En 2009, 7400 places en médecine sont à pourvoir à l’issue du concours de fin de 1ère année, soit 15% des inscrits ! Chaque année, les étudiants ayant été recalés au concours se voient réorientés. Oublié leur rêve de devenir un jour médecin…d’autres se battent et partent s’exiler à l’étranger, comme ici, à la faculté de médecine de Zagreb, en Croatie...
Devenir médecin! Telle est la vocation de ce groupe d'étudiants français partis étudier à la Medical School of Zagreb, en Croatie. Bien souvent, ces étudiants se sont décidé à partir après leur échec au concours de PCEM1, cherchant coûte que coûte un moyen de se former pour leur futur métier qui leur tiens tellement à coeur. C'est ce que la cette faculté propose.
Un cursus de qualité.
La Medical School of Zagreb accueille chaque année près de 50 étudiants étrangers dans son programme d'enseignement en anglais, celui-ci jouissant d'une réputation grandissante à mesure que les promotions enflent. Pour nos étudiants français, la faculté benéficie d'atouts non négligeables: un cursus complet aligné sur les normes européennes en vigueur, des professeurs compétents, disponibles, et à l'écoute de l'étudiant, l'enseignement en anglais calqué sur le modèle anglo-saxon performant, une reconnaissance ainsi que des relations internationnales, et surtout la possibilité de rentabiliser sa première année de médecine en passant directement en deuxième année, sous réserve de bons résultats au concours…Selon les étudiants, il est très appréciable de pouvoir parler aux professeurs quand on en a besoin, et même de le rencontrer en dehors des cours, chose inconnue du système français à cause des effectifs considérables. De plus, le cursus médical prépare, si l'étudiant le souhaite, l'examen de l'USMLE permettant de se spécialiser aux Etats-Unis, voie la plus souvent empreintée par les étudiants américains pour ensuite rentrer exercer leur profession dans leur pays. Les hopitaux sont en grande partie neufs, en rénovation, ou en construction, et le matériel de pointe est présent à l'instar des hopitaux européens. En ce qui concerne la vie a Zagreb, elle est paisible, dans une ville vivante à l'histoire riche, et ou le coût de la vie est très abordable pour un étudiant.
Une formation qui a un prix.
Cependant, la Medical School of Zagreb possède aussi ses inconvénients, comme le problème de la langue, car si dans au sein de la faculté tout le monde parle anglais, la relation avec le patient est grandement amoindrie du fait de cette barrière linguistique. Selon les étudiants, l'apprentissange de la langue n'est pas insurmontable, et on réussi tout de même à établir un contact réel avec les patients qui sont ravie de rencontrer des étudiants venant de contrées étrangères, et sont donc pour la plupart très réceptifs. Des cours de croate sont d'ailleurs dispensés et sont compris dans le cursus.
Autre inconvénient qui s'avère être le plus rédhibitoire, le prix de la scolarité s'élève à 7000€ par année. Cependant, comparé aux frais exigés aux Etats-Unis, dépassant parfois les 20 000$, tout est relatif mais il est vrai pas à porté de toutes les bourses.
A ajouter à cela la difficulté émanant de l'enseignement, qui ne garantie pas la réussite de tout les étudiants. Les cours sont intenses, mettent à l'épreuve la mémoire et surtout la compréhension, ce qui demande un travail soutenu et une grande assiduité comme il se doit. Certains étudiants abandonnent après plusieurs échecs à certains examen.
Qu'est ce qui motive donc ces étudiants a partir en Croatie?
Le choix des français n'est plus à justifier, et les américains, anglais, suédois…rejoignent ce programme pour la simple et bonne raison que l'enseignement est de qualité, et que, pour certains, ils font partie de la diaspora croate. Le choix économique n'est pas à omettre, car si les frais s'élèvent à 7000€, cela permet d'échapper néanmoins aux tarifs plus élevés imposés par les facultés américaines.
Du côté des français, il ne s'agit surtout pas "d'acheter son diplôme" comme se plaisent à dire certains détracteurs, mais plutôt d'un investissement conséquent dans une formation de qualité à vocation internationnale, leur permettant par la suite d'exercer leur métier dans les meilleures conditions.
Le retour en France où accentuation de la crise?
L'hypothèse du retour en France est la plus présente chez les français, car si la Croatie ne fait pas encore partie de l'UE, elle est néanmoins en bonne voie (entrée prévue fin 2009/début 2010), et la reconnaissance du diplôme serait alors garantie entre les membres de l'UE, sous réserve de changement d'ici là.
Celà dit, certains n'hésitent pas à confesser qu'ils s'installeraient bien à l'étrangers, au Etats-Unis, Canada, ou les opportunité sont bein plus nombreuses qu'en France où, malgré un système de santé performant, la reconnaissance est fastidieuse, et les salaires très variables en ce qui concerne les étrangers. L'entrée prochaine de la Croatie dans l'UE permettra sans doute d'y voir un peu plus clair dans ce domaine.
De plus, il est à noter que le départ d'étudiants vers l'étrangers est une méthode de plus en plus en vogue de nos jours, et ce n'est pas la faible augmentation du numerus clausus chaque année qui fera renverser la vapeur, sachant que la France commence à suffoquer de son manque de médecin, et que certains services fonctionnent grâce aux étrangers souvent sous-payés.
Il est ainsi domage de constater une fuite d'étudiants en médecine rejetés par le système de leur propre pays, sans garantie de retour, alors que le manque de médecin commence cruellement à se faire sentir et qu'il s'aggravera encore durant les prochaines années.
Néanmoins, le principal pour ces étudiants français de la Medical School of Zagreb est d'avoir réussi le pari de trouver un moyen de réaliser leur rêve, de travailler dans des conditions optimales dans un environement propice aux études de haut niveau, entourés par un personnel d'enseignement et de recherche de qualité, le tout dans une "double-langue", anglais et croate, qui au final leur donnera entière satisfaction, et laissera dans leur mémoire le souvenir d'une expérience uniqueà l'issue méritée.
Site Medical School of Zagreb: http://cms.mef.hr/eng/
Bonsoir
j’espère que votre « billet » sera lu et commenté, il est très intéressant. Voir que les
futurs médecins partent à l’étranger pour apprendre leur profession, c’est un comble!!!!
Courage
Merci
A la vue de la situation actuelle en France, concernant le manque de médecin, on est en droit de se demander où se trouve la fracture…dans tout les sens du terme:)
Merci encore!
Doctors french’ment nuls ici, mais bon pour l’anglobalisation !
>
Avec l’anglais …les « french doctors » sauront mieux se vendre, pour sûr !
Ils se retrouveront en formation avec des étudiants palestiniens, afghans, rouandais, etc. qui les accueilleront à bras ouverts dans l’hôpital qu’ils auront ouvert chez eux après échec au concours …d’anglais !
Bonjour l’Europe ! A bientôt. Js.
Doctors french’ment nuls ici, mais bon pour l’anglobalisation !
Qui se souvient des infirmières espagnoles (qui avaient aussi raté leur examen chez elles) : trois semaines de langue française et ça fait de la main-d’oeuvre pas chère. Où sont-elles ? Toutes revenues en Espagne (nostalgie, quand tu nous tiens…) avec une formation « européenne » et elles raflent les postes à leurs consoeurs qui, elles, avaient réussi l’examen !
Nous avons besoin d’une identité européenne, ça ne passera pas par le modèle anglo-saxon ! les « Latins » et les « Slaves » sauront réagir …au fait, c’est bientôt les élections ?
Aux urnes Citoyens ! Choisissons une langue commune neutre pour respecter chaque culture.
A bientôt. Js.
Au fait, ils avait raté l’examen, en France ? Ils étaient
trop nuls en médecine ? C’est pas grave, la Croatie a des
promotions qui enflent, ils nous enverront les anglophones trop nuls en médecine pour aller lécher les bottes des angles-aux-saxons, ils s’entraîneront sur la viande française dans les quelques hôpitaux « performants » que nous leur auront laissés comme terrain de jeu.
Bonjour l’Europe ! Js.
Et les chauffeurs de bus polonais formés en anglais dans des cars britanniques, embauchés par des Polonais pour transporter les pèlerins à Lourdes… –> dans le fossé ou sur le dos !
Bonjour l’Europe !
La mondialisation libérale capitaliste financiarisée fait n’importe quoi.
Nous avons besoin d’une identité européenne, ça ne passera pas par le modèle anglo-saxon ! les « Latins » et les « Slaves » sauront réagir …au fait, c’est bientôt les élections ?
Aux urnes Citoyens ! Choisissons une langue commune neutre pour respecter chaque culture.
Avec l’anglais …les « french doctors » sauront mieux se vendre, pour sûr !
Ils se retrouveront en formation avec des étudiants palestiniens, afghans, rouandais, etc. qui les accueilleront à bras ouverts dans l’hôpital qu’ils auront ouvert chez eux après échec au concours …d’anglais !
Et comme l’Occident se sera à nouveau fait peur avec le terrorisme (Vatican contre la Mecque ou autre ânerie du genre), ils se prendront nos bombes sur la tronche.
Voilà, on recycle.
Pardon, commentaire annoncé « trop court » (!), décousu, recollé…
Nous avons besoin d’une identité européenne, ça ne passera pas par le modèle anglo-saxon ! les « Latins » et les « Slaves » sauront réagir …au fait, c’est bientôt les élections ?
Aux urnes Citoyens ! Choisissons une langue commune neutre pour respecter chaque culture.
A bientôt. Js.
rponse
[quote]
Au fait, ils avait raté l’examen, en France ? Ils étaient
trop nuls en médecine ? C’est pas grave, la Croatie a des
promotions qui enflent, ils nous enverront les anglophones trop nuls en médecine pour aller lécher les bottes des angles-aux-saxons, ils s’entraîneront sur la viande française dans les quelques hôpitaux « performants » que nous leur auront laissés comme terrain de jeu.
Bonjour l’Europe ! Js. [/quote]
Ils avaient raté la PREMIERE ANNEE.
Quand il y a 8 ans d’étude ce n’est pas la première année qui fait la différence…
S’ils avaient raté à la fin des études, ok, mais là c’est un pourcentage des meilleurs de premiere année qui passe…
Comme les meilleurs en CM1 c’est pas forcément ceux qui finissent le lycée…
Article interessant, je ne m’abaisserai par contre pas à repondre à toutes les preuves d’ imbécilité étalées par ce cher Jorgos, ( d’ailleurs ça sonne très français ça mon con, pour un mec qui se la joue chauvin 😉
Ah si juste une chose: apparemment tu n’as pas compris que les étudiants français qui effectuaient leurs études là bas parlent évidemment le français, alors comparer leur retour éventuel en France avec celui des infirmières espagnoles ne parlant pas ou à peine la langue est tout bonnement ridicule. Cela prouve bien que finalement ta capacité de raisonnement est tout bonnement très limitée, donnant au final à tes arguments une portée plus que pitoyable.
Au plaisir de rire à nouveau de ta bétise,
le bel éphèbe.
Oui, ces commentaires sont bien tristes et regrettables.
Je suis moi meme a la faculte de Zagreb en 3eme annee. Apres avoir eu mon bac S spe maths mention bien puis 280 places d’avance sur le dernier pris en medecine en doublant au 1er quadrimestre, je me suis retrouve declasse de qq places pour diverses raisons personelles+blessures au 2nd quadrimestre (et triplement refuse). Je ne suis malheureusement pas le seul a avoir eu un tel parcours ici et quand je lis de telles idioties avec un style pseudo intellectuel si pretentieux… bah… j’ai envie de dire » Et connard, tu suces? »
Moi je suis mitigé…
L’apprentissage de la médecine demande des qualités de mémorisation exceptionnelles…
Quand on a loupé deux fois la P1 c’est peut-être qu’on n’a pas assez de mémoire pour absorber toutes les connaissances que doit accumuler un médecin…
De plus je ne connais pas le niveau des professeurs de médecine en Croatie…
Comment cela se passe-t’il ? il y a un concours ou ils prennent tous les inscrits dans l’année supérieure du moment qu’ils ont la moyenne et qu’ils ont payés les 7000 euros ?
Ne soyez pas vexé par ces questions, je suis juste inquiet de savoir si ces médecins qui vont peut-être revenir en France sont bien formés…
Bonjour
Merci pour vos commentaires à tous, même les plus virulents, même les idiots bénéficient du droit d’expression…
Sachez que cela fait déjà un bout de temps qu’une partie des médecins travaillant en milieu hospitalier en France sont d’origine étrangère, ou ont été formés à l’étranger…au dernières nouvelles, la qualité des soin n’a jamais été entachée par la venue de ces médecins qui, pour la plupart, sont des pièces maîtresses dans le bon fonctionnements de certains services.
De plus, le système français n’est pas un système « étalon », qui permet de juger si tel ou tel autre médecin est apte à pratiquer la médecine! Imaginez un médecin ayant échoué en France, mais réussi à Harvard…AH! préjugés!
De plus en suivant votre logique, Mr Buzz, tout les médecin ne passant pas P1 ne seront pas apte à être médecin…parce que vous croyez qu’un prix nobel formé aux Etats-Unis, qui n’a pas passer P1, est incapable? Comment jugez vous la qualité de telle ou telle formation médicale? Au pays de formation? Grave erreur, car… encore des préjugés!
Sachez aussi que certains pays, comme la Croatie, forment d’excellents médecins parce qu’ils sont au même niveau que d’autres pays européens, comme par exemple, la Belgique, pourtant personne ne s’inquièterait de la venue de médecins Belge en France? Vous avez dit préjugés…
[i] »Quel prestige d’avoir été formé en France et pas en Roumanie! »
« Ouf! un peu plus et ce médecin ukrainien allait me soigner! »[/i]
Certes, vous êtes en droit de vous inquiéter, mais PAS de la venue de ces médecins, mais plutôt de ce qui a entraîné le départ de ces étudiants, la racine du débat.
Les médecins français sont pour la plupart très bon, mais qui peut comparer un très bon médecin français à un très bon médecin polonais…les 2 sont bons, lequel choisiriez vous?
C’est bien dommage, car je décelle une lueur de nombrilisme désagréable témoignant d’une faible ouverture d’esprit dans certains commentaires.
Bien à vous tous, et bonne lecture.
LeoG11
RE-
Dernière chose, pour parfaire mon ironie, qu’elle doit être la condition de santé de la population de ces pays!!!
[i] »Pauvres croates, ils se font soigner par des médecins croates…les malheureux! »[/i]
Les croates ne se plaignent pas plus de leurs médecins croate, que les français de leur médecins français…
Bref 🙂
@ LEoG11
Merci pour vos renseignements toutefois vous n’avez pas répondu à la question la plus importante : est-ce qu’en croatie on vous laisse passer dans les années supérieures seulement si vous avez la moyenne et payés les 7000 euros ? Y a t’il des concours et si oui quel est le pourcentage d’admis ?
« même les idiots bénéficient du droit d’expression… »
Si c’est pour moi sachez que moi au moins j’ai réussi ma P1… ;D
« Sachez que cela fait déjà un bout de temps qu’une partie des médecins travaillant en milieu hospitalier en France sont d’origine étrangère, ou ont été formés à l’étranger…au dernières nouvelles, la qualité des soin n’a jamais été entachée par la venue de ces médecins qui, pour la plupart, sont des pièces maîtresses dans le bon fonctionnements de certains services. »
Ils viennent faire le nombre c’est évident… Après pour la qualité je ne peux pas juger, il y a des bons et des moins bon partout mais il serait pratique de connaître les proportions selon les pays formateurs…
« Imaginez un médecin ayant échoué en France, mais réussi à Harvard…AH! préjugés! »
Et oui mais Harvard et la Croatie ce n’est pas pareil, la différence est qu’à Harvard on recrute les meilleurs professeurs…
« parce que vous croyez qu’un prix nobel formé aux Etats-Unis, qui n’a pas passer P1, est incapable? »
Là encore les USA et la Croatie ce n’est pas la même chose, il faut des moyens financiers importants pour accueillir les étudiants en stage, les former, leur enseigner la pratique des derniers outils technologiques…
« mais plutôt de ce qui a entraîné le départ de ces étudiants, la racine du débat. »
Le double échec en P1 tout simplement…
« Les médecins français sont pour la plupart très bon, mais qui peut comparer un très bon médecin français à un très bon médecin polonais…les 2 sont bons, lequel choisiriez vous? »
Les riches cliniques du Moyen-Orient ou de Russie viennent recruter des médecins en France, gage de formation de qualité, et non en Pologne ou en Croatie, pays pourtant plus proches…
« »Pauvres croates, ils se font soigner par des médecins croates…les malheureux! » »
Je constate aussi que les personnes qui ont les moyens quittent leur pays pour venir se faire opérer en France ou aux Etats-Unis, je parle notamment des grands sportifs ou des chefs d’Etat des pays d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient, ou d’Europe de l’Est…
Ceci dit je serais ravi de travailler avec vous dans quelques années si vous retourné au pays natal ! Bonne continuation !
RE :
Sachez que dans la plupart des facultés de médecine d’Europe il n’existe pas de concours.
La moyenne sert à passer.
La première année de médecine ne veut quasiment rien dire.
Comment tu peux juger quelqu’un d’à peine 18ans qui vient de partir de chez parents, loin de chez lui pour aller à la faculté.
Cela demande de l’adaptation, non seulement de la mémoire.
Se retrouver seul pour la première fois dans son appartement, ce n’est pas chose facile.
C’est pourquoi la première année est la plus souvent redoublée, même dans les facultés où ils ne demandent que la moyenne pour réussir.
Comme Thanh,
Je suis moi aussi étudiant en médecine à Zagreb.
J’ai trouvé l’article très juste.
Tout y est.
Merci!
[i]Pour Buzz:
Ici,
Le taux de redoublement [u]chez les ancien P1[/u] français est de 30% (environs)
Les admissions sont sur dossier.
Il n’y a pas de moyenne, il faut valider [u]toutes[/u] ses matières de l’année pour passer dans l’année d’après.
[/i]
Cordialement,
Gaël.
« Cela demande de l’adaptation, non seulement de la mémoire.
Se retrouver seul pour la première fois dans son appartement, ce n’est pas chose facile. »
L’exercice de la médecine aussi demande de l’adaptation.
Quand vous vous retrouverez seul face à un patient comment vous ferez ?
Si en 2 ans vous n’avez pas su vous adapter, c’est qu’il y a un problème d’adaptation qui peut être préjudiciable pour l’exercice de votre futur métier…
Tout cela ne sont pas des excuses recevables…
La P1 ce n’est rien comparé aux connaissances que vous devez accumuler pour l’externat !
Si vous avez échoué la P1 deux fois (j’exclue bien sûr les échecs dus aux accidents, maladies) je doute de vos capacités à enregistrer toutes les informations que doit enregistrer obligatoirement un médecin pour la sécurité des patients…
Les médecins ont peu droit à l’erreur, avoir la moyenne est loin de justifier un diplôme…
En fait ce qui me dérange le plus ce n’est pas que vous soyez formez ailleurs, mais que vous insistiez pour faire le métier après de multiples échecs en France…
RE :
Comment peux-tu comparer ce que tu es à 18ans et ce que tu seras à 25ans ?
Les gens qui entrent en fac de médecine sont encore des ados.
Toi qui a réussi ta P1, tu devrais savoir qu’on est pas fini d’être formé dans la tête avant 20-25ans… Tu peux pas reprocher à un gamin d’être un gamin !
De plus, en France, c’est un concours par ville. Suivant la ville le dernier pris aura peut être moins de connaissance que le premier recalé d’une autre faculté.
Dans les autres pays, ça marche pas par concours, et ils ne sont pas plus mauvais.
Tant qu’ils réussissent tous les modules, ils ont les compétences.
A Gaël :
Merci pour les infos…
Mais pour valider une matière il faut bien un seuil de notes ?
« Comment peux-tu comparer ce que tu es à 18ans et ce que tu seras à 25ans ?
Les gens qui entrent en fac de médecine sont encore des ados.
Toi qui a réussi ta P1, tu devrais savoir qu’on est pas fini d’être formé dans la tête avant 20-25ans… Tu peux pas reprocher à un gamin d’être un gamin ! »
Je pensais que l’adolescence se terminait vers 16-17 ans…
Si vous n’avez pas été assez mature à 18ans, âge de la majorité, je pense pas qu’il y aura un changement d’ici vos 25 ans…
A 18 ans je suis désolé on n’est plus un gamin !
Oui.
Oui, il y a bien un seul… De 70%.
On est loin de l’étudiant français, que s’il travaille pas une partie peut se renforcer sur une autre… Si tu fais l’impasse sur l’oeil pour travailler le rein, tu feras quoi qd un patient se présentera avec un problème oculaire ?
« Oui, il y a bien un seul… De 70%.
On est loin de l’étudiant français, que s’il travaille pas une partie peut se renforcer sur une autre… Si tu fais l’impasse sur l’oeil pour travailler le rein, tu feras quoi qd un patient se présentera avec un problème oculaire ? »
ARCHI-FAUX !
Nous devons valider tous les modules indépendamment les uns des autres pour passer dans l’année supérieure !
De plus toutes les matières ont des notes éliminatoires qui ne laissent pas le droit à l’erreur…
Ainsi il est impossible de progresser dans une année supérieure si on fait une impasse…
Précision
Oui Buzz, le fait d’avoir passé votre P1 vous exempte d’être idiot, bravo ;D !!
Ce commentaire ne vous était d’ailleurs pas destiné.
Pour répondre à vos question, un étudiant peut passer en année supérieure si et seulement si il a validé tout ses examens de l’année en cours, c’est à dire tous les passer et obtenir une note suffisante dont le barème est fixé par discipline. Par exemple, 66/120 pour passer la Physiologie, 105/150 pour la Pathologie, ~15/20 pour la Biochimie, parfois certaines discipline exige un oral ou se déroule en 2 parties, notamment à partir de la 3ème année.
En fonction de la note à l’examen, une note finale est attribuée de 1 à 5 (fail, satisfactory, good, very good, excellent), et l’étudiant peut s’il le souhaite passer un oral pour pouvoir augmenter sa note finale. Un 1 étant éliminatoire, l’étudiant est invité à repasser l’examen. Il dispose de 3 chances pour passer l’examen, plus une 4ème associées à un oral de commission décidant si les connaissances de l’étudiant sont suffisantes pour obtenir l’examen. Si à l’issue de la commission la réponse est défavorable, l’étudiant redouble sa matière et ne peut passer en année supérieure tant qu’il ne s’est pas « débarrassé » de la-dite matière. Cependant l’étudiant est libre de passer ses examens à la date qu’il souhaite parmi ceux proposés par les professeurs, et est libre de s’organiser comme il le veux et passer les examen quand il se sent prêt, mais il doit faire attention car les autres matières s’accumulent: en effet, les matières sont enseignées à la suite ( 3 mois de Physiologie puis 1 mois de biochimie…) et à la fin de chaque matière il y a l’examen. Il n’y a donc pas de moyenne générale, mais une note par examen.
Pour les étudiants voulant s’inscrire en 1ère année, il y a un examen obligatoire d’entrée, voir les modalité sur le site internet de la faculté. Je ne connais pas les proportion d’admis pour les étrangers, mais je sais pour pour la section croate, je sais que la concurrence est rude, mais les proportions me sont inconnus, et je ne veux pas dire de bêtise.
Voilà pour l’instant, en attendant vos questions, n’hésitez pas, tant que cela reste constructif et instructif pour tous, ce que je considère comme étant un des but de ce super site!
Merci LeoG11
Buzz l’éclair 🙂
Buzz, tu ne peux pas affirmer qu’à 18 ans on a atteint la maturité!! C’est trop général!
A 17ans on est ados ,comme tu le dis, et hop! 18 ans arrivent et voilà que tu es mature!? Pour moi ça n’a pas de sens. Par contre chacun sa propre évolution, c’est ce que je crois.
Tu accorderas tout de même que sélectionner « l’élite » à 18 ans, c’est assez mitigé comme système. Il est clair que tout le monde ne peut pas exercer la médecine dans le sens ou il y a trop de prétendants. Cependant, qu’elle différence fais-tu entre le dernier pris en médecine et le premier non reçu?
Je ne pense pas que le problème vient du fait d’une mémoire faible, mais plutôt d’une méthode d’enseignement qui ne leur correspond pas. En effet, certains préfèrent le contact avec les professeurs, privilégiant la compréhension plutôt que « l’avalage » d’information, même si cette part de l’apprentissage est important aussi(je parle de la 1ère année). Cependant la compréhension est fortement mis en avant dans les pays comme les Etats-Unis ou, sujet du débat, à Zagreb qui considèrent la compréhension comme vecteur d’assimilation prépondérant. En France, il est regrettable de voir que cette méthode est mis en place qu’après la P1, voir plus tard encore.
De plus, l’externat comprends une multitude d’informations médicale de base et spécifique qu’un médecin se doit de connaître parfaitement. Vous devez savoir qu’un cerveau est comme un muscle, et que rien n’est insurmontable si la motivation et l’exercice sont présents.
Sachez néanmoins, que certains médecins provenant du Maghreb par exemple et qui passe par P1 pour la reconnaissance de leur diplôme se voient recalés, pourtant ils sont médecins dans leur pays. De même pour certains médecins provenant de divers pays, et parmi eux, des américains qui sont loin d’avoir des facultés de seconde main ce qui d’ailleurs, à mon sens, n’existe pas.
Amicalement
RE :
[quote]Je pensais que l’adolescence se terminait vers 16-17 ans… [/quote]
L’adolescence c’est 13-19ans 😉
Première année de P1 : On vient d’avoir 18ans (ou voire on va en début d’année).
Deuxième année de P1 : On vient d’en avoir 19.
Pourquoi tu crois que la majorité est à 21ans dans nombre de pays ?
15-17ans tu es au coeur de l’adolescence.
18-19ans, tu es encore un ado, mais certes plus mur qu’un jeune ado.
20-25ans, tu es un jeune adulte.
13-14ans, tu es un jeune ado.
11-12ans, tu es un préado.
[quote]
Si vous n’avez pas été assez mature à 18ans, âge de la majorité, je pense pas qu’il y aura un changement d’ici vos 25 ans… [/quote]Je ne sais pas quel âge tu as pour dire ça, mais tu vois bien la différence de réactions entre quelqu’un de 18ans et de 25ans.
A 18ans, voire même 20ans, tu es encore emporté comme un ado, des tracasseries de « gosses ». A 25ans, tu es un adulte, tu réagis plus pareil.
Dire qu’il n’y a pas d’évolution entre 20 et 25ans c’est un peu dire qu’il n’y a pas d’évolution entre 11 et 14ans. Or à 11ans tu joues au playmobiles, les filles c’est des idiotes, à 14ans les filles tu les embrasses ;D
J’ai 23 ans…
Je ne crois pas que la maturité dépende de l’âge après un certain point…
Il y a des trentenaires qui fument encore du pétard, vivent dangereusement sans penser au lendemain…
Et des jeunes de 14-15 ans qui prennent déjà de grande responsabilité en sein de la famille en s’occupant parfaitement des frères et soeurs par exemple…
Enfin je voulais juste dire que le manque de maturité n’était pas une excuse pour louper sa P1 surtout qu’on a 2 ans… Et rien ne dit que notre état de maturité va évoluer d’ici les 25 ans, peut-être que cette évolution a déjà eu lieu et que c’est notre personalité propre qui est immature…
S »inscrire en médecine ailleurs parce-qu’on pense qu’on sera plus mûr à 25 ans ne me semble pas une raison… Mais bon vous faites comme vous voulez, chacun gère sa vie…
Après je suis d’accord que les premiers en P1 ne seront pas forcément les meilleurs médecins mais cette P1 est parfaite pour recruter les étudiants qui sauront accumuler les informations qui devront l’être dans la suite du cursus…
D’accord aussi qu’il n’y a aucune différence entre le dernier admis et le premier non admis mais en général les premiers non admis sont autorisés à tripler…
Je ne pense pas que vous soyez tous des premiers non admis…
De toute façon il est clair qu’on peut augmenter encore un peu le numérus clausus en France, le souci est qu’on n’a pas les capacités d’accueillir trop d’étudiants en années supérieures (amphis trop petits, pas assez d’encadrants pour les stages…).
On aura besoin de médecins étrangers à l’avenir c’est évident, j’espère aussi que vous pensez aux croates qui vous forment pour soigner des croates et peut-être pas pour ensuite partir ailleurs exercer… Car eux aussi ont peut-être un déficit de médecins…
le « numerus clausus » en médecine est inacceptable.
on ne peut accepter que pour maintenir les intérêts d’une classe particulière, des étudiants qui ont des résultats qui dans tout autre université verraient la validation de leurs acquis et connaissances, se voient confisquer de leur avenir professionnel afin de prserver le niveau de vie de la caste « médecins ».
d’autant plus, que nous sommes déjà en déficit de médecins et que cela ne fera qu’empirer.
à moins de changer le statut des études de médecine, et de faire des facultés de médecine: des écoles, le « numerus clausus » est contraire à ce qui est la norme dans toute autre faculté, puisqu’il institue un « concours » et donc ne peut répondre au statut de faculté universitaire.
il y a là une contradiction qui ne s’exlique que par la volonté d’une classe professionnellle de préserver ses intérêts..cela me semble non compatible avec la démocratie et l’égalité…
quelques remarques encore sur cette « fameuse » PCEM1:
le jury,d’abord? quelle est la fonction de ce jury dans un « concours » où la note finale se fonde avant tout sur des réponses à des QCM? de la même manière, par quelle opération mathématique, propre au « jury » de médecine, parvient-on à deux décimales aprés la virgule en notant un QCM?
ensuite, mise à part dans l’enseignement primaire et élementaire, tous les examens ou diplomes sanctionnent l’acquisition (compréhension) de connaissances et non pas leur « mémorisation », ce qui est le cas en première année de médecine.
je m’interroge vraiment sur la fonction des jurys pour cette fameuse première année..de la même manière, il est intéressant de constater que la mixité sociale et ethnique de ceux qui ont « survécu » à cette première année est de même nature que dans nos fameuses « écoles » élitistes…
rassurez-vous, je ne suis pas un ancien étudiant de médecine frustré, j’ai passé cette première année, je suis même allé jusqu’à l’internat avant de comprendre que ce n’était pas ma vocation d’être un « ingénieur » du corps humain…
les idéaux sont assez souvent confrontés à la réalité, et bien peu de nos médecins ont Hippocrate pour modèle…
Je n’ai pas les mêmes informations que vous jackdaniels :
Les syndicats de médecins se battent pour augmenter le numérus clausus depuis de nombreuses années !! C’est donc l’inverse de ce que vous dites, ce n’est pas la classe de médecins qui se défend de la concurrence, au contraire ils aimeraient trouver du monde pour moins travailler, faire moins de gardes etc…
La résistance est au niveau politique ! Ils ne peuvent augmenter ce numérus clausus car ils faudraient augmenter les capacités d’accueil dans les universités et stages hospitaliers…
Concernant la PCEM1 elle évalue la mémoire et c’est bien la capacité principal du médecin pour être compétent (après le côté relationnel bien sûr)…
En effet comment le médecin procède face à un patient : il doit être SYSTEMATIQUE !
Le médecin doit poser toutes les questions pertinentes dans un ordre précis puis orientée par les signes fonctionnels du patient. Quand le patient énonce ses symptômes il doit chercher dans sa mémoire toutes les étiologies possibles, il doit être systèmatique dans l’examen clinique pour ne rien oublier puis systèmatique dans la demande et l’interprétation des examens complémentaires, il doit suivre des protocoles, des conduites à tenir…
Tout cela ne s’improvise pas, ça s’apprend par coeur car il ne faut rien oublier…
Que voulez-vous comprendre ? on ignore énormément du fonctionnement du corps humain, c’est le rôle des chercheurs… A la mesure de l’avancée de la recherche biomédicale on affine les protocoles et les conduites à tenir ou on les change et le médecin doit intégrer parfaitement ces nouveautés…
Concernant la mixité sociale c’est vrai qu’il y a dans ma promo beaucoup d’enfants de médecins… mais bon il s’agit d’un concours gratuit et anonyme donc on est tous sur un pied d’égalité pour réussir… Ces conneries de prépas privées ne servent pas à grand chose d’autant plus que désormais toutes les facs ont un tutorat gratuit…
D’ailleurs j’ai moi-même réussi alors que je ne connais personne dans le milieu médical de près ou de loin et que je viens d’un milieu modeste (mes deux parents à 1400 euros de revenus mensuels)…
La motivation et la mémorisation ! C’est tout ce qu’il faut pour réussir la P1…
buzz: vous êtes soit naïf, soit éloigné de la réalité du monde des médecins, mais j’imagine que vous êtes encore étudiant, vu la manière trés « académique » dont vous m’avez exposé l’impératif « systèmatique » de tout bon médecin…je ne peux que vous souhaiter de conserver un tel enthousiasme lorsque vous serez confronté à des patients, qui je vous l’assure sont loin d’être des « systèmes » et auxquels toute cette rhétorique académique sur le « systématique » médecin se verra confronté à l’humaine rélaité..soit…
lorsque j’invoquais votre naïveté ou votre éloignement des comités et diverses organisatiosn de la « acste » médecins, c’était pour vous mettre en évidence un point que vous semblez ne pas percevoir: si il y avait eu une volonté réelle de la part des syndicats, nul doute que cela fait bien longtemps que ce famauex numerus clausus aurait, si ce n’est sauté, été en tout cas réformé ou modifié..or ce n’est pas le cas..
dans votre enthousiasme, non seulement vous « ingérez » bien vos cours mais de la même manière vous « ingérez » aussi tout discours du moment qu’il ait une caution « médicale »..eh oui, l’esprit de corps fait partie du cursus…l’omerta arrivera plus tard, vous verrez…les médecins, profession libérale, ont des rapports trés particuliers avec la classe politique, rapports qui penchent en leur faveur, les deux mondes étant assez souvent liés par un jeu de « portes ouvertes »…
la question de l’hopital publique est effectivement du domaine publique mais ne suffit pas en elle-même à les rendre responsables du maintien du numerus clausus en l’état…
le gâteau « médecine » est dans le privé…et c’est là que le bât blesse pour vos futurs confrères, qui je vous le répète, maintiennent par intérêt de classe/caste ce fameux numerus clausus..
quant à la gratuité:anonymat je tiens à relativiser…
gratuité,certes mais les livres de médecine ont un coût conséquent, vous devriez le savoir..il y a un fossé entre le coût d’une première année en Lettres et en médecineen matière de livres…
anonymat? êtes-vous naïf? d’aprés vous à quoi sert le jury? si ce n’est à faire suater cet anonymat en même temps que faire bouger quelques décimales en cas de besoin…mon cher confrère!!
allez je ne vous en veux pas..vous êtes dans le système..soit..mais je vous trouve plus « libre » lorsque vous discourez sur les banques que lorsqu’on s’attaque à la médecine…seriez-vous déjà en train de développer l’esprit de caste?
rien de personnel…
buzz:
pour vous donnez matière à réflexion:
vous avez invoqué un blocage politique qui s’opposerait à la volonté des syndicats de médecins de revoir le numerus clausus/ réfléchissez donc et prenez en compte cet élément: quelle catégorie professionnelle autre que celle des médecins,peut se targuer d’avoir autant des siens dans la sphère politique? comptez le nombre de médecins qui sont députés, sénateurs, maires, ministres ou autres…
les médecins en tant que catégorie professionnelle fournissent et ont toujours fourni un nombre considérable d’hommes et de femmes politiques. pensez-vous donc que si il y avait une réelle volonté de la part de la « caste » médecins de réformer la première année du cursus de médecine cela n’aurait pas déjà été fait?
ensuite, effectivement qu’il y a un problème au niveau de l’hopital public, mais même si le financement de l’hopital public tend à se réduire au fil des ans, les revenus des médecins eux tendent à augmenter en proportion inverse…
vos professeurs sont majoritairement en fonction dans l’hopital public, leur discours doit être lu sous cet angle…mais il ne faut pas oublier que la médecine est de plus en plus un domaine relevant du privé principalement, et c’est là que le numerus clausus trouve toute sa raison d’être…aucune profession ne tend à vouloir augmenter la « concurrence » si elle a le pouvoir de l’empêcher ou de le réduire…
le fait que vous manquiez de discernement participe directement de cette logique du « numerus clausus » qui donne à ceux qui ont passé au travers le sentiment d’être un « élu »..je dirai que l’étudiant de médecine qui a « survécu » à sa première année souffre du syndrome de « l’élu », il ne peut voir dans sa réussite que le résultat de son effort et de sa motivation…il n’a pas réussi un examen, il a obtenu un « droit »..mécanique qui favorisera la cohésion de la « caste » médecins et permettra de limiter les brebis galeuses qui pourraient contester la « sélection des élus »…
en effet, vous avez pu constaté vous-même l’homogénité sociale une fois en deuxième année…cela ne peut que renforcer votre sentiment d’être un « élu » du fait même que vous avez précisé vos origines modestes comparativement à celles de la majorité de vos camarades…il serait étonnant que partant de là, vous remettiez en cause un tel système arbitarire de sélection…qui contrevient à tout ce qui se fait dans les universités généralement…
j’espère aussi que vous comprendrez que ce « jury » a pour but « inavoué » de maintenir l’homogénité du groupe..par quel biais, renseignez-vous sur qui compose ces jurys et vous aurez la réponse…rappellez-vous votre camarade de première année motivé et acharné qui échoua et rappelez vous le fils de tel médecin ou avocat qui ne branalant rien réussit pourtant…à méditer…
je ne diffame pas, je parle en connaissance de cause, ayant « officié » dans le domaine universitaire pendant des années..mais il est une règle que vous apprendrez sans qu’elle soit énoncée: c’est celle de l’omerta..
je vous laisse vous faire votre propre idée, en espèrant que vous serez un bon médecin qui ne sera pas que « systèmatique » mais aussi empathique…
Oh vous savez je suis libre en tout point, c’est ce qui me permet de l’ouvrir en toute circonstance…
Je démontre facilement que je n’ai pas cet effet de caste comme vous dites puisque je suis ouvert aux médecines alternatives, assez opposé aux médicaments, et opposé aux revenus élevés de certaines spécialités, au principe de conseil de l’ordre…
Donc je suis prêt à critiquer quand il faut mais aussi à défendre quand il le faut mon métier !
Je n’ai jamais dit que les patients étaient des systèmes, j’ai dit que le médecin devait procéder de manière systématique c’est-à-dire mémoriser des protocoles, des conduites à tenir…
C’est le discours que nos professeurs tiennent tous et ce n’est pas pour comploter contre les patients ou étudiants…
Concernant les relations médecins-politiques je les connait très bien puisque je sais pertinemment que la moitié des médecins sont franc-maçons et qu’ils ont les moyens de fréqueter du beau monde… (Vous voyez que je sais même ce que je ne devrait pas savoir pour quelqu’un de mon milieu et pour un étudiant…)
Par contre dire qu’ils ont tous les pouvoirs et que s’ils voulaient augmenter le numérus clausus ils l’auraient déjà augmenter c’est exagéré… Sinon comment expliqueriez-vous que les médecins français soit parmi les moins bien payés des pays développés ? S’ils étaient si puissants pour les lois pourquoi un généraliste français gagnerait autant qu’un généraliste tchèque ?
Alors vous voyez peut-être ne suis-je pas si naif que cela…
« gratuité,certes mais les livres de médecine ont un coût conséquent, vous devriez le savoir..il y a un fossé entre le coût d’une première année en Lettres et en médecineen matière de livres… »
Où avez-vous fait vos études ? Il ne faut pas généraliser…
Chez nous à toulouse il n’y a aucun livre à acheter un P1 et les copie sont bien anonymisées… Donc quelque soit notre milieu nous sommes bien tous sur la même ligne de départ…
Avez-vous eu une mauvaise expérience ? Des preuves qu’on a enlevé ou rajouté des points à des gens ? Si c’est le cas vous me les envoyez et ça se saura… Je n’accepterai pas de la tricherie dans ma profession… Si j’apprend que cela se passe ainsi je peux vousdire que je ne me tairai pas et que les fautifs devront tomber (après avoir analyser les répercussions sur ma famille etc…).
« rien de personnel… »
Oh ne vous en faites pas, je ne me braque pas sur internet en discutant avec des gens inconnus sinon je n’y serais plus depuis longtemps…
buzz:
je peux constater que vous avez déjà développé l’esprit de corps, au vu de vos répétitions constantes de « mon métier »..au vu de votre âge, il me semblait pourtant que vous étiez encore étudiant..partant de là, vous n’exercez pas encore et donc vos « mon métier » témoigne bien du « conditionnment » inhérent à cette logique de caste..un étudiant dans un autre domaine n’userait pas uassi facilement de « mon métier » avant d’être en exercice..mais bon soit…
expèrience mauvaise? non, je vous ai déjà indiqué que nulle frrustration de ma part, ayant réussi en PCEM1 et ayant volontairment quitté les études de médecine durant mon internat…
je tenais juste à « calmer » votre enthousisame et à juste mettre en évidence ce qu’il me semble être l’émergence voir la manifestation de cet esprit de caste..vvous savez ce dernier n’est pas infirmé par le fait que vous ayez des choix différents en matière de pratique ou prescription…ces divergences assurent par elles-mêmes la cohésion du groupe..
quant au portrait quelque peu « misérabiliste » que vous faites de la situation économique des médecins hexagonaux comparativement à ceux de la République Tchèque, je tiens à le relativiser..effectivement certains médecins ont des salaires bien bas, mais combien parmi eux font partie de ces médecins « étrangers » que l’on « expolite » et « sous-payent »? la majorité! il est donc assez facile de faire chuter par ce biais la moyenne des revenus pour l’ensemble des praticiens…
un jour ou l’autre, vous percevrez à quel point ce que j’appelle « caste » à un fonctionnement bien particulier et assez loin de l’éthique…en la matière, les médecins et les banquiers se rejoignent sur beaucoup de point, tant l’intérêt économique a « pourri » la médecine, tant cette même médecine s’est déshumanisée et tend à se soumettre (avec rétribution)au lobby pharmaceutique…
mais bon, c’est à vous de vous faire votre propre opinion..
en matière d’anecdote, il y eut une affaire alors que j’étais en première année..une affaire assez salace puisqu’en effet nombre de mes camarades étaient non seulement fils de médecin mais aussi fils des professeurs qui enseignaient…voilà le meilleur: ces « fils de » eurent accés aux sujets d’examen et dés lors par sympathie pour leurs camarades décidèrent de faire payer ceux qui étaient intéressés..pour la modique somme de 30000 francs de l’époque, soit 4500 euros..pas beaucoup aujourdhui mais énorme à l’époque…
l’affaire fut connue et pourtant l’année suivante, je me retrouvais en PCEM2 avec ces mêmes « fils de »…de la même manière, j’appris que certains furent « repêchés » par le jury, qui opéra un petit jeu d’arithmétique pour eux…
vous voyez le principe de l’anonymat est contredit en lui-même par la présence d’un jury..cela vous ne semblez pas le comprendre..il n’y a pas d’anonymat si il y a jury…
tout ce que je voulais exprimer se résume à cela: nulle profession ou « métier » n’est éthique ou « noble » en soi, à l’échelle collective on ne peut simplement décréter que les médecins sont une catégorie professionnelle éthique » ou « noble », seuls les individus peuvent faire preuve d’éthique ou de noblesse…
quand vous dites « mon métier » vous n’exprimez rien d’autre que votre conception du dit métier..conception qui est la votre, résultant de votre perception et représentations mentales…
vous serez peut-être un médecin « éthique » avec toute la « noblesse de l’art » mais cela ne peut servir à étendre ces qualités à l’ensemble de votre profession ou future profession…méfiez vous que l’esprit de corps n’enlève pas l’éthique que vous semblez porter en vous…
« je peux constater que vous avez déjà développé l’esprit de corps, au vu de vos répétitions constantes de « mon métier »..au vu de votre âge, il me semblait pourtant que vous étiez encore étudiant..partant de là, vous n’exercez pas encore et donc vos « mon métier » témoigne bien du « conditionnment » inhérent à cette logique de caste..un étudiant dans un autre domaine n’userait pas uassi facilement de « mon métier » avant d’être en exercice..mais bon soit… »
Parce-que à la différence des autres facultés où on n’est pas sur de son avenir avant d’avoir fini ses études, en médecin, une fois en 2ème annéeon est certain de devenir médecin, c’est ainsi que je parle de « mon métier » étant donné que ce n’est qu’une question de temps et que je peux donc d’or et déjà m’intéressé au fonctionnement de la profession…
« je tenais juste à « calmer » votre enthousisame et à juste mettre en évidence ce qu’il me semble être l’émergence voir la manifestation de cet esprit de caste..vvous savez ce dernier n’est pas infirmé par le fait que vous ayez des choix différents en matière de pratique ou prescription…ces divergences assurent par elles-mêmes la cohésion du groupe.. »
C’est remettre en question sa profession que de dire que d’autres personnes sans diplômes peuvent être aussi efficace que nous grâce à des techniques dont nous ignorons le fonctionnement et que le métier apelle dans sa grande majorité du charlatanisme…
Ce type de divergeance n’assure en rien la cohésion du groupe, au contraire les personnes comme ça se font rejeter par la profession notamment par l’intermédiaire du conseil de l’ordre…
Pour l’aspect financier le gros des bataillon est médecin généralistes or s’ils étaient si puissants ils auraient fait voté une consultation aux alentours de 30 euros comme chez tous nos voisins (Angleterre, pays scandinaves, luxembourg, allemagne, etc…).
Autre exemple frappant : on avait promis aux généraliste une consultation à 23 euros et on est revenu sur cette promesse car les médecins n’ont pas atteint le niveau d’économie souhaité sur les génériques… S’ils étaient si puissants que vous le dites JAMAIS on aurait pu revenir sur cette promesse !
Pareil pour les chirurgiens qui n’ont jamais pu obtenir les mêmes tarifs que dans les autres pays développés…
En quand je parle de ces salaires il s’agit de ceux des libéraux donc contrairement à ce que vous dites les médecins étrangers ne font pas baisser la moyenne puisqu’ils ont les mêmes tarifs que les autres…
Donc c’est bien surprenant qu’un généraliste français gagne autant qu’un généraliste tchèque…
Tout cela confirme qu’ils n’obtiennent pas tout ce qu’ils désirent…
« les médecins et les banquiers se rejoignent sur beaucoup de point, tant l’intérêt économique a « pourri » la médecine, tant cette même médecine s’est déshumanisée et tend à se soumettre (avec rétribution)au lobby pharmaceutique… »
Là encore le pouvoir politique n’a pas eu de problème pour réformer tout ce qui concerne les cadeaux de l’industrie pharmaceutique…
La question des politiciens actuellement est de savoir comment imposer les médecins à aller vivre dans les campagnes contre leur volonté…
Concernant votre anecdote de tricherie je trouve cela totalement scandaleux et je n’aurais pas digéré une telle honte pour la profession… Je pense que je n’aurai pas pu rester sans réagir… mais il faudrait des preuves et ce n’est pas si simple…
A toulouse, il y a un jury mais il me semble qu’il n’est là que pour décider des sujets, les corriger etc… mais sur les copies il n’y a pas de noms quand ils les corrige… J’ai bien sûr entendu des rumeurs mais que faire de rumeurs ?
Enfin pour finir sur la P1 j’ai adoré ! Les cours, le système QCM et les sciences humaines rédactionnelles, les enseignements, l’ambiance, la mentalité…
Bien sûr le numerus clausus est faible mais la médecine n’a que peu de rapport avec les autres facultés : on ne peut se contenter du minimum, de la moyenne, nous sommes dès la 4ème année mi-salarié de l’hôpital mi-étudiant, les études sont beaucoup plus longues… C’est vraiment un cursus spécifique difficile à comparer les autres…
Dommage pour moi que vous ne soyez plus médecin, j’aurais aimé cotoyer des gens comme vous dans ma profession car je constate que la plupart des camarades ne connaissent pas grand chose en dehors de la médecine…
Cordialement
« vous serez peut-être un médecin « éthique » avec toute la « noblesse de l’art » mais cela ne peut servir à étendre ces qualités à l’ensemble de votre profession ou future profession…méfiez vous que l’esprit de corps n’enlève pas l’éthique que vous semblez porter en vous… »
Tout à fait on ne peut généraliser en rien…
Mais je ne pense pas que les médecins veulent coincer le numerus clausus…
J’espère bien ne pas être dominé par le lucre dans mes décisions… C’est le plus grand danger pour un médecin ! Que Dieu m’en protège ! lol
RE :
La première année de médecine n’est que de la mémorisation.
De la mémorisation sans compréhension ne sert à rien.
Les meilleurs mémorisateurs ne sont pas les plus intélligents.
Coms
La P1 demande énormément de mémoire, mais aussi un minimum de réflexion, je parle de la physique par exemple, ou les calculs sont en général peu assimilables par le biais de la mémorisation, mais plutôt de raisonnements mathématiques et bien sur physiques, ou il faut s’exercer, même si ces cheminements deviennent plus ou moins répétitifs. C’est aussi valable pour certaines parties de la chimie.
Néanmoins, la mémorisation est un paramètre prédominant, et chacun possède sa méthode pour retenir des informations. Tout le monde à déjà été confronté à des incompréhensions en P1, et certains ne perdent pas de temps à essayer de les résoudre, d’autres ont du mal à assimiler sans comprendre. Dans les 2 cas, 1 chose est louable: pour le premier, une faculté de mémorisation à toute épreuve, dans le second cas, une tendance à la compréhension « maniaque » en quelque sorte, ces deux capacités étant primordiale en médecine. Malheureusement, chacun possède ses défauts, l’un ne comprends pas toutes les données, l’autre n’en retient qu’une petite partie. Je ne parle évidement pas de ceux qui non seulement retiennent tout, mais comprennent tout. Ceux-là sont rares et les admis en P2 sont en général bien loin de ceux là, sans enlever leur mérite bien sur.
Ensuite, sur quelles bases repose le système de sélection en PCEM1? Et bien, sur une capacité de mémorisation a toute épreuve et une capacité de compréhension satisfaisante.
En somme la P1 requiert un peu des 2 mondes, en accentuant la mémoire, à la vue de la quantité d’informations à retenir, mais en gardant un œil sur la compréhension.
Mais que deviennent les négatifs? Ceux dont dont la compréhension prime sur la mémoire? en majorité recalés. Ils ne sont pas « fait » pour ce système qui à la fin paraît discriminatoire pour ceux là.
Cependant il est dommage de se rendre compte que la compréhension est mise à l’épreuve les années suivantes, là ou peut-être, ceux qui ont été recalés auraient excellé.
Alors que faire? Et bien changer de système, ou changer de pays qui possède un système différent. C’est ce que ces étudiants en Croatie ont fait. On ne peut pas s’adapter à un système qui demande trop et pas assez des deux côtés de la balance de capacité de chacun.
Alors bien que certains n’ai pas réussi en France, rien ne les empêche de réussir ailleurs ou l’apprentissage de la médecine se fait sous un angle différent et ou le résultat serait identique, meilleur, ou moins bien, ce que je ne considère pas.
Au risque de me répéter, la formation de médecin en France ne constitue pas un « étalon » qui permet de juger si telle ou telle autre formation est bonne ou pas.
C’est un peu comme un joueur de football qui n’éclate pas dans son club en France, puis partant en Angleterre où il explose, son jeu s’adaptant mieux au foot Anglais.
L’apprentissage est différent, le résultat est le même.
Amicalement
LeoG11
RE :
J’ai des amis en PCEM1, la physique, ils ne la comprennent pas.
En PCEM1, ils se contentent d’apprendre par coeur les questions.
Tu devrais les y voir… Ils connaissent l’énoncé et vont te dire A, B, C, D ou E.
La même chose en embryologie : Ils connaissent les anales par coeur.
Il y a 60% de mémorisations de questions. 30% de mémorisation de cours. 10% de compréhension.
Einstein l’a dit
« Tout est relatif » Fillette06.
J’ignore dans quelle fac t’es amis ont fait leur P1, mais dans certaines d’entre elles, les annales ne suffisent pas, les exercices ne reviennent pas nécessairement d’une année à l’autre, ou biehttp://www.come4news.com/components/com_jomcomment/smilies/bbcode_front.gifn tout les deux ans… Ces questions là ne sont pas celles qui détermine la réussite ou non à l’examen, mais plutôt les nouvelles questions qui vont, même si la logique de l’exercice est le même, départager ceux qui comprennent de ceux qui ne comprennent pas, et là je n’apprends rien à personne.
Apprendre les annales, c’est le minimum. Pour faire la différence, il faut répondre aux questions auquel d’autre n’ont pas su répondre, et en général, ce sont de nouvelles questions.
Après, si certaines faculté remettent strictement les mêmes questions que dans les annales chaque année, j’en connais qui regretteront de n’y avoir pas passer P1…
Personnellement je ne faisais quasi-jamais de QCM en P1, juste je travaillais les QCM sous formes d’exercice où il fallait comprendre, calculer, réfléchir (techniques de bilogie moléculaire, physiologie, physique et biophysique avec la mécanique quantique et la thermodynamique, chimie…).
Donc pour les exams c’était pour moi 80 % de mémorisation de cours et 20 % de préparation aux exercices de réflexion…
Louper sa P1 en deux ans.
@jorgos: » [i]Qui se souvient des infirmières espagnoles (qui avaient aussi raté leur examen chez elles) : trois semaines de langue française et ça fait de la main-d’oeuvre pas chère. Où sont-elles ? Toutes revenues en Espagne (nostalgie, quand tu nous tiens…) avec une formation « européenne » et elles raflent les postes à leurs consoeurs qui, elles, avaient réussi l’examen ![/i] »
Je ne me souiviens pas que les infirmieres espagnoles avaient raté leurs examens chez elle, sinon comment auraient elle pu etre infirmiere tout court. De plus leur formation est européenne puisqu´elle sont espagnol etv que l´espagne fait parti de l´europe …
@jorgos: « [i]Ils étaient
trop nuls en médecine ?[/i] »
Ne pas avoir réussi en P1 ne signifie pas qu´on est nul en médecine: la P1 correspond a l´acquisitiopn de connaissance en science fondamentale. Et nous oublions toujours de préciser que c´est un concours et non un examen… donc les echecs sont normaux (pensez à qu´en disait Martin Winckler)
@Buzz: « [i]Quand on a loupé deux fois la P1 c’est peut-être qu’on n’a pas assez de mémoire pour absorber toutes les connaissances que doit accumuler un médecin…[/i] »
Beaucoup de pays n´utilisebnt pas de concours dans leur premieres années et ont des médecins. Le probleme c´est que la plupart desetudiants en médecine francais ont du mal a accepté que d´autres pays ne fassent pas comme eux et pourtantleurs médecins existent
@BUzz: » [i]Je constate aussi que les personnes qui ont les moyens quittent leur pays pour venir se faire opérer en France ou aux Etats-Unis, je parle notamment des grands sportifs ou des chefs d’Etat des pays d’Amérique du Sud, du Moyen-Orient, ou d’Europe de l’Est…[/i] »
Et paradoxelement les américains vont dans les hopitaux américains en france. Le fere de mitterand a préféré se faire soifgner aux USA ou il a pu etre gueri tandis que son frere est resté en france car il faisait confiance en la médecine dit francaise…
« [i]Quand vous vous retrouverez seul face à un patient comment vous ferez ?[/i] »
Et comment les médecins d´autres pays font notamment ceux qui n´ont pas le numerus clausus francais?
@ jocelyn :
Remettez les phrases dans leur contexte…
Je répondais à quelqu’un qui se disait immature à 20 ans pour justifier son double échec en P1… Face aux patients rien ne dit que son immaturité aura disparu…