Je réagis ici à la note de Christophe Ginisty sur les relations entre Cap21 et le MoDem. En effet, depuis plusieurs semaines, la communication de Cap21 reprend du poil de la bête et renforce sa communication avec les sympathisants. Cela me semble une bonne chose et je regrette que ce ne soit pas le MoDem qui n’en soit pas l’initiateur.

Je regrette que Cap21 considère qu’il n’a pas de parlementaires. Il a 3 députés et quelques sénateurs via le MoDem dont Cap21 est fondateur. Cette phrase anodine montre bien les relations tendues entre Cap21 et le MoDem.

Si les deux mouvements ont les mêmes idées et les mêmes valeurs, ils divergent sur plusieurs points.

D’abord, il y a un problème de financement entre Cap21 et l’UDF consécutif aux élections législatives. Les bons comptes font les bons amis, il serait temps que la situation soit enfin clarifiée.

Aussi, il y a divergence sur ce que doit être le MoDem. Cap21 veut être au MoDem ce que le Parti radical est à l’UMP, parti associé en conservant son autonomie programmatique. Or, les adhérents réunis au Congrès fondateur ont voté pour un MoDem unitaire et non confédéral.

Ensuite, il y a des problèmes de confiance et de représentativité. La plupart, sinon toutes, des instances du MoDem est composée quasi-uniquement d’adhérents issus de l’UDF, laissant une part très faible aux adhérents issus de Cap21, des Verts, du PS, de l’UMP ou aux primo-adhérents, plus nombreux que tous les autres.

Enfin, il y a des divergences sur les sujets essentiels. Quand on voit que le vote des députés MoDem et celui des sénateurs Union centriste-UDF n’est pas le même sur la loi OGM, il y a de quoi à vouloir conserver son autonomie.

Dès lors, pour que le "je t’aime, moi non plus" entre Cap21 et le MoDem cesse et que nous construisions enfin un parti unitaire, qui débatte, qui propose, qui va à la rencontre des Français, il faut que Cap21 (ancien club de réflexion) et le MoDem (dont tous les cadres ou presque viennent de l’UDF) cesse de vouloir conserver leur culture de parti afin de créer une culture MoDem. Il faut aussi que l’exécutif du MoDem commence enfin à faire confiance aux adhérents qui ne sont pas issus de l’UDF et qu’il ouvre réellement ses instances. Il faut que le problème financier soit réglé assez rapidement. Et enfin, il faut que Cap21 s’intègre véritablement au MoDem.

Je suis convaincu qu’un MoDem unitaire fort des richesses de chaque adhérent, quelque soit son parcours, pourra montrer une voie nouvelle pour le pays. Il faut que chacun y mette du sien.

Jérôme Charré

Je réagis ici à la note de Christophe Ginisty sur les relations entre Cap21 et le MoDem. En effet, depuis plusieurs semaines, la communication de Cap21 reprend du poil de la bête et renforce sa communication avec les sympathisants. Cela me semble une bonne chose et je regrette que ce ne soit pas le MoDem qui n’en soit pas l’initiateur.

Je regrette que Cap21 considère qu’il n’a pas de parlementaires. Il a 3 députés et quelques sénateurs via le MoDem dont Cap21 est fondateur. Cette phrase anodine montre bien les relations tendues entre Cap21 et le MoDem.

Si les deux mouvements ont les mêmes idées et les mêmes valeurs, ils divergent sur plusieurs points.

D’abord, il y a un problème de financement entre Cap21 et l’UDF consécutif aux élections législatives. Les bons comptes font les bons amis, il serait temps que la situation soit enfin clarifiée.

Aussi, il y a divergence sur ce que doit être le MoDem. Cap21 veut être au MoDem ce que le Parti radical est à l’UMP, parti associé en conservant son autonomie programmatique. Or, les adhérents réunis au Congrès fondateur ont voté pour un MoDem unitaire et non confédéral.

Ensuite, il y a des problèmes de confiance et de représentativité. La plupart, sinon toutes, des instances du MoDem est composée quasi-uniquement d’adhérents issus de l’UDF, laissant une part très faible aux adhérents issus de Cap21, des Verts, du PS, de l’UMP ou aux primo-adhérents, plus nombreux que tous les autres.

Enfin, il y a des divergences sur les sujets essentiels. Quand on voit que le vote des députés MoDem et celui des sénateurs Union centriste-UDF n’est pas le même sur la loi OGM, il y a de quoi à vouloir conserver son autonomie.

Dès lors, pour que le "je t’aime, moi non plus" entre Cap21 et le MoDem cesse et que nous construisions enfin un parti unitaire, qui débatte, qui propose, qui va à la rencontre des Français, il faut que Cap21 (ancien club de réflexion) et le MoDem (dont tous les cadres ou presque viennent de l’UDF) cesse de vouloir conserver leur culture de parti afin de créer une culture MoDem. Il faut aussi que l’exécutif du MoDem commence enfin à faire confiance aux adhérents qui ne sont pas issus de l’UDF et qu’il ouvre réellement ses instances. Il faut que le problème financier soit réglé assez rapidement. Et enfin, il faut que Cap21 s’intègre véritablement au MoDem.

Je suis convaincu qu’un MoDem unitaire fort des richesses de chaque adhérent, quelque soit son parcours, pourra montrer une voie nouvelle pour le pays. Il faut que chacun y mette du sien.

Jérôme Charré

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