Quel est donc cette presse complaisante, réclamant la grâce pour Marina Petrella ?
Les victimes sont complétement ignorées, l'amnésie dictant les écrits, oubliant le passé sanglant de l'ancienne brigadiste. Le groupuscule terroriste a semé la mort, sans aucune compassion pour leurs victimes, trouvant dans la France, un havre de paix, avec la bénédiction de François Mitterrnad, leur accordant pratiquement une loi "d'amnistie".
Marina Petrella, terroriste, criminelle et trouvant refuge en France, comme un certain nombre de brigadistes, profitant d’une « loi d’amnistie » de François Mitterrand. Une douzaine de personnes sont concernées. Cesare Battisti et Marina Petrella, en figure de proue médiatique. François Fillon a signé le décret d’extradition, et je ne peux qu’applaudir de cette décision. Cette femme ne mérite certainement pas l’abattage éhonté d’une presse complaisante, oubliant systématiquement un lourd passé sanglant.
Les Brigades Rouges ont semé la mort, n’ayant aucune compassion pour leurs victimes. Aldo Vinci, le frère du commissaire Sébastiano Vinci, lâchement abattu en juin 1981 (crime imputé à Petrella) ne peut que se scandaliser devant ce déferlement journalistique, réclamant clémence (..). A croire que les victimes n’existent plus, que personne ne s’intéresse plus aux souffrances des familles des victimes. Comme le souligne Aldo Vinci, Marina Petrella n’a jamais eu le moindre repenti, ou la moindre excuse.
Maintenant certaines personnes clament leurs indignations devant la possible extradition d’une criminelle, s’étant coulées des jours heureux, les mains ensanglantées. L’ancienne brigadiste a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, le six mars 1992, par la Cour d’Assises de Rome. Un jugement sans équivoque au vu des nombreux chefs d’accusation.Etrangement, tous ces terroristes et criminels, lorsqu’ils doivent payer pour leurs crimes, dépérissent et présentent des troubles dépressifs et suicidaires. Une manière abjecte de ne pas accepter un lourd passé, d’échapper à une condamnation, et le plus écœurant, trouvant des comités de soutien, une presse complaisante, tout simplement aberrant.Les victimes gisent dans un cimetière et ne profitent pas de jours heureux.
Je n’ai aucun respect pour ces criminels, se cachant derrière une idéologie pour accomplir leurs méfaits, et ne pas vouloir en assumer les conséquences. La démarche du gouvernement est tout à fait justifiée, la France n’est pas un havre pour criminels en fuite. La démarche de Nicolas Sarkozy, demandant à Silvio Berlusconi de solliciter une « grâce » auprès du Président italien me parait déjà à la limite de l’incompréhension. On peut éventuellement réclamer une certaine clémence pour une personne ayant déjà partiellement réglé ses comptes avec la justice de son pays. Dans ce cas présent, Marina Petrella s’est enfuie, avec une dizaine de comparses, venant trouver « asile » en France, pour y couler des jours heureux. Quel paradoxe !
L’avocat de Petrella déposant un recours devant le Conseil d’Etat. Certainement sur un ton larmoyant, justifiant que la brigadiste est en « danger de mort ». C’est bel et bien son choix, de ne vouloir s’alimenter, et donc ce n’est pas l’appareil judicaire qui est cause de cet état de faits, mais Petrella, espérant sans doute dans cette démarche, attirer la compassion.Petrella se doit d’être extradée. La légitimité de cette décision ne doit en aucun cas être remise en cause, cela laisserait la porte ouverte à d’autres criminels, dans la même position. La justice italienne est souveraine et ses jugements ne sont pas de nature à être discutés. Si Petrella veut se prévaloir d’une «grâce» quelconque, elle devra d’abord rendre des comptes pour ses actes. Donc pour moi le doute n’est pas permis, Petrella doit être extradée, tout est dit.
Michel
Bonjour Michel,
En effet je suis d’accord avec vous.
j’ai même lu que la soeur de Carla Bruni, l’actrice Italienne était allée la voir dans sa cellule et avait dit que son état était grave.
A bientôt.
Andréa.
Michel, pour une fois, je ne pense pas être en accord avec ta position…
Même si elle le mérite, Marina Petrella, ne peut pas être extradée en Italie… Ce, pour une simple raison : la France, qui, sous la Présidence Mitterrand, lui avait fait une promesse, à savoir qu’elle ne serait jamais extradée vers son pays d’origine, se devait, ce, même sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, de tenir sa promesse de ne pas l’extrader !
Maintenant, si, effectivement, Marina Petrella est coupable, ce qui reste à prouver, elle doit comparaître devant la justice française pour répondre de ces faits qui lui sont reprochés…
Par ailleurs, il faut savoir qu’une personne condamnée par contumace en Italie n’a aucun moyen pour faire appel du jugement ou par aller en Cassation (si une telle cour existe dans les juridictions italiennes).. De ce fait, à supposer que Marina Petrella soit effectivement innocente des faits qui lui sont reprochés, cela suppose que des innocents risquent de se retrouver enfermés à vie dans des prisons !
Dominique
Je vais rechercher le lien vers « La Stampa », et je peux te garantir qu’a la lecture de cet article, le doute n’est pas permis.
Déja impliquée dans l’enlévement d’Aldo Moro, de son exécution, et n’oubliant pas que cinq gardes du corps ont trouvé également la mort.
La gare de Bologne ou 85 personnes ont trouvé la mort reste polémique. Les Brigades Rouges ont-ils commis cet attentat sanglant, ou l’hypothèse de Glavio en instigateur, ce qui met à mal Berlusconi..mais la cela reste au conditionnel.
De toutes les façons, Mitterrand n’aurait jamais du accorder un tel privilège, cela laisse la porte ouverte..
Amitiés Michel
@ Michel
Michel, sur le fond, je suis tout à fait d’accord avec ta position…
François Mitterrand n’aurait jamais dû s’opposer à l’extradition de Marina Petrella…
Cependant, pour moi, une promesse et un serment, cela doit être tenu !
Aussi, pourquoi ne pas faire en sorte que Marina Petrella soit jugée en France ?
D’ailleurs, la Justice française a jugé un Américain, qui risquant la peine de mort dans son pays, n’a pas été extradé… Ayant été condamné pour deux meurtres commis aux USA, il purge actuellement une peine de prison à perpétuité en France… Mais, bénéficiant d’une peine de sûreté, il ne pourra jamais être extradé aux USA une fois sa peine achevée…
Et Berlusconi, on ne l’extrade pas lui ?
Libertus
Berlusconi, qui est Président du Conseil des Ministres (Premier Ministre en Italie), est actuellement à son poste à Rome…
De plus, n’ayant commis aucun crime ou délit sur le sol français, il ne peut pas être extradé en France !
Pas de marchandage avec Berlusconi
Berlusconi traine de nombreuses casseroles, a des appointances avec la mafia….mafia qui a des ramifications dans de nombreux pays.Les dirigeants des états se doivent d’être irréprochables.Les corrompus doivent être en prison!
Il faut s’attaquer aux grosses légumes plutôt qu’aux petites mainss, qui plus est aux petites mains qui luttent contre la corruption!!!!!
Libertus
Extradition ?
Bonjour a tous Michel et Dominique Belle article et bon commentaire ,je ne suis pas juriste
mais ne serai t’il pas possible que des cas semblable suis juger par une cour Européenne ?
et ceux-ci pour l’ensemble des pays Européens ,par exemple comme la cour de La Haye?
Il est néanmoins impensable que la France pays des droits de l’homme recel de telle
criminelle ! 😛
Laury
Effectivement tu souléve une possibilité qui déchargerait l’état français de toutes responsabilités et permettrait ainsi une certaine équité au niveau des droits de l’accusée, plutôt condamnée dans ce cas précis.
Michel
L’asile politique de nouveau foulé aux pieds!
Le 9 juin 2008, le gouvernement a fait connaître sa décision d’extrader Marina Petrella, réfugiée en France depuis 15 ans.
Le pouvoir justifie sa décision par la lourde peine à laquelle Marina a été condamnée par la justice italienne. Mais il omet de préciser que cette condamnation pour des faits vieux de 25 ans remonte à 1993: En 1993 l’Etat français, parfaitement informé de la situation, lui a permis de s’installer ici, conformément à la politique d’accueil des réfugiés italiens mise en œuvre par la France depuis le début des années 80.
Au fil de ces 15 ans l’Etat français lui a délivré un titre de séjour, des diplômes reconnus et l’a employée dans des structures publiques…
Est-il concevable qu’après 15 ans d’asile, ce gouvernement balaye d’un simple décret la vie d’une femme et de sa famille, sans aucune considération pour tout ce qu’elle a construit au cours de ces années ?
Une fois de plus, la vie d’une personne ne pèse pas bien lourd face aux exigences cyniques des Etats.
Qu’il s’agisse de flatter un pays voisin qui se montre toujours incapable de regarder en face son histoire sociale et de trouver une issue politique au conflit, ou qu’il s’agisse d’une mascarade d’anti-terrorisme pour satisfaire une opinion publique sous l’emprise du discours sécuritaire, cette extradition est totalement inacceptable.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un véritable populisme pénal qui ne connaît comme méthode de gouvernance que la poursuite d’une vengeance infinie.
L’état de Marina Petrella est extrêmement préoccupant
Les dix mois d’enfermement au cours desquels Marina s’est vue, en dépit de toute logique, refuser une mise en liberté provisoire, ont miné sa santé physique et psychique. La séparation d’avec ses filles – la plus jeune est âgée de 10 ans -, la cruelle réalité carcérale que connaissent les détenues de Fresnes (rappelons que l’hiver dernier l’une d’entre elles, Lucilia, est morte faute de soins), ajoutées à la perspective d’une détention sans limite en Italie, ont fait qu’elle a désormais basculé dans une grave dépression, qui a contraint les autorités pénitentiaires à l’hospitaliser une première fois le 11 avril.
Marina hospitalisée pour la seconde fois
Marina avait été remise en cellule à Fresnes le 30 mai, mais depuis le jeudi 12 juin elle est à nouveau hospitalisée car son état, loin de s’améliorer, c’est encore aggravé – la sénatrice Dominique Voynet qui lui a rendu visite en tant que parlementaire le 19 juin a témoigné d’un état de dépérissement très inquiétant.
Marina a renoncé aux visites de ses proches et ces dernières semaines, a cessé de s’alimenter normalement, et l’administration redoute ouvertement un acte fatal. Il s’agit d’une véritable « grève de la vie ».
Notre mobilisation pour empêcher cette extradition honteuse est plus urgente que jamais :
Retrouvons-nous aux cours des rassemblements qui se tiendront tous les jeudis dans Paris pour exiger:
– la libération immédiate de Marina, en application de la clause humanitaire prévue par les textes régissant l’extradition
– l’abrogation du décret d’extradition.
Le comité de soutien de Marina Petrella
libération et pourquoi pas légion d’honneur.
Une criminelle !N’ayant jamais exprimée le moindre repenti ou remords, alors trève de balivernes, son cas « préoccupant », on va pleurer dans les chaumières..Lorsque madame assassinait impunément dans son pays, elle n’éprouvait pas le moindre scrupule. Aucune pitié, ni clémence pour de tels individus.
Michel
@ Michel
Michel, Marina Petrella a le droit d’être rejugée : si elle est effectivement coupable, elle doit être condamnée !
Or, contrairement à ce qui se passe en France, une personne jugée en Italie par contumace, n’a pas le droit d’être rejugée, n’a pas le droit de faire appel ou de saisir toutes les instances supérieures italiennes ! Là, c’est quelque part injuste…
Certes, des personnalités, dont Aldo Moro, ont été assassinées : il convient que les coupables rendent des comptes devant la justice italienne…
Mais, j’estime, si elle est extradée, que Marina Petrella ait le droit à un nouveau procès, ne serait-ce que pour s’expliquer sur ses crimes, si elle en a commis…
Maintenant, la France, lui ayant promis qu’elle ne serait pas extradée, il convenait que notre Pays tienne sa promesse faite à Marina Petrella…
Donc, comme le dit si bien Laury, pourquoi pas une juridiction internationale ?
Après tout, j’estime que les assassins se réclamant de mouvements ultra gauche ou ultra droite, ainsi que les terroristes, devraient être jugés, pour crimes contre l’humanité, pour assassinats gratuits, devant la Cour Pénale Internationale !
Dominique
Comme je l’ai souligné à Laury, l’idée est excellente, et évidemment du fait de leurs revendications, de former des groupuscules sous des libellés sans équivoques, le cas relève d’une certaine façon de crimes contre l’humanité.
Mais que veux-tu, je ne peux m’apitoyer sur le sort d’une personne, qui n’a eu guère de respect pour la vie d’autrui, et jamais elle n’a évoqué le moindre regret, la moindre excuse..et maintenant on ose évoquer la normalité de sa vie, en omettant les victimes, qui finalement passent au second plan. C’est quand même aberrant !!
Michel
@ Michel
Michel, tu l’auras compris : je ne m’apitoie pas sur le sort de Marina Petrella… Bien au contraire : je souhaiterais qu’elle soit rejugée devant les proches de ses victimes, ce qui, en Italie (comme je te l’ai écrit), est totalement impossible !
Pour moi, un serment reste un serment : Nicolas Sarkozy ne devait ne devait pas signer son décret d’extradition, revenant sur la promesse qui avait été faite à cette activiste par François Mitterrand…
Par contre, si Nicolas Sarkozy, refusant cette extradition, avait donné l’ordre que la justice française juge publiquement Marina Petrelli, j’aurais applaudi des deux mains cette décision ! Encore aurait-il fallu que ce procès se passât en public, surtout devant les proches des victimes de cette femme !
Donc, pour continuer sur mon idée, je serais favorable à la création d’une Cour Pénale Internationale, qui, sous l’égide de l’ONU, serait chargée de juger tous les membres de groupuscules, de groupes (Islamistes, religieux intégristes, Extrémistes de Droite, Extrémistes de Gauche, Néo-Nazis, ETA…), dès lors que leurs auteurs se seraient rendus coupables d’attentats aveugles, de prises d’otages, d’exécutions (que je considère comme des crimes contre l’Humanité)… La prison à vie sans aucune rémission possible serait la juste sentence qu’il conviendrait de leur donner !
Aussi, je pense que les autorités italiennes devraient demander la création de cette cour, sachant que le peuple italien a été victime d’attentats aveugles perpétrés à Rome ou dans d’autres villes italiennes… Ce serait saluer la mémoire du plus illustre homme politique que fut Aldo Moro !
TPI
Cher Dominique, ce serait aller à l’encontre du principe de territorialité du droit que vous venez de mettre en exergue vous-même ci-dessous (cas Berlusconi).Votre argumentation met parait dès lors boiteuse.
Ceci dit pour aller dans votre sens, le TPI fonctionne pour les genocidaires.Le TPI vient de se faire torpiller par la ligue arabe à propos du Président soudanais et du génocide du Darfour!On peut douter de l’efficacité d’une telle cour de Justice qui serait vite débordée par l’ampleur de la tâche.Vu le nombre d’attentats!
On pourrait créé une cour de justice internationale pour les accidents de voiture, qui font plus de victimes que les attentats, on pourrait l’instaurer au Japon, puisqu’au fond la plupart des voitures sont japonaises.Que pensez-vous de ma lumineuse idée?
Nous parlons accidents de voitures, mais on pourrait parler de la mozarella à la dioxine, responsable de nombreux décès, Est-ce que les responsables sont en prison?
Pour en revenir au cas Petrella, il s’agit d’une décision particulièrement injuste et qui met tous les exilés dans une situation d’insécurité!!!!
Il y a d’autres criminels qui devraient être extradés et qui le sont pas, je pense notamment à tous les dictateurs africains qui vivent sur le sol français, sous protecion française….pour le plus grand bonheur des contribuables français!
@ Libertus
*************************** « Cher Dominique, ce serait aller à l’encontre du principe de territorialité du droit que vous venez de mettre en exergue vous-même ci-dessous (cas Berlusconi).Votre argumentation met parait dès lors boiteuse ». *************************** :
Libertus, ne connaissant pas le cas de Berlusconi, je ne peux guère en débattre avec vous… Cependant, me semble-t-il, la justice italienne a décidé de cesser les poursuites engagées contre lui tant qu’il serait Président du Conseil des Ministres… Mais, c’est à vérifier…
Maintenant, en ce qui concerne les crimes commis par les groupuscules armés, qui ont perpétrés des attentats sur le sol italien, il est indéniable que la justice italienne est souveraine pour poursuivre ou pour ne pas poursuivre toute personne qui se sera rendue coupable de ces crimes et attentats !
Cependant, pour tout ce qui concerne les attentats et les crimes de masse, je suis pour la création d’une Cour Internationale sous l’égide de l’ONU. Etant donné que je suis opposé à la peine capitale, je pense que les coupables devraient croupir toute leur vie dans une prison, ce, sans aucun recours en grâce possible !
J’y reviendrai en reprenant le point suivant de votre commentaire…
*************************** « Ceci dit pour aller dans votre sens, le TPI fonctionne pour les génocidaires.»*************************** :
Le TPI fonctionne pour les génocidaires. C’est vrai… Mais, il fonctionne également pour ceux qui se sont rendus coupables de crimes contre l’humanité…
*************************** «Le TPI vient de se faire torpiller par la ligue arabe à propos du Président soudanais et du génocide du Darfour!On peut douter de l’efficacité d’une telle cour de Justice qui serait vite débordée par l’ampleur de la tâche. Vu le nombre d’attentats ! »*************************** :
Effectivement, vous avez raison… Mais, en plus de s’être fait torpiller par la Ligue Arabe, il s’est également fait torpiller par l’Union Africaine… Il n’empêche que ce juge argentin veut la peau du génocidaire Président soudanais, reconnu pour avoir perpétré le génocide du Darfour…
Le mandat d’arrêt à son encontre n’a pas, me semble-t-il, été abandonné : après tout, il ne sera pas le premier Chef d’Etat poursuivi pour des faits similaires aux siens ! Et, c’est tant mieux…
*************************** «On pourrait créer une cour de justice internationale pour les accidents de voiture, qui font plus de victimes que les attentats, on pourrait l’instaurer au Japon, puisqu’au fond la plupart des voitures sont japonaises .Que pensez-vous de ma lumineuse idée ? Nous parlons accidents de voitures, mais on pourrait parler de la mozarella à la dioxine, responsable de nombreux décès, Est-ce que les responsables sont en prison ? »*************************** :
Parlons de ce qui est comparable… Un accident de voiture n’est pas un génocide… Lorsqu’il y a mort d’homme ou blessures graves, un tribunal national suffit amplement, ce, quelle que soit la marque du véhicule !
Maintenant, en ce qui concerne la Mozarella à la Dioxine, il me semble avoir entendu, à ce propos, que les responsables de ce désastre étaient tous en prison, les Carbinieri (gendarmes italiens) les ayant arrêtés et des juges d’instruction italiens les ayant mis en examen…
*************************** «Pour en revenir au cas Petrella, il s’agit d’une décision particulièrement injuste et qui met tous les exilés dans une situation d’insécurité!!!! »*************************** :
Libertus, si vous avez lu mon commentaire, je me suis prononcé contre le décret d’extradition de Marina Petrella. En effet, la République française, sous le Septennat Mitterrand, lui avait une promesse : « à condition qu’elle ne fasse pas de la politique, elle pouvait rester en France. De plus, elle ne serait jamais extradée »…
On peut penser ce qu’on veut de Marina Petrella, ne pas être d’accord avec ses crimes, vouloir qu’elle s’en explique devant les familles des personnes qui sont mortes par sa faute !
Mais, je considère qu’un serment se doit d’être tenu : la République française, à mon sens, et je suis d’accord avec vous, a failli à sa parole donnée !
*************************** « Il y a d’autres criminels qui devraient être extradés et qui le sont pas, je pense notamment à tous les dictateurs africains qui vivent sur le sol français, sous protection française….pour le plus grand bonheur des contribuables français ! »*************************** :
Libertus, depuis la suppression de la peine capitale en 1981, il y a une règle, qui a force de Loi en France : lorsqu’un criminel risque d’être condamné à mort ou l’est déjà dans son pays, il ne peut pas être extradé…
Cela veut dire que, si la peine de mort avait été légale en Italie, jamais Marina Petrella n’aurait été sous le coup d’un décret d’extradition ! Tout au plus, elle aurait été jugée pour les faits qui lui sont reprochés en Italie !
Cela vaut aussi pour tous ces dictateurs africains, qui, n’étant plus au pouvoir dans leurs pays, vivent sur le sol français sous protection de l’Etat… Eux non plus ne pourront jamais être extradés dans leur pays… A moins que la peine de mort y soit légalement supprimée…
Or, seuls la République Sud Africaine, le Sénégal, le Mali, la Côte-d’Ivoire, le Bénin, l’Ouganda, le Rwanda… ont supprimé la peine de mort de leur arsenal judiciaire !
Cependant, pour moi, une promesse et un serment, cela doit être tenu !
Sarkosy avait bien fait une promesse aux employés d’EDF il y a quelques années. Le groupe vient pourtant d’être privatisé.
La promesse faite à une meurtrière a donc plus d’importance que la promesse faite à d’honnêtes ouvriers. Il me semble qu’il y a un diction qui dit que les promesses n’engagent que ceux qui les font.
Il est vrai que FM les a faites en qualité de président de notre pays et qu’il en va de la crédibilité. Mais les promesses de dons à l’afrique qui meurt de faim ne sont pas tenues alors pourquoi plus celle là.
@ new reporter
Effectivement, en ce qui concerne EDF, le Président Sarkozy, impliquant la République française, a manqué à sa parole…
Je suis tout à fait d’accord avec vous…
On est prêt à accueillir les farc et on veut extrader Petrella, c’est la justice à géométrie variable!
Créer une cour internationale, pour les auteurs d’attentats alors que les caisses sont vides….?????Vous avez une baguette magique!
Les faits pénaux les plus grave sont bien souvent le fait des chefs d’Etats et de leurs proches entourage, il n’est pas normal de leur assurer une protection….Il s’agit de s’occuper des grosses légumes, pas des petits poissons….comme Marina Petrella
Vous citez la loi, bien c’est l’arme de nantis, la chose qui m’intéresse moi c’est la légitimité!Il y a une très grande différence!
@ Libertus
***************** « On est prêt à accueillir les farc et on veut extrader Petrella, c’est la justice à géométrie variable! » ***************** :
Libertus, je considère que les Membres des FARC sont des criminels, des génocidaires, des trafiquants de drogue, qui, sous couvert de révolution marxiste léniniste, détiennent illégalement des personnes, en tuent d’autres, n’hésitant pas à massacrer à tour de bras des paysans qui sont contre eux…
La, je suis d’accord avec vous : d’un côté, le Gouvernement a signé le décret d’extradition de Marina Petrella, de l’autre, ce même Gouvernement est prêt à accueillir des membres des FARC. C’est effectivement une justice à deux vitesses qu’il convient de dénoncer…
***************** « Créer une cour internationale, pour les auteurs d’attentats alors que les caisses sont vides….????? Vous avez une baguette magique ! » ***************** :
Libertus, je vous signale que c’est un ensemble de Nations, qui, sous l’égide de l’ONU, crée une Cour Pénale Internationale… Donc, c’est l’ONU, qui, grâce aux contributions financières octroyées par les Etats membres, qui finance la création et le fonctionnement de cette cour… Alors, comme il y a environ 160 Etats membres de l’ONU… je vous laisse imaginer ce que la baguette magique peut donner !
***************** « Les faits pénaux les plus grave sont bien souvent le fait des chefs d’Etats et de leurs proches entourage, il n’est pas normal de leur assurer une protection….Il s’agit de s’occuper des grosses légumes, pas des petits poissons….comme Marina Petrella » ***************** :
Je suis d’accord avec vous… Mais, si du fait de leurs crimes ou délits, ils sont passibles de la peine de mort dans leur pays, ou bien ont été déjà condamnés à mort par contumace, il est impossible de signer le décret de leur extradition…
Alors, je serais d’avis qu’ils soient jugés et condamnés en France…
Maintenant, en ce qui concerne Marina Petrella, elle, elle ne risque pas la peine capitale si elle est extradée dans son pays : en effet, la peine de mort est supprimée en Italie depuis 1946 !
Cependant, tout comme vous, je suis opposé à son extradition…
Il aura été préférable qu’elle soit jugée en France…
***************** « Vous citez la loi, bien c’est l’arme de nantis, la chose qui m’intéresse moi c’est la légitimité ! Il y a une très grande différence ! » ***************** :
Libertus, la Loi que je vous ai citée, est la même pour tous : que vous soyez nanti, que vous soyez pauvre, c’est du pareil au même ! Si vous risquez la peine de mort dans votre pays ou si vous avez déjà été condamné à mort, le Gouvernement français ne pourra jamais signer votre extradition !
Juste une question, Libertus : est-ce la même chose en Belgique, sachant que la peine de mort n’y existe pas ?
je considère que les Membres des FARC sont des criminels, des génocidaires, des trafiquants de drogue, qui, sous couvert de révolution marxiste léniniste, détiennent illégalement des personnes, en tuent d’autres, n’hésitant pas à massacrer à tour de bras des paysans qui sont contre eux.
Ce sont aussi de jeunes gens sans espoirs pris dans un système révolutionnaire devenu mafieux.
Certains sont entrés à 14 ou 15 ans dans les FARCS, n’ont ils pas quelques excuses?
@ new reporter
Pour moi, ils n’ont aucune excuse : ce sont des criminels… Point barre !
Maintenant, il convient, pour éviter l’existence de ce genre de criminels, que les Etats latino-américains soient plus proches de leurs populations, et, imposent l’Etat de Droit !
Les extrémismes, qu’ils soient de Gauche, de Droite, d’inspiration religieuse, proviennent justement de l’augmentation de la très grande précarité…
Donc, il convient, tout en combattant ces criminels, d’éradiquer tous ces problèmes de sous développement ou de chômage…
Mais, il ne faut pas excuser le crime, l’attentat ou la prise d’otage !
Voici un exemple flagrant de justice à trois vitesses…
– Sylvio Berlusconi, le Président du Conseil des Ministres Italiens, désormais à l’abri de la Justice, demande l’extradition de Marina Petrella,
– Prêt à accueillir les membres « repentis » des Farcs, le Président Sarkozy a demandé à François Fillon, Premier Ministre, de signer le décret d’extradition de Marina Petrella… Celui-ci s’est exécuté…
Lisez plutôt…
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Le Sénat italien vote l’immunité pénale des plus hauts personnages de l’Etat, dont Silvio Berlusconi
AP – il y a 41 minutes[1]
ROME – « Après les députés le 10 juillet, le Sénat italien a largement approuvé mardi un projet de loi accordant une immunité pénale pendant leur mandat aux quatre plus hauts personnages de l’Etat, dont le président du Conseil Silvio Berlusconi.
Cette loi désormais définitivement adoptée par le Parlement accorde l’immunité au président de la République, au chef du gouvernement et au président des deux chambres du Parlement. Elle permet à Silvio Berlusconi de ne plus être inquiété par la justice pendant la durée de son mandat de cinq ans.
L’opposition a dénoncé un texte taillé selon elle sur mesure pour protéger Silvio Berlusconi, dont le procès pour corruption de témoin à Milan va être suspendu. Le président du Conseil s’est dit innocent, affirmant être victime de juges « politiquement motivés ». » AP
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[1] – http://fr.news.yahoo.com/ap/20080722/twl-italie-immunite-berlusconi-0ef7422.html
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Maintenant, qu’en pensez-vous ?
Farc, terroristes, criminels..
>:( La justice doit trancher et de venir a rapporter le débat sur Berlusconi est d’une ambiguïté confondante. Pour le moment, soupçons oui non, Berlusconi n’est pas poursuivi pour assassinats…alors les comparaisons !!
Michel
Michel, c’est vrai… Berlusconi n’a jamais été un assassin et un criminel…
Puis, jusqu’à preuve du contraire, Berlusconi, est innocent… D’ailleurs, il s’est toujours déclaré comme tel… Puis, il n’a jamais eu de rapports avec la Mafia : il faut voir ce qu’il vient de faire, par la force, au sujet des poubelles qui innondaient la ville de Naples, ce, au grand dépit des clans mafieux…
Ce n’est pas moi qui ai fait la comparaison : j’ai répondu à Libertus en lui envoyant cette petite dépêche en guise de commentaires !
En ce qui concerne ces FARC « repentis », je serais plus dubitatif : en effet, comment peut-on, à la fois accepter leur présence sur notre Territoire, et, dans le même temps, demander l’extradition de Marina Petrella ???
Je reste toujours opposé à l’extradition de cette femme ! Je préfèrerais qu’elle soit jugée en France…
Un pacte entre Berlusconi et la mafia ?
Le «numéro deux» de la mafia sicilienne, Antonino Giuffrè, aujourd’hui repenti, a révélé qu’un pacte a bien été conclu entre Cosa nostra et Forza Italia, en 1993, lorsque Berlusconi a décidé de créer ce parti sur les décombres de la Démocraties chrétienne et du Parti socialiste, qui jusque-là avaient été les «référents politiques» de l’organisation mafieuse.
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Janvier 1993. Quelques mois à peine après les assassinats retentissants des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, «coupables» aux yeux de Cosa nostra d’avoir fait condamner à la réclusion à vie presque tous les capi de la mafia sicilienne, le «numéro un» de Cosa nostra est à son tour arrêté. Toto’ Riina et son remplaçant Bernardo Provenzano (en fuite depuis près de trente ans) comprennent alors que leur organisation est plus que menacée de disparition. Car leurs deux «parrains politiques» -la Démocratie chrétienne d’Andreotti et le parti socialiste de Craxi- sont très affaiblis par l’opération «mains propres» des juges milanais, et, plus grave, incapables de «respecter les pactes» conclus avec Cosa Nostra.
Pour cela, deux leaders démocrates-chrétiens proches d’Andreotti comme de la mafia sont assassinés. Mais cela ne suffit pas: il faut aussi d’autres «référents» et d’autres «garants», à Rome comme à Milan ou à Turin; mais aussi ouvrir une autre «saison», en changeant de méthode: laisser tomber la «stratégie des attentats» tous azimuts contre l’Etat et ses représentants au profit d’un retour à la «stratégie du silence» ou de l’omerta. Pour continuer à contrôler les trafics et les marchés les plus juteux de l’île méditerranéenne.
Au même moment, des démocrates-chrétiens et des socialistes, littéralement décimés par les juges milanais enquêtant sur la corruption, songent de leur côté à créer un nouveau parti centriste, autour de l’homme d’affaires richissime Silvio Berlusconi, qui ne peut désormais compter ni sur Bettino Craxi (en exil à Hammamet) ni sur Giulio Andreotti (mis en examen à Palerme par les magistrats enquêtant sur Cosa nostra).
Une coïncidence très troublante
Cette coïncidence, plutôt troublante, n’avait guère échappé aux spécialistes de la mafia, mais ceux-ci ne disposaient pas du chaînon manquant. C’est apparemment chose faite depuis le 8 novembre dernier, lorsque Antonino Giuffrè, le «numéro deux» de Cosa Nostra arrêté en avril dernier à la suite d’une dénonciation anonyme, vide son sac et raconte, avec force détails, comment Bernardo Provenzano a établi un nouveau «pacte», cette fois-ci avec Forza Italia. Via une personnalité très proche de Berlusconi: Marcello Dell’Utri, un palermitain aujourd’hui sénateur de Forza Italia, après avoir été le créateur et le président de l’entreprise la plus juteuse de Berlusconi, Publitalia, qui contrôle plus de la moitié de la publicité télévisuelle italienne. Dell’Utri est actuellement poursuivi, à Palerme, pour «association mafieuse», et à cette occasion les juges auraient aimé interroger aussi Silvio Berlusconi lui-même, mais le chef du gouvernement italien a refusé de répondre à leurs questions -comme la loi le lui permet- le 26 novembre dernier.
Toujours selon le repenti Giuffrè, Cosa nostra, avant de conclure un pacte avec Forza Italia, a songé à créer son propre parti: Sicilia libera, une sorte de Ligue du Sud calquée sur celle du Nord dirigée par Umberto Bossi. Mais elle a finalement laissé tomber ce projet, pour ne pas être obligée d’engager des politiciens siciliens déjà «en odeur de mafia» et donc peu crédibles, au moment même où elle optait pour le retour à la stratégie du silence et de «l’immersion dans les affaires», et évitait désormais tout attentat trop bruyant.
Pour cela elle a préféré établir trois canaux différents entre des affiliés de Cosa nostra et Silvio Berlusconi pour mettre au point -mais aussi faire respecter- un pacte devant être appliqué en l’espace de dix ans et portant sur des questions essentielles: révision des tous les grands procès anti-mafia, abolition de la loi portant sur la saisie des biens des mafieux, assouplissement considérable du régime pénitentiaire des capi déjà sous les verrous.
De leur côté Provenzano et ses adjoints ont pris l’engagement formel de faire élire les candidats de Forza Italia, tout en demandant à leurs hommes d’éviter désormais de trop s’afficher aux côtés des candidats de la coalition de Berlusconi, pour «ne pas les salir» aux yeux de la population ni attiser la curiosité des juges à leur égard. «Désormais, nous sommes dans de bonnes mains», a dit Provenzano aux autres membres de la «coupole» de Cosa nostra.
Apparemment les consignes de Provenzano ont été respectées à la lettre, lors du dernier scrutin, en mai 1999: les 61 candidats présentés par la coalition de Berlusconi sur les listes à la proportionnelle ont été tous élus! Un 100% de réussite que même la Démocratie chrétienne a été incapable d’atteindre en près de cinquante années de «collaboration» avec Cosa nostra.
Par contre, si l’on croit certains capi, la coalition au pouvoir n’a pas rempli sa partie du contrat. Dès l’année dernière trois des principaux mafieux détenus -Riina, Bagarella et Aglieri- ont manifesté à plusieurs reprises leur mécontentement. Selon un document officiel des services secrets italiens rendu public cet été, ils lui reprochent de faire des nouvelles lois à sa convenance qui ne «protègent» que ses principaux collaborateurs. «Iddu pensa solo a iddu!» («Il ne pense qu’à lui-même!») ont-ils fait savoir, selon ce document. Par la même occasion, ces capi ont clairement laissé entendre qu’ils peuvent faire des révélations compromettantes pour Silvio Berlusconi.
Est-ce à dire que les révélations de Giuffrè, à l’occasion d’un énième procès impliquant des proches de Berlusconi, ont été «programmées» par Cosa nostra elle-même, en avril dernier, lorsqu’elle a apparemment décidé de faire arrêter son propre «numéro deux», dans le but de rajeunir ses cadres et imposer plus que jamais la «loi de l’omerta»?
la comédia dell’arte !!
Au pays des repentis..
Bonjour Dominique, mon commentaire ne t’était pas destiné, tu t’en doutes bien.
Les supputations d’alliance politique et maffieuse ne sont pas nouvelles et les soudains repentis ne font qu’alimenter la rumeur. De toutes les façons cette affaire concerne la machine judiciaire italienne et donc la présomption d’innocence bénéficie à Berlusconi, que l’on apprécie l’homme ou non.
Michel
Loin de tout débat, je voudrais juste dire, encore une fois mon incompréhension face à ce genre de situation où on autorise une personne à venir en France, on la protège; cette personne construit sa vie, travaille (avec altruisme !!!) pour notre pays et ses habitants, a des enfants, et un jour, on se réveille en se disant, mais non, elle n’a rien à faire ici, elle doit être emprisonnée dans son pays !!
Je connais d’autres promesses de ce genre qui viennent aussi d’être « annulées », ruinant la vie de familles avec enfants !!
Chercher l’erreur !!
on ne peut pas jouer de la sorte avec la vie des gens et de leurs familles, quoiqu’elles aient fait…..
@ Fata
C’est pour ces raisons, Fata, que je suis contre l’extraditon de Marina Petrella, sachant que notre Nation, sous la Présidence de François Mitterrand, lui avait promis qu’elle ne serait jamais extradée…
Or, et je ne reviens pas là dessus, pour moi, une promesse, c’est fait pour être tenu !
Bien sur, je pense à ses victimes, je pense aux familles de ses victimes, sachant que l’orgnisation, à laquelle Marina Petrella était liée, est une organisation d’assassins, de criminels… Mais, je pense aussi à la famille que Marina Petrella a fondée : eux aussi, vont payer les conséquences des actes commis par cette dernière !
Alors, n’aurait-il pas été plus logique de juger, en France, Marina Petrella, pour ses crimes commis en Italie ?
Michel, je sais très bien que ton commentaire ne m’était pas destiné…
Mais, il était clair que je devais y répondre, ne serait-ce que pour apporter des précisions…
En Italie, il y a un problème majeur qui existe : une personne, qui est condamnée par contumace, qui est extradée dans son pays, qui est enfermée dans les geôles italiennes, n’a plus aucun recours, sauf à demander la grâce présidentielle, puisque l’appel, la cassation n’existent pas… Ce fait a été dénoncé par l’Union Européenne, qui ne désespère pas voir les choses changer dans le Pays de Dante !
Je me souviens du cas de Cesare Batisti, autre personne dont le décret d’extradition avait été, si je ne me trompe pas, signé par Dominique de Villepin ! Il s’est toujours déclaré innocent des faits qui lui étaient reprochés… Lui aussi, avait bénéficié des promesses de Mitterrand au nom de notre Nation, promesses non tenues, puisqu’il s’est enfui…
En ce qui concerne Berlusconi, qu’on l’aime, qu’on ne l’aime pas, jusqu’à preuve du contraire, il est toujours innocent des faits qui lui sont reprochés : même en Italie, c’est reconnu, ce, tant qu’une personne n’a pas été jugée…
Cela dit, la machine judiciaire italienne a bien des progrès à faire, notamment en permettant, à tout condamné, l’exercice de ses voies de recours !
Dominique
La question qui me chagrine :
Doit-on respecter la décision de François Mitterand ?
Cela me parait un peu facile de tenir en cette promesse, un SERMENT..
La responsabilité du chef de l’état dans cette décision personnelle, sans consultation préalable, auquel cas il est fort a parier, que jamais Petrella et consort auraient trouvé refuge sur notre territoire…
Que cette personne trouve un écho de notre part afin d’avoir un jugement régulier, ne souffrant d’aucunes manipulations…je peux le concevoir, pour le reste je ne me sens pas solidaire de ce serment, qui ne m’engage pas, cela me parait tendancieux et laisse une porte grande ouverte..
Gros bisous de Sylvie (qui n’est pas de mon avis !!) et de Tristan (qui revendique sa neutralité !!).
Michel
La réponse que je fais à cette question, Michel
« Doit-on respecter la décision de François Mitterrand ? » : J’estime que la réponse est : « OUI », sachant que la décision présidentielle avait été prise officiellement au nom de la République française !
Certes, le Chef de l’Etat actuel, en l’occurrence : le Président Nicolas Sarkozy, a aussi une part de responsabilité dans la décision qu’il a prise officiellement au nom de la République française, décision, qui est contraire à celle de François Mitterrand…
C’est en cela que je dénonce cette mesure : pour moi, et je n’y reviens pas ! Une promesse reste une promesse et doit être tenue ! Un serment reste un serment et doit être tenu…
Que Petrella et consort aient trouvé refuge sur notre territoire à cause de cet ‘’angélisme de Gauche’’, je trouve cela à la limite du tolérable…
Maintenant, si le jugement est régulier, il faudrait savoir dans quelle mesure un jugement effectué par contumace peut être régulier et obligatoirement effectif (comme c’est le cas en Italie), sachant que, dans beaucoup de pays, dont la France, une personne jugée par contumace est automatiquement rejugée si elle est rattrapée par la justice de son Pays ? C’est, en plus de la question de la promesse non tenue, ce qui m’oppose à cette extradition…
Maintenant, je ne cautionne pas les actions passées de Marina Petrella… Aussi, j’aurais préféré qu’elle fût jugée en France pour ses crimes commis en Italie !
Amicalement à vous trois,
Dominique
Dominique je vous cite :
Pour moi, ils n’ont aucune excuse : ce sont des criminels… Point barre !
Maintenant, il convient, pour éviter l’existence de ce genre de criminels, que les Etats latino-américains soient plus proches de leurs populations, et, imposent l’Etat de Droit !
Les extrémismes, qu’ils soient de Gauche, de Droite, d’inspiration religieuse, proviennent justement de l’augmentation de la très grande précarité…
Donc, il convient, tout en combattant ces criminels, d’éradiquer tous ces problèmes de sous développement ou de chômage…
Mais, il ne faut pas excuser le crime, l’attentat ou la prise d’otage
************
Dans ce cas, vous pensez sans doute que les enfants soldats (en Afrique) sont aussi responsables de ce qu’ils font?
Je ne partage pas votre avis concernant les FARC, je pense que pour certains, leur intégration est semblable à celle des enfants soldats africains (Mes renseignements n’étant que ceux transmis par les médias) compte tenu de l’âge auquel ils ont été intégrés dans les FARCs ou alors de la pauvreté voire de la difficulté de leur vie.
Comme je l’ai déjà indiqué désolé du retard ou de l’irrégularité de mes commentaires. je ne dispose plus d’un accès internet personnel.
Libertus
Ceci dit pour aller dans votre sens, le TPI fonctionne pour les genocidaires.Le TPI vient de se faire torpiller par la ligue arabe à propos du Président soudanais et du génocide du Darfour!On peut douter de l’efficacité d’une telle cour de Justice qui serait vite débordée par l’ampleur de la tâche.Vu le nombre d’attentats!
********Les impératifs économiques sont supérieurs à la justice. ***********
On pourrait créé une cour de justice internationale pour les accidents de voiture, qui font plus de victimes que les attentats, on pourrait l’instaurer au Japon, puisqu’au fond la plupart des voitures sont japonaises.Que pensez-vous de ma lumineuse idée?
*********** Comme vous l’avez dit implicitement la différence entre un accident et un attentat et le terme « accident ». Dans l’attentat « il y a la volonté de que » nous ne retrouvons pas dans accident. (J’ai bien compris qu’il s’agissait d’une plaisanterie voire d’une provocation)*********
Nous parlons accidents de voitures, mais on pourrait parler de la mozarella à la dioxine, responsable de nombreux décès, Est-ce que les responsables sont en prison?
*********??????*******
Pour en revenir au cas Petrella, il s’agit d’une décision particulièrement injuste et qui met tous les exilés dans une situation d’insécurité!!!!
**********Moi je crois que le seul point sur lequel on peut discuter c’est la parole donnée par le président Mitterrand, le reste n’est pas justifiable. Un criminel exilé reste et restera un criminel**********
Il y a d’autres criminels qui devraient être extradés et qui le sont pas, je pense notamment à tous les dictateurs africains qui vivent sur le sol français, sous protecion française….pour le plus grand bonheur des contribuables français!
********Vous avez raison mais là c’est de la politique ou de l’économie. Bokassa a passé pas mal de temps chez nous.************
@ new reporter
New reporter, bonjour…
Je confirme : la prise d’otage, l’attentat, le crime de masse, le crime, les exécutions extra judiciaires, les exécutions judiciaires (j’en n’ai pas parlé), c’est inexcusable !
Je pense que les Membres des FARC, même si certains d’entre eux sont jeunes, sont adultes et consentants… Qu’il y en ait, parmi eux, qui ont été embrigadés de force, je le conçois parfaitement : dans ce cas précis, il suffit de faire un tri pour savoir lequel d’entre eux est apte à une repentance sincère, donc apte à s’insérer dans une vie normale…
En ce qui concerne les enfants soldats (en Afrique), dont Libertus n’a pas parlé dans ses commentaires, leur cas est différent de celui des FARC… En effet, ils ont été enrôlés de force par des seigneurs de la guerre, par des tyranneaux (du genre Taylor…)… Beaucoup de ces enfants devaient accepter sous peine de se voir exécuter avec les membres de leur famille…
En ce qui les concerne, ils sont pris en charge, et c’est un bien, par les organisations humanitaires et par les nouvelles autorités démocratiques de leurs pays : ils vont à l’école, ils participent à la vie normale de la société… Leurs recruteurs, eux, sont en prison pour répondre de leurs actes… Donc, il faut totalement prendre en charge le cas de ces enfants soldats…
Mais, il convient d’éradiquer également la très grande pauvreté, le chômage, la famine… ainsi que tous les ingrédients qui font que des hordes de clandestins essaient d’aborder nos côtes européennes à la recherche d’un eldorado bien illusoire ! Pour cela, il convient d’aider les pays du Sud, pays dits ‘’émergeants’’ ou ‘’en voie de développement’’, à se développer économiquement, techniquement et socialement, à acquérir l’Etat de Droit, à s’autogérer…
Mais, là, bien que ce soit le sujet, on s’écarte quelque peu du débat : Marina Petrella ne doit pas être extradée pour les raisons que j’ai invoquées dans mes précédents commentaires !
Crier avec les loups
Que de démagogie et de prose sarkostique dans cet article.
Alors, il faudrait se mettre à la place des victimes ? Mais, personne pour dire qu’elles sont mortes et que l’extradition ne changera rien. On substitue ici la justice à la vengeance en oubliant le pardon.
Que dire aussi des victimes qu’il y aurait dû avoir si le groupe avait continué ses activités ? La France a servi de porte de sortie et ce faisant elle a sauvé des vies. Aujourd’hui encore Sarko propose d’accueillir les FARCS repentis pour qu’ils arrêtent et dans le même temps il souille la parole de la France : si j’étais un FARC que devrais-je faire ? Probablement continuer dans cette spirale de violence !
La parole donnée est sacrée. En accueillant Petrella et d’autres on SAUVE des vies. Sarko ne fait que rendre service à son pote Berlu ce n’est pas une histoire de Justice.
Pendant ce temps on héberge des pires dictateurs… et on livre une femme malade et repentie à une mort certaine.
Je refuse donc de hurler avec les loups et cette extradition est une entorse de plus à l’honneur de la France.
Si nous ne pouvons plus accueillir de terreriste pour qu’ils arrêtent ils continueront et ceux qui ont crié avec les loups, ceux qui ont versé dans la démagogie simpliste (justice aux victimes) auront le sang des attentats sans fin sur les mains.
oui à la justice
Oui à l’extradition de Petrella, il faut assumer et appliquer la justice .
De quel droit la justice ne pourrait pas s’appliquer pour Mrs Petrella , maladie, cause humanitaire ? les brigades avaient elles de la pitié! non aucunement .
ce n’était que l’application d’une idéologie de terreur
Lorsque l’on est un véritable révolutionnaire , il faut assumer totalement .
Prochaine étape la justice populaire italienne
Eva Joly
Tapie: Eva Joly accuse Sarkozy de privilégier l’intérêt de « ses amis »
PARIS (AFP) — L’ancienne magistrate Eva Joly a jugé vendredi « extravagante » la décision de l’Etat de choisir la voie de la justice arbitrale dans le contentieux l’opposant à Bernard Tapie et accusé Nicolas Sarkozy de donner des instructions dans l’intérêt « de ses alliés politiques et amis ».
Dans un entretien accordé à MédiaPart, Mme Joly met directement en cause M. Sarkozy, décrivant « dans cette histoire un président de la République qui donne des instructions dans l’intérêt non pas de l’Etat mais dans celui de ses alliés politiques ou de ses amis ».
« Le fait d’avoir recours à la justice privée non transparente est tout à fait extravagant quand les deniers publics sont en jeu », estime l’ancienne juge d’instruction.
Pour Mme Joly, qui a notamment instruit dans les années 90 l’affaire Elf, ainsi que plusieurs dossiers liés à M. Tapie, dont les conditions de vente d’Adidas, le recours à cette procédure arbitrale « est extravagant et exceptionnel ». « Il n’y a pas de précédent en France », ajoute-t-elle.
« Je pense que celui ou ceux qui ont donné l’instruction de faire ceci ont mis l’intérêt supérieur des amis au-dessus des intérêts supérieurs de l’Etat », déplore l’ancienne magistrate.
Mme Joly, qui a la double nationalité franco-norvégienne, vit depuis plusieurs années en Norvège, son pays d’origine, où elle est conseillère en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment.
Selon elle, « on doit avoir beaucoup de respect pour l’argent public ». « Prendre le risque d’un arbitrage privé où il n’y a pas de contrôle, où ce n’est pas transparent, où les citoyens ne peuvent pas savoir, n’est pas une pratique démocratique », met en garde Mme Joly.
Mme Joly relève que « nous n’avons pas dans notre Constitution une procédure qui permette d’engager la responsabilité » du chef de l’Etat, qui jouit par ailleurs d’une immunité judiciaire durant la durée de son mandat.
« On voit là qu’il y a un écart très grand entre l’apparence affichée par le président de la République, qui dit vouloir moderniser la vie publique en modernisant la Constitution, et la réalité de l’exercice du pouvoir, où jour après jour, il y a un abus de pouvoir », remarque-t-elle.
@ Positif… Oui à la justice, mais pas à n’importe quelle condition !
oui à la justice, mais pas à n’importe quelle condition !
Positif, c’est quoi cette Justice, qui, au nom de la République française, revient sur sa parole donnée, au nom de cette même République française par le Président François Mitterrand ? Parce que le Président Sarkozy en a décidé ainsi, revenant sur ce principe sacré, qui suppose qu’une promesse, c’est fait pour être tenu ?
Appliquer la justice ?
Mais, dans ce même temps, Positif, on accueille des Farc ‘’repentis’’ : n’ont-ils pas, eux, aussi commis des crimes ? Ne mériteraient-ils pas d’être jugés dans leur pays ?
Certes, les Brigades Rouges, dont elle faisait partie, n’avaient aucune pitié, et, voulaient mettre en place leur idéologie de la terreur…
Cependant, n’aurait-il pas été préférable de juger Marina Petrella en France, pour ses crimes commis en Italie ?
« Prochaine étape : la justice italienne », écrivez-vous…
Cependant, il faut que vous sachiez que Marina Petrella n’aura plus aucun compte à rendre avec la justice de son pays !
En effet, elle a été condamnée par contumace… Or, tout sentence, même rendue par contumace, n’est susceptible d’aucun recours (appel, cassation), sauf celui de demander, au Président de la République italienne, d’user de son droit de grâce !
Alors, une révolutionnaire doit assumer la responsabilité des ses actes… Cependant, elle a parfaitement le droit d’être rejugée pour s’expliquer sur ses crimes… Les familles de ses victimes ont ce droit à un nouveau procès, ne serait-ce que pour perpétuer la mémoire de leurs proches qui sont morts !
DOMINIQUE
La ou je m’oppose à toi, ce qui est rare pour être souligné, c’est que la promesse de Mitterrand n’a pas eu lieu par voie référendaire, donc pour moi ce n’est qu’un serment touchant l’homme, son parti à la rigueur, mais mopi en tant que citoyen..je ne me sens nullement concerné..mon avis n’a pas érté requis, donc que la justice tranche.
Les assassins à leurs places..la prison, et comme je l’ai dit haut et fort, il est bien dommage que la peine de mort soit abolie…
En place publique, toute cette racaille de violeurs d’enfants, de terroristes sans pitié, etc…
De jouer les faux cul, sous prétexte que la peine de mort est inhumaine…
Lorsque cette racaille assassinait des gens honnétes, ou pour d’autres des enfants sans défense..impitoyable doit être la réplique !
Michel
@ Michel
Michel, tu n’es pas d’accord par le fait que François Mitterrand n’ait pas organisé un référendum pour demander « si, oui ou non, il fallait extrader Marina Petrella » ! En foi de quoi, je suis tout à fait d’accord avec toi… Peut-être, si référendum il ne devait pas y avoir, le Gouvernement aurait-il du faire un Projet de Loi en ce sens… Cependant, cette non-extradition décidée, au nom de la République française, a fait l’objet d’un décret…
Mais, à contrario, je te retourne la question : pourquoi le Président Sarkozy, n’a-t-il pas, à son tour, organisé un référendum pour interroger le peuple français sur la nécessité d’extrader Marina Petrella ?
Là aussi, sans qu’il y ait eu le moindre Projet de Loi, un simple décret fixant les modalités de cette extradition a été signé, au nom de la République française, par François Fillon, agissant sur instruction du Chef de l’Etat !
Maintenant, oui… Je suis pour qu’on juge, qu’on la juge… et qu’elle soit condamnée à la prison à vie, SANS AUCUNE REMISSION POSSIBLE, pour les crimes qu’elle a commis au nom de la révolution marxiste léniniste !
Comme tu le sais, je suis catégoriquement opposé à la peine capitale… Cependant, je reste farouchement partisan d’un enfermement à vie dans un Quartier de Haute Sécurité, SANS AUCUNE REMISSION POSSIBLE, pour tout violeur d’enfant, tout violeur, tout assassin crapuleux (style FOURNIRET, HEAULME, ALLEGRE…).
Dernier rebondissement dans la demande d’extraditon de Marina Petrella : un médecin demande sa libération !
« Un médecin demande instamment la libération de Marina Petrella »
Reuters – Jeudi 31 juillet, 15h32[*]
PARIS (Reuters) – « Le médecin qui tente de soigner l’ancienne militante italienne des Brigades rouges Marina Petrella, écrouée depuis un an dans l’attente de son extradition, demande sa libération au motif que sa situation juridique est illégale.
Admise en urgence à l’hôpital Sainte-Anne à Paris le 23 juillet, Marina Petrella, 53 ans, a perdu 20 kg et serait dans un état critique. Elle a été condamnée à la réclusion à perpétuité en 1992 en son absence à Rome pour notamment le meurtre d’un commissaire de police.
« La loi (…) est très claire. Les détenus ne peuvent être hospitalisés que dans le cadre d’une hospitalisation d’office, c’est-à-dire un internement, ce qui n’est pas le cas », a dit jeudi à Reuters Frédéric Rouillon, chef de service à l’hôpital Sainte-Anne.
Le médecin dit avoir demandé sa levée d’écrou aux ministères de la Santé et de la Justice, sans recevoir de réponse. Cette remise en liberté est indispensable juridiquement et humainement, à ses yeux. Frédéric Rouillon se dit contraint dans le cas contraire de renvoyer Marina Petrella à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes.
« Je suis sûr d’une chose, c’est que cette femme va mourir si on ne trouve pas une solution », a-t-il expliqué. Elle souffre, dit-il, d’une « dépression très profonde et très grave ». Quatre policiers sont affectés à sa surveillance.
Les Verts, la Ligue des droits de l’homme et d’autres organisations mènent campagne pour sa libération. Le Premier ministre, François Fillon, a signé début juin le décret d’extradition de l’ex-brigadiste. Elle a saisi le Conseil d’Etat d’un dernier recours, qui sera examiné à la rentrée.
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé le 8 juillet que si le Conseil d’Etat donnait son feu vert, l’extradition serait accordée, mais il a demandé en parallèle au président de la République italienne, Giorgio Napolitano, de la gracier.
Marina Petrella, mère de deux filles, dit avoir résidé en France depuis 1993. A son arrestation, elle avait un titre de séjour et possédait un domicile sous sa vraie identité à Argenteuil (Val-d’Oise), où elle est mariée et a une fille.
Le médecin dit qu’elle lui a déclaré : « Je n’ai pas de sang sur les mains mais je me considère comme aussi responsable que ceux qui en ont ». Elle a de « profonds regrets » pour les victimes. ».
Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser
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[*] – http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080731/thl-france-justice-italie-petrella-b2e59e8.html
humainement dramatique…
@ Fata
Effectivement, c’est dramatique !
Même si je me suis prononcé contre son extradition, il faut reconnaître que Marina Petrella a commis de nombreux crimes au nom des Brigades Rouges !
Aussi, et même si cela doit se passer en France, il faudrait qu’elle comparaisse devant la justice pour s’expliquer sur des faits commis en Italie…
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Fata, mon dernier article vient d’être publié : je vous laisse le découvrir…
Pourquoi la France a-t-elle donnée asile à cette personne ?? Pourquoi cette politique d’accueil de meurtriers présumés ??
@Dominique: merci ! je vais le découvrir…
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a donné son feu vert mardi à la libération de Marina Petrella, 54 ans, dont l’état de santé suscite des inquiétudes. Une liberté assortie d’un contrôle judiciaire, mais qui lui permettra de recevra les soins qui lui sont nécessaires. La chambre de l’instruction a donc suivi le réquisitoire du parquet général. Décision qui ne remet pas en cause la procédure d’extradition vers l’Italie dont elle fait l’objet.
Actuellement hospitalisée à l’hôpital parisien Sainte-Anne, l’ex-brigadiste est en « abandon de vie », atteinte de « troubles dépressifs et suicidaires » et souffre de « dénutrition », selon ses médecins. L’avocate de Marina Petrella a salué mardi une « lueur d’espoir » pour l’ancienne militante, mère de deux filles. « C’est un immense pas en avant, qui va peut-être lui permettre de s’engager sur la voie de la guérison », a déclaré Me Irène Terrel, qui devait lui annoncer la nouvelle à l’hôpital.
Dans la droite ligne de cette « décision d’apaisement », elle réclame, l’application de la « clause humanitaire » prévue dans la convention d’extradition franco-italienne, qui permet de stopper une extradition si elle est de nature à entraîner des conséquences d’une gravité exceptionnelle sur la santé. « Il faut un geste des plus hautes autorités de l’Etat », a-t-elle estimé.
Mardi matin, la fille aînée de Marina Petrella s’est tournée vers Nicolas Sarkozy pour qu’il prenne la décision d’appliquer cette clause. Parallèlement à cette revendication, l’avocate a saisi le conseil d’Etat contre la procédure d’extradition que les autorités françaises venaient de signer formellement, conformément à la demande de la justice italienne. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a, quant à lui, salué la décision de justice en indiquant qu’il avait « toujours plaidé pour une issue humanitaire » à ce cas. »
Finalement, Marina Petrella ne sera pas extradée : telle est la décision du Chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy !
[b]Marina Petrella ne sera pas extradée vers l’Italie[/b]
O.W.
([b]lefigaro.fr[/b]) avec[b] AFP[/b] et [b]Journal du Dimanche[/b]
[b][i]12/10/2008 | [u]Mise à jour[/u] : 10:57[/i][/b]
[b]Nicolas Sarkozy[/b] a renoncé à faire appliquer le décret autorisant l’extradition de l’ancienne brigadiste en raison de [b][i]«sa situation de santé»[/i][/b], a confirmé dimanche l'[b]Elysée[/b].
[b]Marina Petrella[/b] ne sera pas renvoyée en Italie. Le [b]président Nicolas Sarkozy[/b] a renoncé à extrader l’ancienne membre des Brigades rouges en raison de sa [i][b]«situation de santé»[/b][/i], a confirmé dimanche l’Elysée.
[i][b]«Malgré les soins attentifs dont bénéficie Marina Petrella à l’hôpital Sainte-Anne, son état de santé ne s’est pas amélioré. Les médecins qui l’ont examinée ont conclu que la dépression profonde dont elle souffre est susceptible de mettre en cause son pronostic vital»[/b][/i], explique la [b]présidence[/b] dans un communiqué. [i][b]«C’est pourquoi le président de la République a demandé au premier ministre de faire application de la clause humanitaire de la convention d’extradition de 1957 et de rétracter le décret d’extradition la concernant»[/b][/i].
[b]Me Irène Terre[/b]l, [i]l’avocate de[b] Marina Petrella[/b][/i], s’est félicitée de la décision [i][b]«humaine, nécessaire et légitime»[/b][/i] de l'[b]Etat français[/b]. L’ancienne brigadiste «a beaucoup pleuré, elle a tremblé» lorsque cette décision lui a [i][b]«a été notifiée samedi à l’hôpital»[/b][/i], a confié l’avocate. La fille de l’activiste, [b]Elisa Novelli[/b], a de son côté fait part de son [i][b]«grand soulagement»[/b][/i] dimanche sur [b]RTL[/b].
Un décret du [b]gouvernement français[/b], en date du 3 juin dernier, autorisait l’extradition de l’ancienne dirigeante de la [b][i]«colonne romaine»[/i][/b] des [b]Brigades rouges[/b] vers l’Italie. Un pays où elle a été condamnée en 1992 à la perpétuité pour complicité dans le meurtre d’un commissaire à Rome en 1981. Réfugiée en France depuis 1993, [b]Marina Petrella[/b] avait été arrêtée en août 2007 dans le Val-d’Oise où elle travaillait comme assistante sociale.
[b]Marina Petrella[/b] est nourrie par sonde à l’hôpital
L’état physique et mental de l’ancienne brigadiste âgée de 54 ans n’a cessé depuis lors de se détériorer. Elle est restée incarcérée jusqu’à ce que la cour d’appel de Versailles autorise début août sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, afin de lui permettre de recevoir des soins sans être détenue. [b]Marina Petrella[/b] est depuis hospitalisée à l'[b]hôpital parisien Sainte-Anne[/b] où elle est nourrie par sonde permettant [b][i]«sa survie avec une alimentation minimum»[/i][/b], selon la [b]Ligue des Droits de l’Homme[/b].
Un mouvement de solidarité s’est créé autour de [b]Marina Petrella[/b], ses proches et soutiens demandant au [b]président français Nicolas Sarkozy[/b] d’appliquer en sa faveur une [b]«clause humanitaire»[/b] prévue par la [b]convention d’extradition franco-italienne de 1957[/b]. [i][b]«Si la procédure d’extradition devait se poursuivre, elle mourrait»[/b][/i], avait affirmée au [b]figaro.fr[/b] son avocate [b]Irène Terrel[/b] le 30 septembre dernier.
La décision de [b]Nicolas Sarkozy [/b]prend de court le [b]Conseil d’Etat[/b]. [b]Marina Petrella[/b] avait en effet déposé un recours contre le décret autorisant son extradition qui devait être examiné mercredi prochain par la plus haute juridiction administrative.
[b]http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/12/01016-20081012ARTFIG00016-marina-petrella-pourrait-rester-en-france-.php[/b]
Pourquoi la France a-t-elle donnée asile à cette personne ?? Pourquoi cette politique d’accueil de meurtriers présumés ??
c’est le Président Mitterrand qui avait proposé la France comme terre d’accueil à condition qu’ils (les membres des brigades rouges) cessent leurs activités meurtrières.
Il faut bien sortir d’une folie meurtrière d’une façon ou d’une autre.
Mais sur ce principe on devrait peut proposer à M Colona la liberté contre sa parole de ne plus tuer de préfet?
Même s’il n’était pas français, le commissaire de police dont l’activiste est accusée (de complicité) de meurtre ne reviendra jamais.
Alors deux poids deux mesures?
@ NEW REPORTER
new reporter, la France n’aurait pas dû accueillir une ancienne des Brigades Rouges… Elle l’a fait, elle a donné asile à Marina Petrella…
[b][u]Cette décision prise au nom du Peuple français, par le Président François Mitterrand est discutable et anormale[/u] :[/b] [i]cependant, je considère que la France ne doit pas revenir sur sa parole donnée, de plus, par décret ![/i]
[b][u]Maintenant, rien ne dit que Marina Petrella soit effectivement coupable des faits qui lui sont reprochés[/u] : [/b][i]elle a été jugée par contumace ; elle n’a pas été entendue par une cour de justice; elle ne pourrait jamais l’être si elle retournait en Italie, puisque les jugements par contumaces ne sont pas susceptibles d’appel ou de pourvoi en cassation dans son pays d’origine ![/i]
Maintenant, la France n’a pas accueillir tous les terroristes de la terre…