C'est aujourd'hui à la mode. Chaque ministre français charche à instaurer un bonus/malus dans le domaine qu'il doit gérer. Après Jean Louis Borloo, ministre de l'écologie, qui use et abuserait presque de ce système, voila que l'enseignement supérieur est lui aussi touché.

En effet, Valérie Pecresse, la ministre de l'enseignement supérieur, vient d'annoncer la mise en place plus tôt que prévue d'un bonus/malus touchant les universités de l'hexagone. Cette fois il ne sera pas distribué selon des normes environnementales, mais par rapport à la réussite des étudiants inscrits dans les différents établissements.

En effet, les 16 (sur les 84 que compte la France) universités qui parviendront le mieux à encadrer leur étudiants de licence (tutorat, orientation,…) pourront bénéficier de budgets supplémentaires. Au contrario, celles qui auront les moins résultats verront elles leurs crédits revus la baisse.

Ainsi, seules les universités performantes auront plus d'argent. Pour pouvoir espérer en profiter, le risque n'est-il pas que les examens universitaires perdent de leur valeur, chaque établissement  espérant ainsi être parmit ceux ayant les meilleurs résultats. Une telle "réforme" ne peut donc pas être bénéfique à l'enseignement supérieur français, déjà bien en retard au niveau international.

En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'avec cette nouveauté, l'URCA (Université de Reims Champagne Ardenne) risque de ne plus vouloir de moi…