur façon de se nourrir… Il exécute ensuite sans discernement son programme à partir des données qu’il a enregistrées. Par extension, nous pouvons affirmer que nous vivons dans un monde fabriqué par nos propres croyances : celles que nous avons acceptées et celles qui font l’objet d’un conditionnement familial, social et culturel.

L’enfance est une période particulièrement vulnérable au développement du subconscient. Des croyances, parfois destructrices ou handicapantes, sont alors emmagasinées et deviennent graduellement des filtres superposés et empilés parfois à des niveaux très impressionnants par lesquels tout ce qui nous parvient de l’extérieur est tamisé, avant de se matérialiser en attitudes et comportements. En définitive, l’accumulation de croyances négatives ou limitatives finit par nous amputer de notre libre-arbitre et paralyse nos efforts et notre volonté.

Cette quête permanente peut conduire à l’épuisement psychique et au burn out.

Avant j’étais parfait, maintenant je m’améliore. Est-ce que la quête de la perfection est valable ? Qui nous demande d’être parfait ? Il arrive très souvent d’aimer quelqu’un pour ce qu’il a de vulnérable. Cette vulnérabilité est touchante et vraie.

Pendant l’enfance, le cerveau est très malléable. Les perfectionnistes adhèrent à l’idée que « ce qui vaut la peine d’être fait, vaut la peine d’être bien fait ». L’information est juste, mais elle vient avec une autre information plus subtile qui porte ce message “subliminal” : « Si tu es parfait, papa, maman pourront t’aimer ».

Les enfants se nourrissent davantage d’amour que de nourriture. Leur besoin de se faire aimer est tel, qu’ils développeront des qualités de manière à combler ce besoin. Il faut dire que génétiquement, c’est la condition de survie du nourrisson et du jeune enfant, dont toute l’attitude instinctive vise à obtenir les soins et le nourrissage (après c’est pour l’argent de poche et le scooter )

Certains individus développent une obsession de la perfection. Les gens faisant des « burnout » et dépressions sont généralement extrêmement perfectionnistes.

Nous accordons actuellement beaucoup de valeur à ce que nous faisons, à ce que nous possédons mais très peu à ce qui nous sommes. Voilà pourquoi, il faut sans cesse « s’améliorer », particulièrement sous la pression des restructurations professionnelles.

Cette quête, qui confine à la fuite en avant au détriment des fondements essentiels d’un être humain : lui, son existence, conduit à l’épuisement profond.

Ils concluent alors d’eux-même qu’il faut cesser de s’épuiser à la poursuite d’un but continuellement décalé à cause d’exigences encore plus grandes et d’échéanciers de plus en plus serrés.

Cela ne nourrit plus l’être mais le vide. Il ne s’agit plus de challenge stimulant mais de galère stérile.

Le corps se fatigue et multiplie les signaux : le sommeil n’est plus réparateur, la digestion se fait mal, la respiration devient superficielle, la libido dégringole.

L’un ou l’autre de ces signaux, enclenchera le suivant, et ainsi de suite. Effet boule de neige. Généralement les perfectionnistes ignorent ces signaux, trop occupés à la poursuite de leurs idéaux, trop prisonniers des pressions.

Comme disait Marc Fisher : « il nous faut refaire notre propre éducation. Lorsque je suis en séance d’accompagnement téléphonique, ou de sophro-relaxation, et qu’un client se détend, apprend à rire de lui-même et se sent heureux, je lui fais la réflexion suivante : n’est-ce pas un petit moment de grande perfection que nous sommes en train de vivre maintenant ?"

Nous sommes sortis de la course effrenée pour entrer dans l’action du cœur. Le cœur est beaucoup plus intelligent que la tête. Le cœur nous rend plus proches de qui nous sommes vraiment.

L’action du cœur au quotidien guérit le corps en secrétant de l’endorphine et peut amener des résultats absolument fantastiques dans tous les aspects de la vie.

Les gens qui nous aiment, nous aiment plus présents, plus relaxes, plus vrais.

Je vous invite tout simplement à un moment de réflexion : qu’est-ce qui s’est passé la dernière fois que vous avez été vraiment bien ? Cette quête de perfection n’était-elle pas en veilleuse ? N’étiez-vous pas simplement, vous-même ?