Selon le site internet du magasine l'Express, Olivier Besancenot, le leader de la LCR aurait victime d'une surveillance particulière privée pendant plusieurs mois. Une agence de renseignements privée aurait été payée pour espionner le sympathique facteur mais non moins porte parole de la LCR et candidat aux dernières élections présidentielles.

Cette investigation effectuée par des enquêteurs privés trouverait selon les sources de  l'Express son origine dans le contentieux qui oppose l'intéressé à la firme Taser. Olivier Besancenot a fait savoir lundi soir à l'AFP qu'il portait plainte contre X dans cette affaire pour violation de sa vie privée. Lors de la campagne pour la présidentielle de 2007, Olivier Besancenot avait déclaré que cette arme était responsable du décès de 150 personnes aux états unis.

Les dirigeants de la société fabricant l'arme et la commercialisant en Europe avaient intenté une plainte en diffamation contre Olivier Besancenot.

Rappelons que le Taser équipe maintenant les forces de Police et de Gendarmerie françaises. Lors de l'instruction obligatoire suivie pour avoir le droit d'employer cette arme, les fonctionnaires et les militaires sont invités à se porter volontaires pour recevoir une décharge afin  de mesurer les conséquences de son utilisation. S'agissant d'une arme, il semble que le Procureur de la République compétant doit être (en France ) avisé chaque fois que les forces de l'ordre en font usage.

La vie du porte parole de la LCR aurait ainsi été espionnée jusque dans les moindres détails. Les employés de l'agence de renseignements auraient eu accès aux comptes bancaires de M Besancenot. C'est ce que rapporte l'Express qui se serait procuré une copie du rapport de cette société. Olivier Besancenot aurait été épié d'octobre 2007 à janvier 2008.