Ils se font désirer depuis des années, mais les médicaments permettant une réelle avancée voire une guérison totale du SIDA ne sont pas pour demain. On parlait d'un vaccin, de nouvelles molécules révolutionnaires, mais tout cela semble appartenir au doux rêves des chercheurs. Le laboratoire suisse Roche a donc décidé de mettre fin à ses projets anti-SIDA et de réaffecter les personnels vers des traitements contre l'hépatite B ou C. Un aveu d'échec qui risque de porter un coup au moral des sidéens, toujours accrochés à l'espoir de voir leur maladie soignée dans les années qui viennent..

Roche est avant tout une société qui cherche le profit, il ne faut pas l'oublier. La recherche coûte cher et elle stagne. Les chercheurs engagés dans la lutte contre le SIDA sont autant de personnes qui ne travaillent pas à l'élaboration de nouveaux médicaments contre d'autres pathologies. Des médicaments que l'on peut perfectionner, contrairement au SIDA qui reste un gouffre en temps et en argent, pour… Rien.

Heureusement, Roche n'est pas le seul acteur sur la scène pharmaceutique et d'autres laboratoires, d'autres chercheurs, continueront à travailler sur le virus du VIH, pour un jour trouver le moyen d'enrayer cette pandémie qui affecte déjà 40 millions de personnes dans le Monde.

On ne rappellera jamais assez que le SIDA reste une maladie incurable, qu'on ne peut pas en guérir, mais tout au plus retarder l'échéance…