Le petit pont massacreur ? 

Nous vivons dans une société, où de plus en plus souvent l’école est un lieu de jeux dangereux, un lieu de tous les dangers.

Après le jeu du foulard et bien d’autre, un nouveau apparaît celui "Du petit pont massacreur".  C’est un jeu très simple, les enfants jouent au ballon et celui qui le laisse passer entre ses jambes est frappé par ses adversaires. Et ce jeu est actuellement à la mode dans les écoles.

Ils se mettent à plusieurs pour tabasser l’enfant qui a fait "La faute", coups de poing, coups de pied.Ce n’est plus une simple dispute, c’est de la violence gratuite et un enseignement de celle-ci puisque personne ne dit rien. Aujourd’hui, c’est l’histoire de cet enfant de 12 ans qui ayant refusé de jouer à ce jeu, a été tabassé par d’autres élèves, dans la cour de son collège.Ayant perdu connaissance, il a été transporté à l’hôpital et souffre d’un traumatisme crânien.

Pour cet élève de Sevran (Seine-Saint-Denis), violemment agressé par huit autres collégiens, les parents pour protéger leur enfant n’ont pas d'autre solution, que de le changer d’école.

Mais où étaient donc les enseignants, les surveillants ?

Comment Directeurs, enseignants, surveillants n’ont-ils pas remarqué cette bagarre ?

Où les enfants vont-ils donc chercher ces jeux ?

D’où leur vient cette violence ?  

L’inspection académique et la direction du collège Gallois, n’ont pas été joignables ce mercredi. Mais selon les dires de la Mairie, l’établissement devrait bientôt s’adresser à tous les parents concernés par ce grave "incident". Une enquête de police est en cours, afin de déterminer les causes exactes de ce drame.  

Les enfants sont de plus en plus violents. Mais bien évidemment, on a plus rien le droit de leur dire, plus rien le droit de leur faire. Avant, ceux-ci auraient été sévèrement punis et une bonne gifle leur aurait redonné des couleurs. Oui mais voilà, par "protection" de l’enfant, on en a plus le droit, sous peine de se retrouver devant les tribunaux. Alors les enfants qui sont loin d’être des imbéciles, savent que dorénavant on ne peut plus rien faire contre eux et en profite largement pour faire tout et n’importe quoi.  

Il fut un temps où le Directeur de l’école, les auraient ramenés les tenant par le bout de l’oreille chez leurs parents et cela ne se serait pas passé avec autant de laxisme. Il faudrait peut-être revoir la protection des enfants qui certes est utile dans le cas de dérive, que d’ailleurs on ne pourra jamais totalement éviter.  Et restituer du pouvoir aux enseignants et même si une gifle leur échappe, elle ne fait que remettre du plomb dans la cervelle des plus récalcitrants et n'a jamais fait mourir personne. 

Les maîtres, les professeurs à une certaine époque étaient respectés, l’enfant en avait peur, lorsqu’il faisait une bêtise. Et d’ailleurs jamais à l’époque un élève, ne se serait permis d’insulter, de frapper un enseignant. 

Alors sous le couvert de protéger les enfants contre les dérives des enseignants, on a permis d’autres dérives et celles-ci beaucoup plus graves. Les enfants aujourd'hui, ne reconnaissent même plus, le bien du mal, ne respecte plus rien, ils n’ont plus aucune valeur morale. Puisqu'on leur permet tout, qu’ils n’ont plus de limites, plus d’interdits et surtout pas à l’école. A force de vouloir se mêler de tout, l’Etat français n'a réussi en "surprotégeant" l’enfant, qu'à obtenir des dérives encore plus graves.

Puisque maintenant ces mêmes enfants ne sont plus en sécurité à l’école. Et que ce sont ces mêmes enfants que l’on voulait tellement protéger qui créent ces dérives, ces mêmes enfants qui en tabassent un autre. 

Alors dites-moi, qu’est-elle devenue cette protection si indispensable ?

Où se situe vraiment la violence ? La baffe de l'enseignant où les élèves qui se mettent à huit sur un autre pour le tabasser à coups de poing, à coups de pied. Où est le réel danger pour l'enfant ?

Je trouve très bien de protéger un enfant, mais peut-être n'aurait-il pas fallu, enlever le pouvoir qu'avait le maître, le professeur, qui ma foi, n'est à l'école, au collège que la continuité des parents. Et qui côtoit les élèves pendant plusieurs heures.

 

Parents et enseignants doivent éduquer ensemble et pas l'un contre l'autre.