Actuellement certains économistes affirment que depuis 2008, ils voyaient bien que la plus grosse bulle spéculative de l'Histoire allait exploser et qu'elle avait commencée à exploser milieu 2007 mais personnes n'auraient pu prédire l'ampleur et le calendrier de cette crise. C'est bien beau de le dire maintenant!Pire c'était de la dissimulation! Nous sommes tous confronté aux conséquences de cette crise sur l'économie réelle et nos dirigeants cherchent a en limiter l'impact. Deux grandes bulles spéculatives en 2008:la bulle immobilière et la bulle pétrolière (plus généralement la bulle des matières premières). C'est la Crise de l'économie d'endettement : depuis une dizaine d'années il y a eu un transfert entre les pays développés et les pays en voie de développement sous forme d'un excès d'épargne considérable dans les pays émergents (Chine…).Cette épargne était transférée vers les pays développés qui ont transféré vers les pays émergents des revenus en délocalisant leur production. -D'un coté,il y a un transfert de revenus(salaires vers USA par exemple…) -D'un autre coté, il y a un transfert de richesse (de l'épargne qui s'investit dans les pays). En même temps,on a un appauvrissement des travailleurs(par exemple les travailleurs Américains ont plusieurs boulots et des salaires faibles en plus du chômage…).Mais au départ ,cet appauvrissement ne se voie pas au sens de l'impression générale parce qu'il y a un effet richesse qui fait que tous les actifs du pays comme les prix,montent(exemple:immobilier).Donc on a l'impression d'être de plus en plus riche puisque que la valeur de ma maison par exemple augmente,la bourse augmente,…etc,et en même temps on a un appauvrissement au niveau du travail:"il y a un effet leurre"entre ce transfert de richesse ou d'impression de richesse et un vrai transfert de revenus de l'autre. Le prix des actifs devient bien supérieurs par la suite alors que les revenus ont stagné:"UN APPAUVRISSEMENT RELATIF". On a eu une irruption simultanée d'une crise grave immobilière aux États Unis avec l'appauvrissement relatif. Il y a une inégalité dans les distributions des revenus expliquant la croissance de l'endettement pour les plus pauvres. Quand le pouvoir d'achat n'est pas là, les ménages s'endettent beaucoup trop et puis c'est la crise. De plus on a ce qu'on appelle"la dictature de l'actionnariat":l'entreprise est gérée pour satisfaire l'actionnaire aux dépends du salarié de l'entreprise:il s'agit d'augmenter les dividendes constamment et de racheter les actions pour soutenir les cours. Il y a une pression énorme pour les dirigeants:si le titre de l'action n'est pas performant sur les marchés,cela sera le licenciement en fin d'année faute de résultats. Donc il faut absolument faire monter!,monter!,les cours. Cela veut dire 2 choses: -Une détérioration des bilans : cela veut dire une montée de l'endettement, -Une augmentation des dividendes, Cela s'est fait sur énormément d'entreprises jusqu'à 2006. Qui sont les responsables de cette crise? La pression de l'actionnariat; les agences de notations;la dérégulations de la sphère financière;les néo-libéraux;les banques;les économies qui n'ont pas vu la crise avant…etc Tous le monde a une part de responsabilité y compris les emprunteurs des surprimes:nombres d'entre eux se sont endettés de façon déraisonnables délibérément qu'ils ne pouvaient pas remboursé ;ils spéculaient sur la croissance en disant que demain cela sera vendu!!!.Notons qu'une grande part des emprunteurs fut escroquée par leur banque. Il n'y a pas de bouc et mis aire mais une responsabilité diffusément si les banquiers occupent un rôle à part.
tous les beaux libéralistes, on ne les entends plus : et il ne mettent plus le museau dehors !!!
Sondage: Hausse du chômage
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17271 votes depuis Dimanche 1er février 2009
tout s’écroule !
Des millions d’Américains sont « en situation de très faible sécurité alimentaire », selon la terminologie officielle. (In These Times)
mercredi 4 février
… A Alvadore, de nombreux habitants cumulent plusieurs emplois pour pouvoir joindre les deux bouts. Pourtant, pour un nombre croissant d’entre eux, recevoir sa paie (ou ses paies) n’est pas synonyme de pouvoir manger à sa faim.
Les écoles de tous les comtés du centre de l’Oregon – la “ceinture de la faim” de l’Etat – rapportent que de nombreux enfants arrivent le ventre creux le lundi matin et qu’ils souffrent des longs mois de vacances estivales, lorsqu’ils ne bénéficient plus des déjeuners gratuits servis par les écoles. Comme tant de villes en déclin de l’Amérique d’aujourd’hui, Alvadore fait les frais de toute une série de mutations économiques – de la mondialisation à la flambée des prix de l’énergie -, et nombre de ses habitants ne sont plus rattrapés par le filet de sécurité du système d’aide sociale. Résultat : la faim progresse.
De nombreux habitants de la ville connaissent bien l’église locale, l’Alvadore Christian Church. Et pour cause : le quatrième jeudi de chaque mois, dans le cimetière jouxtant l’édifice en bois, une pancarte annonce : “Distribution de nourriture”. Durant les mois d’hiver, une quarantaine de familles viennent chercher du pain, de la compote de pommes, de la soupe et des denrées de base. En été, le nombre de bénéficiaires augmente.