C'est Taiwan qui donne le coup d'envoi en annonçant l'interdiction de l'importation de tous produits lactés en provenance de Chine ainsi que le retrait immédiat de tous produits de ce type déjà présent sur son marché.

Cette interdiction qui frappe tous les produits chinois contenants du lait ou un de ses dérivés restera d'application temps que les autorités chinoises ne fourniront pas plus d'explications sur la contamination du lait en poudre part de la mélamine ( voir notre article à ce sujet) et sur la lenteur de leur administration à rendre la chose publique.

À cause de cette lenteur, ce serait environ 25 tonnes de lait en poudre contaminé de la marque "Sanlu", l'une des plus importantes marques de lait chinoises et la première à avoir été touchée par le scandale du lait frelaté, qui aurait été importé et mis en vente sur l'île de Taïwan.

Cette interdiction vise une grande variété de produits, allant du lait bien entendu à des marques très connues de boissons, des glaces, des galettes, et de nombreux produits laitiers. Tous ceux-ci ont été retirés des rayonnages des magasins taïwanais.

Après Taïwan, c'est la région administrative de Hong Kong qui retire de ses rayons du lait en poudre, plus précisément ceux de la marque "Dairy farm" produite par la firme Nestlé et fabriquée dans le nord-est de la Chine. Selon un journal de Hong Kong, des tests y auraient en effet décelé de la mélanine.

Rappelons qu'aux dernières nouvelles quatre enfants seraient déjà morts et près de 13.000 nourrissons seraient hospitalisés suite à ce nouveau scandale sanitaire qui frappe la Chine. Certains journaux ont révélé que les autorités chinoises auraient été mises au courant du problème dès le mois d'août, mais qu'elle aurait étouffé l'affaire pour ne pas entacher les Jeux olympiques. Quand la santé publique passa après la réalité économique, c'est vraiment que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société.