Ce jour-ci, l'Assemblée nationale avait à son menu la motion de censure déposée par le groupe SRC (Socialistes, radicaux, citoyens et divers gauche) à l'encontre du gouvernement de François Fillon. Cette motion n'avait aucune chance d'aboutir compte tenu de la majorité qu'à l'UMP.
Néanmoins, elle a permis de faire parler des socialistes… et de François Bayrou. Ce dernier a décidé de voter pour la seconde fois, la motion de censure socialiste. "Il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas", explique-t-il.
Honnêtement, je ne sais que penser de ce choix. La situation du pays est mauvaise, celle des ménages et des entreprises s'aggrave, les décisions du gouvernement ne vont pas forcément dans le bon sens depuis 2007, et même 2002. Néanmoins, en temps de crise, n'est-il pas temps de se rassembler pour remettre le pays sur les rails, comme le souhaitait un certain François Bayrou lors de la dernière campagne présidentielle ?
L'attitude de Nicolas Sarkozy et ses premiers faits d'armes, malgré la couverture de l'ouverture, n'a pas été franchement dans le sens d'un rassemblement et dans l'attitude d'un chef de l'Etat qui a conscience de la situation du pays et de ses habitants.
Et depuis son élection, même si le Président de la République possède un certain talent, force est de constater que les réformes menées ne sont pas justes et qu'elles ne vont pas au fond des choses. Et quant aux décisions, les sacrifices demandés par un certain Edouard Balladur sont toujours demandés aux mêmes. Quand vous y ajoutez une crise financière, puis économique mondiale, il y a de quoi manifester son désaccord.
D'ailleurs, cette motion de censure socialiste tombe 48 heures avant la fameuse grève que trois quarts des Français soutiendraient ou auraient de la sympathie pour celle-ci. Ca tombe quelque peu à pic pour une opposition (au sens large) moribonde.
Néanmoins, je regrette une nouvelle fois qu'au-delà de la posture somme toute sympathique, nous n'avons toujours pas ne serait-ce que l'ombre de propositions réellement alternatives. Dommage.
Jérôme Charré
Ce jour-ci, l'Assemblée nationale avait à son menu la motion de censure déposée par le groupe SRC (Socialistes, radicaux, citoyens et divers gauche) à l'encontre du gouvernement de François Fillon. Cette motion n'avait aucune chance d'aboutir compte tenu de la majorité qu'à l'UMP.
Néanmoins, elle a permis de faire parler des socialistes… et de François Bayrou. Ce dernier a décidé de voter pour la seconde fois, la motion de censure socialiste. "Il y a des moments et des situations où il faut dire haut et fort que ça ne va pas", explique-t-il.
Honnêtement, je ne sais que penser de ce choix. La situation du pays est mauvaise, celle des ménages et des entreprises s'aggrave, les décisions du gouvernement ne vont pas forcément dans le bon sens depuis 2007, et même 2002. Néanmoins, en temps de crise, n'est-il pas temps de se rassembler pour remettre le pays sur les rails, comme le souhaitait un certain François Bayrou lors de la dernière campagne présidentielle ?
L'attitude de Nicolas Sarkozy et ses premiers faits d'armes, malgré la couverture de l'ouverture, n'a pas été franchement dans le sens d'un rassemblement et dans l'attitude d'un chef de l'Etat qui a conscience de la situation du pays et de ses habitants.
Et depuis son élection, même si le Président de la République possède un certain talent, force est de constater que les réformes menées ne sont pas justes et qu'elles ne vont pas au fond des choses. Et quant aux décisions, les sacrifices demandés par un certain Edouard Balladur sont toujours demandés aux mêmes. Quand vous y ajoutez une crise financière, puis économique mondiale, il y a de quoi manifester son désaccord.
D'ailleurs, cette motion de censure socialiste tombe 48 heures avant la fameuse grève que trois quarts des Français soutiendraient ou auraient de la sympathie pour celle-ci. Ca tombe quelque peu à pic pour une opposition (au sens large) moribonde.
Néanmoins, je regrette une nouvelle fois qu'au-delà de la posture somme toute sympathique, nous n'avons toujours pas ne serait-ce que l'ombre de propositions réellement alternatives. Dommage.
Jérôme Charré
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