Nombreux sont les médicaments avec des effets secondaires, pour ne pas dire tous.

Certains effets sont bénins, mais d'autres nettement plus graves.

Les médicaments nous soignent, mais ils peuvent, nous rendre malade. 

 

Pour ce médicament anti-obésité "Acomplia", les conséquences sont beaucoup plus graves. Puisqu’il s’agit d’effets provoquant une augmentation des pensées suicidaires, même chez les personnes sans antécédents de dépression. 

 

Le sujet est sérieux et si le médicament est déjà interdit aux Etats-Unis pour le même motif. Il ne l’était pas en France et dans les nombreux pays de la communauté Européenne , jusqu’à aujourd’hui.

Les Américains, en ce qui concerne la santé, seraient-ils plus en avance que nous ? 

 

Sanofi-Aventis a donc annoncé ce jeudi, la suspension temporaire de l’autorisation de mise sur le marché Européen de ce produit.

Et ce, comme le recommandait l’Agence Européenne du Médicament qui précise :

 -"La vente est interrompue immédiatement dans toutes les pharmacies de dix huit pays de l’Union Européenne qui le distribuent". 

 

Ce médicament est commercialisé dans 32 pays dont 14 hors de l’Union Européenne.

Et si le groupe n’explique pas les raisons de la suspension temporaire de ce médicament, il n’exclut pas la possibilité de le retirer du marché mondial. 

Le laboratoire Sanofi-Aventis précise : 

-"Nous contactons immédiatement les autorités de santé des pays n’appartenant pas à l’Union Européenne, et dans lesquels ce produit est disponible. Afin, de mettre en place des mesures équivalentes à la recommandation de l’EMEA (autorité européenne de santé)". 

 

Déjà fin Août l'Afssaps, avait conclut à la dangerosité de ce produit. Faisant état des risques de trouble dépressif, lié à la prise de ce médicament, dans un bilan publié, à l’issue de la première année de commercialisation. 

 

Il serait utile de faire des essais et des tests plus approfondis avant la mise sur le marché d’un médicament.

Et d’être, nettement plus rapide lorsqu’il y a un problème, pour l’interdire à la vente.

Les Américains l’ont fait, pourquoi ne l’avons-nous pas interdit immédiatement nous aussi ?