Le dernier Indy n’est pas décevant, maladroit ou moyen. C’est un navet monumental.
Une abomination. Un scandale. Un crime.
En sortant de la salle, aujourd'hui, à deux heures trente du matin, j’écumais de rage : le dernier Indy n’est pas décevant, maladroit ou moyen. C’est un navet monumental.
Ne vous fiez pas à ce qu’on vous a dit : les critiques de cinéma veulent sauver une industrie en crise. Il n’y a pas un seul élément de vrai dans leurs remarques. Oubliez les cascades à l’ancienne, la quasi-totalité des scènes d’action sont noyées dans un tsunami d’effets spéciaux. Vous n’y croirez pas une seule seconde ; même en essayant, vous ne vivrez jamais le film. Oubliez l’ « esprit Indiana Jones », il ne figure pas au générique.
J’ose à peine vous expliquer le désastre, tant il me déconcerte encore. Shia Leboeuf est littéralement transparent comme tous les seconds rôles du film, sans exception. Le personnage de Marion n’existe pas, sinon pour décorer une scène de retrouvailles absolument consternante. Celui de Mac change de camp toutes les vingt minutes grâce à des prouesses scénaristiques inconnues jusqu’alors. Quant aux « méchants », russes ou mayas, ils sont anecdotiques.
A défaut de vous raconter une histoire qui n’existe pas, je vous mets en garde. Attention, danger ! Les vingt premières minutes d’Indiana Jones 4 sont extraordinaires, géniales, drôles, inventives, pétillantes ! Cascades trépidantes, dialogues décapants, plongée captivante dans les années 50… Harrison Ford est magnifique, vous croyez au chef d’œuvre. Votre cœur de fan explose de joie… d’où mon avertissement… Car dès que la chose en cristal entre dans l’histoire, tout s’effondre. L’humour disparaît, le pauvre Harrison Ford pédale dans le vide, ou plutôt dans une histoire délirante dont le bouquet final figure derechef parmi les scènes les plus ridicules de la dernière décennie. On croirait voir « Astérix aux Jeux Olympiques »… Je n’exagère pas. Imaginez le pire, vous êtes encore loin du compte.
Lorsque Shia LaBeouf s’est mis à jouer à Tarzan avec des singes numériques (oui, vous avez bien lu), il était clair que le film avait touché le fond. Sans parler de dernière scène avant le générique, déconseillée aux cardiaques…
Comment vous décrire l’immense tristesse vécue dix-neuf ans après « La dernière croisade » ? Cela ne s’explique pas. Ou plutôt, un certain Spielberg et Lucas devront rendre des comptes… Ils ont essayé d’assassiner Indiana Jones, mais ils n’ont pas réussi.
Les vrais cinéphiles oublieront jusqu’à la simple existence de cette chose et siffleront toujours « la marche des aventuriers ». Désormais, et à jamais, le feutre et le fouet vivront à travers la seule, et unique, trilogie « Indiana Jones ».
Oh non, vous êtes dur, là !
Ainsi que vous le dites vous-même : tout le début sauve le film du naufrage quand même !
C’est vrai que les scènes dans la jungle sont médiocres (Spielberg ment quand il dit n’avoir eu que peu recours aux effets numériques : c’est un fait) mais les dialogues restent pétillants de bout en bout et le « pitch » autour des cranes reste sympathique à défaut d’être transcendant. Souvenez vous de la fin de la « dernière croisade » : on restait un peu aussi sur sa fin et sur des effets spéciaux mauvais, ça n’empêchait pas globalement un film réussi.
Dans les 3 premiers volets vous trouvez des défauts (fautes de raccord, incohérences scénaristiques) qui font le charme de ce genre de film : on les retrouve là aussi.
Ne boudez pas votre plaisir et allez donc voir ce que j’en dis :
http://www.fansolo.fr
(si c’est pas indiscret : vous l’avez vu où ?)
Je n’ai pas encore vu mais il semble effectivement que vous ayez eu la dent dure ou alors vous vous attendiez à quelque chose de fantastique.
Mais vous savez un trois, un quatre un cinq ne sont souvent que des machines à générer de l’argent.
Il est vrai que lorsque je paie une place de cinéma et que le film ne me plaise pas, j’ai l’impression d’être escroqué. J’ai aussi la dent dure dans ces cas là.
[b]ATTENTION SPOILER[/b]
Quand je lis ces petits commentaires sympathiques, dites moi si personne n’a jamais fait de films où il y avait de [s]charmants petits hommes verts[/si, pardon extra terrestres inter-dimensionnels depuis les années 92 jusqu’à maintenant ? Si, il y a eu des tas films là-dessus ! Et la fameuse quête sur la cité mythique d’Eldorado, dans cet Iny 4 ! Que dalle ! On voit juste une pyramide Maya, vénérant un dieu extra terrestre inter-dimensionnel et une charmant soucoupe volante ! Quoi d’autre le corps de Roosevelt, la bombe atomique où survit notre indy sans la moindre blessure,…… ! Et que du numérique en prime (animaux, paysages, combat,…) ! Le seul intérêt, c’est bien le début du film dans le hangar et la ville, du pur Indy ! Une déception énorme !(goût de gueule) 🙁
Comme d’habitude…
Comme d’habitude quand il s’agit d’une suite de grands films réalisée longtemps après : il y a des déçus. Des gens qui, en allant au cinéma, s’attendaient à quelque chose de « génial », presque une copie des précédents opus. Résultat, c’est la déception.
Quand j’ai été voir ce film, je m’attendais juste à passer un bon moment, je n’en attendais pas « trop ». Résultat, je l’ai trouvé agréable.
Le film a eu un gros succès partout dans le monde, sauf en France où les critiques (autant de la presse que des particuliers) sont mitigées. Comme quoi, il est encore une fois vrai que « les français ne sont jamais contents »…
Du coup je ne suis pas allé le voir