FRANCOIS MITTERRAND, MA MORT DE TOUS LES JOURS.
Un ouvrage paru aux éditions TELEMAQUE où l'auteur laisse François Mitterrand revisiter sa propre vie sous l'angle de la mort.
LEO PITTE est âgé de 22 ans, le huit janvier 1996, jour de la mort de l'ancien Président de la République.
Qui est LEO PITTE ?
Professeur d'histoire, diplômé de l'Ecole des hautes études en sciences sociales. A l'origine l'auteur se dirigeait vers une thèse sur l'utilisation de la maladie en politique. Au final un roman saisissant, véritable carnet intime de la relation quotidienne de François Mitterrand avec la maladie, puis la mort. Un récit fascinant mêlant faits historiques (…).
Depuis sa dernière demeure, à JARNAC , Mitterrand en grand féru de littérature, doit apprécier l'ouvrage de LEO PITTE. A ce titre je vous offre une pensée de l'ancien chef de l'Etat, préfaçant l'ouvrage de Marie de Hennezel : LA MORT INTIME.
« Comment mourir ? Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s'en détourne. Des civilisations, avant nous, regardaient la mort en face. Elles dessinaient pour la communauté et pour chacun le chemin du passage. Jamais peut-être le rapport à la mort n'a été si pauvre qu'en ces temps de sécheresse spirituelle où les hommes, pressés d'exister, paraissent éluder le mystère. »
Finalement cet ouvrage a le grand mérite de nous faire découvrir une tout autre facette de l'ancien Président de la République. De la perte méconnue, de son premier enfant, PASCAL, né en 1945 et décédé à l'âge de deux mois, aux derniers jours de son existence. Un coté intimiste, sans jamais tomber dans le piège de la surenchère. Un court extrait de l'ouvrage :
« L'autre soir, Jean-Christophe est venu me voir. Il m'a demandé : « Comment ça va papa ? » Je lui ai répondu : « Mon fils, j'ai mal comme un chien… ». Je ne suis pas sûr de revoir Jean-Christophe avant de mourir, mais s'il revient au moment où j'écris ce texte, je lui dirais qu'il n'existe pas assez de chiens au monde pour hurler aussi fort que je souffre ».
J'espère que ce court article vous donnera l'envie de découvrir cet ouvrage, qui est une réelle surprise et que je ne peux que m'empresser de vous recommander.
Ah… si [b]François Mitterrand[/b] était là…
Qu’est ce qu’il verrait ?
[i]- Un régime de Quinquennat Présidentiel excessivement dangereux et antidémocratique !
– Une France coupée entre riches, moins riches, précaires, pauvres !
– Un Parti Socialiste entrain de se déchirer sur tous les plans !
– Des femmes et hommes politiques soucieux du « mieux paraître » alors que tant d’entre nous ont du mal à vivre !
– Une classe politique à la déroute face à la crise financière, bancaire, économique, boursière mondiale ![/i]
[i]- Des milliers de malheureux jetés à la rue, des milliers de mal logés, des milliers de non logés ![/i]
Et, que se dirait-il ?
[i][b]« J’ai sans doute commis des erreurs, qui ont conduit la France dans cet état lamentable… J’ai certainement été trop ambitieux en matière économique, voulant les nationalisations… Mais, je n’ai jamais voulu que le PS se déchire… Je n’ai jamais voulu ce divorce sans consentement mutuel… Je n’ai jamais voulu ce retour aux pratiques du passé consistant à contrôlé la télévision publique… »[/b][/i]…
[i][b]« Ah ! Pauvre France »[/b][/i], s’écrierait-il avant de hurler : [b][i]« Je suis Dieu, mais, je suis votre Tonton, puisqu’on m’a appelé ainsi ! Je vois tout, j’entends tout, je sens tout… »[/i][/b]…
Mais, au fait… et si [b]François Mitterrand[/b] voyait tout de l’autre monde invisible, il en aurait des choses à dire à ses compagnons que sont [b]Charles de Gaulle[/b], [b]Georges Pompidou[/b], [b]Pierre Mendès-France[/b]…
[b][i]Alors, Mesdames, Messieurs nos Élu(e)s, nos Gouvernant(e)s, il est temps de remettre la France dans le droit chemin, car « Dieu », qui nous a fait 101 propositions, voit tout ![/i][/b]
pauvre France
Le droit chemin est parsemé d’embuches !!
La lutte pour le pouvoir au détriment du citoyen, en quelque sorte le devise politique à la mode.
Cette année s’annonce sous de trés mauvaise augure, un taux record de chômage, la seule entreprise à la hausse sera le pôle emploi !
Amitiés
[i][b]C’est pour cela, Michel, qu’il est urgent de rétablir le Régime de Septennat Présidentiel, mais uniquement par la voie référendaire…
Il faut tout de même signaler que François Mitterrand était hostile au Quinquennat Présidentiel !
Je regrette cette période, ce, malgré toutes les graves erreurs commises… La France allait beaucoup mieux, et, les citoyens étaient écoutés !
Amitiés,
Dominique[/b][/i]
bonjour Dominique
Le quinquennat toujours d’actualité..
Le premier fautif reste la classe politique, de gauche ou de droite, qui a laissé le pays s’enfoncer dans le marasme le plus profond, aprés une longue période d’immobilisme. Maintenant nous payons les pots cassés, et au vu de la situation économique mondiale, la crise risque bien de perdurer un long moment, sans tomber dans le pessimisme.
Amitiés
Michel
Mythe errant
Je n’arrive pas a comprendre que l’on puisse avoir aujourd’hui encore une quelconque admiration pour un homme qui, a la lumière de son histoire, apparaît comme un être froid et calculateur prêt a renoncer a toute forme de décence morale pour obtenir ce qu’il souhaite, rester au pouvoir. Quitte, puisqu’on évoque sa maladie, a mentir sur son état de santé. Mitterrand et Chirac ont été une catastrophe pour la France, une catastrophe qui aura durée 26 longues années. Derrière ce que certains prenaient pour du charisme, derrière cette attitude paternaliste soigneusement étudiée pour influencer les gens les plus simples, se cachait de petites ambitions mégalomanes doublées d’une incompétence économique avérée. Mais ce n’est rien en comparaison de la responsabilité qui lui incombe dans la genèse du génocide rwandais, un génocide « pas trop important » d’après lui. Cette responsabilité, il tentera par la suite de la minimiser en parlant de double génocide, comme si, la encore, l’identité des victimes et des coupables était sans importance, qu’il était dans la nature de ses peuples de s’entretuer. Rien d’étonnant en réalité de la part d’un homme qui a manifesté contre les métèques. Beaucoup de socialistes de cette génération ont une image biaisée de Mitterrand, sans doute parce qu’ils conservent dans leurs esprits l’espoir qu’il a su incarner, sans doute également parce que l’abondante littérature dont il fait l’objet ne fournit qu’une seule version des choses, la sienne. En cela, c’était quelqu’un de remarquable.
En novembre 1980 j’entrai au pari socialiste pour soutenir François Mitterrand, naïf j’ai passé 10 ans à me former politiquement, à faire des stages organisés par le parti, à comprendre, pour arriver à réalisé que le Mitterrandisme était un organisation sans grand intérêt pour les français… Un esprit ambitieux et un comportement peu clair parmi les responsables… J’ai senti monter en moi durant les dernières années un sentiment de dégoût. Il s’en est fallut de peu que j’en fasse une maladie. Je me suis senti humilié laissé pour compte. Ce n’est aujourd’hui plus qu’un mauvais souvenir.
Les organisations politiques ne sont plus adaptés à notre époque. Elles coûtent trop cher au pays. Les moyens électroniques doivent nous permettre de gérer notre pays plus justement. Peut-on dire que les politiques ont remplacé les mafieux ? peut-être pas… Il existe aujourd’hui une association ( partisociab ) à but non lucratif. Ce type d’association pourrait remplacer les intéressés de l’argent, les carriéristes et ceci grâce à l’informatique et au désintéressement, plus d’efficacité à moindre coût. Il faut gagner sa vie, mais une vie sans engagement bénévole est incomplète.