L’emprunt transfiguré.
Le chanoine de Latran vient de nous offrir – (soyez indulgents ! et les indulgences, ça se vend) un nouveau chapitre de sa bible.
Où allons-nous pouvoir le placer ? Car deux événements peuvent être référents : la Transfiguration et la Trinité.
Beaucoup ont déjà tranché, alors que des gloses s’imposent (la glose n’est pas un impôt).
Examinons la Transfiguration. Jésus sur le Mont Tabor fait apparaître Elie et Moïse à ses apôtres Pierre, Jacques et Jean. La patristique nous autorise à imaginer cette métamorphose sur le perron de l’Elysée, le sourire du prophète Rocard et le sourcil d’Alain. En route vers les miracles. Le premier étant de convaincre des ouailles souffreteuses d’emplir le corbillon de la quête. Pour les autres attendre le denier du culte en novembre.
Dieu vous le rendra, mais à quel taux ?
Sinon, il faut croire à la Trinité. François, la colombe de Matignon s’est fait pigeonner. C’est sa nouvelle croix. Dieu en majesté a multiplié les premiers ministres. Cette fois, le mystère est éventé, il faut donc le classer parmi les miracles, par pure bonté politique.Tout l’aréopage ministériel est-il incapable au point de ne pas avoir la moindre idée pour le gaspillage de cet emprunt ? Que font les archanges énarques sis à l’Elysée ? N’est-il pas allé chercher à Rome un nouvel évangéliste ? La base orante aimerait du travail, voire la multiplication des euros ? Elle n’aura que la dette, abondante, généreuse qu’elle pourra enseigner et transmettre aux générations à venir. Ce n’est pas le tout mes frères, va falloir béatifier les moines de Tibéhirine Et encore plus universel, on espère 2 milliards de fidèles à la cérémonie, devrai-je officier à la sanctification de l’Immortel Michaël.