C'est maintenant devenu une habitude. Le pétrole ne cesse de battre des records semaines après semaines, mois après mois, et maintenant jours après jours. Avant hier, soit mercredi 25 juin, le baril (159 litres) coutaît un peu moins de 135 dollars sur les marchés financiers. Hier, il avait passé la barre des 140 dollars, pour la première fois de son histoire. Aujourdh'ui il s'est approché au plus près des 143 dollars. Pour être exact, il a terminé sa énième séance de hausse à 142,99 dollars à New York, et à 142,97 dollars à Londres.

Les vacances approchant à très grands pas, le pouvoir d'achat étant en berne, voila de nouvelles du prix à la pompe qui s'annoncent prochainement. Avec 6% d'augmentation du prix du baril en seulement 2 jours de côtations boursières, il va falloir épargner sur certaines dépenses prévues au cours des vacances pour pouvoir s'y rendre. L'idéal serait peut-être même de prendre le train si possibilité vous en est offerte, cela vous reviendrait peut-être moins cher.

Seul motif de "satisfaction" pour le consommateur européen, le marché du pétrole est en dollars. Ce qui avec un Euro au plus fort de son histoire (1 €uro = 1,5791 Dollar), permet heureusement d'alléger quelque peu la facture. Mais jusque quand?

Quoiqu'il en soit, l'or noir n'a jamais aussi bien porté son nom. Il n'y en a jamais eu autant d'extrait, et paradoxalement, il n'a jamais été aussi cher. Imaginez ce que ce sea lorqu'il commencera véritablement à manquer…