La Cour de cassation de Tunis a maintenu jeudi les jugements prononcés en appel contre les 30 membres du groupe de salafistes impliqués dans des affrontements armés avec les forces de l’ordre fin 2006, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. L’un des accusés avait été condamné à la peine de mort.

Les accrochages avaient fait 14 morts -un officier de l’armée, un policier et 12 salafistes.

En février, lors du procès de ces salafistes appartenant à l’organisation dite des « Soldats d’Assad Ibn Fourat« , du nom d’un chef de guerre arabe, la cour d’appel avait condamné Saber Ragoubi, 24 ans, à la peine de mort, huit autres accusés à la prison à perpétuité et les derniers à des peines allant de trois ans à 30 ans de prison ferme.

La cour d’appel avait allégé les peines prononcées en première instance en commuant notamment la peine capitale de l’un des accusés en emprisonnement à perpétuité. Les avocats et le procureur général s’étaient pourvus en cassation.

Les membres du « groupe Soliman« , du nom de la localité située à une quarantaine de kilomètres de Tunis où avaient lieu fin décembre 2006, début janvier 2007, les affrontements sanglants, étaient accusés « d’appartenance à une organisation ayant adopté le terrorisme pour atteindre ses objectifs, d’avoir reçu des entraînements militaires pour commettre des crimes terroristes, de détention et de transport d’armes, d’explosifs et de munitions« .

Il leur était également reproché le « recrutement et l’entraînement de personnes à l’effet d’entreprendre un acte terroriste, la participation à la désobéissance armée ayant causé avec préméditation la mort d’homme et l’incitation de la population à s’entre-tuer« .

Selon les autorités, le noyau du groupe, dirigé par Lassaâd Sassi, un ancien « Afghan » mort lors des accrochages et composé de six éléments, s’était infiltré par la frontière algérienne après avoir séjourné dans le maquis de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu par la suite la branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). (The Associated Press – 23/05/08)

La Cour de cassation de Tunis a maintenu jeudi les jugements prononcés en appel contre les 30 membres du groupe de salafistes impliqués dans des affrontements armés avec les forces de l’ordre fin 2006, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. L’un des accusés avait été condamné à la peine de mort.

Les accrochages avaient fait 14 morts -un officier de l’armée, un policier et 12 salafistes.

En février, lors du procès de ces salafistes appartenant à l’organisation dite des « Soldats d’Assad Ibn Fourat« , du nom d’un chef de guerre arabe, la cour d’appel avait condamné Saber Ragoubi, 24 ans, à la peine de mort, huit autres accusés à la prison à perpétuité et les derniers à des peines allant de trois ans à 30 ans de prison ferme.

La cour d’appel avait allégé les peines prononcées en première instance en commuant notamment la peine capitale de l’un des accusés en emprisonnement à perpétuité. Les avocats et le procureur général s’étaient pourvus en cassation.

Les membres du « groupe Soliman« , du nom de la localité située à une quarantaine de kilomètres de Tunis où avaient lieu fin décembre 2006, début janvier 2007, les affrontements sanglants, étaient accusés « d’appartenance à une organisation ayant adopté le terrorisme pour atteindre ses objectifs, d’avoir reçu des entraînements militaires pour commettre des crimes terroristes, de détention et de transport d’armes, d’explosifs et de munitions« .

Il leur était également reproché le « recrutement et l’entraînement de personnes à l’effet d’entreprendre un acte terroriste, la participation à la désobéissance armée ayant causé avec préméditation la mort d’homme et l’incitation de la population à s’entre-tuer« .

Selon les autorités, le noyau du groupe, dirigé par Lassaâd Sassi, un ancien « Afghan » mort lors des accrochages et composé de six éléments, s’était infiltré par la frontière algérienne après avoir séjourné dans le maquis de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu par la suite la branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). (The Associated Press – 23/05/08)

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