Depuis hier le doute planait sur la banque franco-belge Dexia. Le leader du marché du financement des collectivités locales en France (environ 50% du marché) vient de recevoir une aide de 6,4 milliards d'euros, voté par les pouvoirs publics français, belges et luxembourgeois.

Ainsi la Belgique va investir 3 milliards d'euros, la France 3 milliards également,  et le Luxembourg 378 millions. C'est ainsi la seconde fois en deux jours que les pouvoirs publics belges et luxembourgeois viennent en aide à un établissement bancaire.

En effet, hier c'est la banque belgo-néerlandaise Fortis qui avait été sauvée par les trois états du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg). Dexia, qui lors de la journée d'hier avait vu son cours de bourse dégringolé d'un tiers,  reprenait mardi, lors de la réouverture de sa cotation, environ 20% suite à ce sauvetage.

Après ces deux sauvetages, le ministre belge des Finances a déclaré que son gouvernement allait maintenant surveiller "de près" les deux autres grandes banques du pays. A savoir ING et KBC.

Le problème est que pour pouvoir réinjecter de l'argent dans un système bancaire et financier en crise, les gouvernements sont dans l'obligation de s'endetter auprès notamment des pays regorgeant de liquidités, à savoir ceux du Moyen Orient et de la Chine. Ainsi ce sont nos enfants et petits enfants qui subiront le coût réel de cette crise, puisque nous seront encore plus dépendant de ces pays en question.