C’est aujourd’hui l’anniversaire de la faillite de Lehman Brothers. Après le 11 septembre, on n’a rien d’autre à fêter ? Qu’il soit indispensable de nous rappeler la crise, ses causes et bientôt le Gvain – puisque malgré les rodomontades de notre Président qui menace de la chaise vide, il ne se décidera que de la broutille ou des effets de la communication-.

        Mais surgit un doute qui mérite d’être éclairci. Peut-être n’ai-je pas suivi avec assez d’attention le verbatim de la crise, mais alors je ne dois pas être le seul. Et il se trouvera parmi nous un spécialiste en économie, un reporter vigilant pour infirmer ou confirmer ce qui suit.

        Il est un pays, immense mais si peu peuplé, et par nos ancêtres en sus où la crise n’a pas sévi. Comment se fait-il que nos banques, voracité oblige, n’aient pas retenu le modèle ? Des sous-developpés bancaires, des froussards ou des prudents qui se sont contentés de leur qualité de vie ? A moins que ce ne soit un manque chronique de traders ?

        Toujours est-il que ce pays, le Canada, qui contribua ensuite à l’aide mondiale, n’a pas été affecté par la crise. Avait-il déjà mis en place les régulations après lesquelles on va courir à Piitsburg ?

        Ce qui paraît le plus navrant est que l’on nous a expliqué que la Grande-Bretagne, c’était pire. L’Allemagne aussi. Et de passer l’UE en revue. Mais du modèle canadien, point. Le modèle français avec ses pertes bien nationalisées et les futurs bénéfs bien re-privatisés, oui, à longueur de JT.

        Si ce qui précède à un fond, et même plus de vérité, on doit en déduire que l’information est biaisée et les journalistes en charge de nous l’apporter approchent de la famille des béni-oui-oui du temps du Ministère de l’Information.

        Qu’il serait bon d’avoir tort !