L'hémicycle en ébullition !!

CHRISTINE ALBANEL a provoqué l'étincelle, d'un verbiage haut en couleur et indigne d'un Ministre de la Culture.

« La caricature affreuse qui consiste à présenter cette haute autorité, composée de magistrats, comme une sorte d'antenne de la GESTAPO, est particulièrement ridicule. Vous présentez cette haute autorité comme une instance policière, dangereuse et qui veut s'attaquer aux libertés. C'est honteux ».

Le dérapage semble être monnaie courante au gouvernement. Un projet de loi qui est en pleine contradiction avec le plan « France NUMERIQUE 2012 ». CHRISTINE ALBANEL surenchérit en affirmant :

« L'accès à Internet n'est pas un droit fondamental, tout juste une commodité ».


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La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) s'oppose farouchement au projet « CREATION ET INTERNET ». Des points de procédure portent atteinte aux libertés individuelles, par le biais d'un risque de surveillance individualisée abusive. Pour en savoir plus sur les points contestés et contestables, je vous propose la lecture de ce rapport édifiant, à vous de juger.

De son coté, JACQUES ATTALI n'est pas en reste :

« Cette loi sera sans doute votée, car elle est le pitoyable résultat d'une connivence passagère, entre des hommes politiques, de droite comme de gauche, toujours soucieux de s'attirer les bonnes grâces d'artistes vieillissants et des chefs d'entreprise, bien content de protéger leurs profits sans rien changer à leurs habitudes ».

Le reste de l'analyse de JACQUES ATTALI ne manque pas de piquant, ni de clairvoyance.

ALAIN BAZOT, Président de l'Union Fédérale des Consommateurs (UFC) partage les mêmes opinions. Cette loi porte atteinte à bon nombre de principes fondamentaux, une brève interview pour vous apporter des précisions.

Les internautes sont-ils responsables de l'effondrement de l'industrie du disque ?

De vouloir affirmer que le « piratage » est cause de tous les maux est preuve du manque total de discernement du gouvernement. De vouloir affirmer que cette loi profitera aux artistes est révélateur de cette politique commune d'un clientélisme à la solde des majors.