La France va désormais accueillir neuf mille travailleurs tunisiens par an, selon l’accord franco-tunisien sur l’immigration signé lors de la récente visite d’Etat du président Nicolas Sarkozy en Tunisie. Cet accord dit de « gestion concertée des migrations et de développement solidaire » ne prévoit pas de quotas d’immigration mais « constitue un signe de rapprochement et de bonne volonté« , a déclaré mercredi à la presse l’ambassadeur de France, Serge Degallaix.

Outre la facilitation des visas de circulation et la possibilité pour des étudiants (10.000) tunisiens d’être embauchés en France à la fin de leurs études, l’accord prévoit l’octroi de 1.500 visas annuels de séjour dans le cadre du programme dit « compétence et talents« . Ce programme cible des personnes à « compétences de haut niveau » qui seront autorisées à séjourner en famille et à travailler durant trois ans renouvelables une fois, a précisé M. Degallaix.

Quelque 1.500 autres visas de travail seront accordés pour deux ans à des Tunisiens âgés entre 18 et 35 ans et ayant des « compétences professionnelles » demandées en France, a-t-il ajouté. La Tunisie et la France se sont mis d’accord en outre sur une liste de 80 métiers allant du bâtiment à l’informatique pour l’embauche à titre permanent ou temporaire de 3.500 Tunisiens. Enfin, 2.500 demandeurs d’emploi seront engagés pour des travaux saisonniers en France (contre 700 actuellement), principalement dans l’agriculture et pour une durée de six mois renouvelable.

Cet accord paraphé le 28 avril par le ministre français de l’Immigration Brice Hortefeux et le ministre tunisien des Affaires étrangères Abdelwaheb Abdallah, comporte un deuxième volet de développement « solidaire » prévoyant aide à la formation et projets en faveur de régions défavorisées. Il comporte aussi un volet sur la répression de l’immigration illégale et une collaboration en matière de reconduite à la frontière et réadmission des personnes en situation irrégulière.

Un demi million de Tunisiens vivent légalement en France et quelque 10.000 étudiants y sont inscrits, soit la troisième communauté étudiante étrangère en France. L’accord avec la Tunisie est le premier dans la région, la France ayant signé des accords similaires sur le contrôle des flux migratoires avec quatre pays africains le Bénin, le Sénégal, le Gabon et la République du Congo. (AFP – 07 Mai 2008)

La France va désormais accueillir neuf mille travailleurs tunisiens par an, selon l’accord franco-tunisien sur l’immigration signé lors de la récente visite d’Etat du président Nicolas Sarkozy en Tunisie. Cet accord dit de « gestion concertée des migrations et de développement solidaire » ne prévoit pas de quotas d’immigration mais « constitue un signe de rapprochement et de bonne volonté« , a déclaré mercredi à la presse l’ambassadeur de France, Serge Degallaix.

Outre la facilitation des visas de circulation et la possibilité pour des étudiants (10.000) tunisiens d’être embauchés en France à la fin de leurs études, l’accord prévoit l’octroi de 1.500 visas annuels de séjour dans le cadre du programme dit « compétence et talents« . Ce programme cible des personnes à « compétences de haut niveau » qui seront autorisées à séjourner en famille et à travailler durant trois ans renouvelables une fois, a précisé M. Degallaix.

Quelque 1.500 autres visas de travail seront accordés pour deux ans à des Tunisiens âgés entre 18 et 35 ans et ayant des « compétences professionnelles » demandées en France, a-t-il ajouté. La Tunisie et la France se sont mis d’accord en outre sur une liste de 80 métiers allant du bâtiment à l’informatique pour l’embauche à titre permanent ou temporaire de 3.500 Tunisiens. Enfin, 2.500 demandeurs d’emploi seront engagés pour des travaux saisonniers en France (contre 700 actuellement), principalement dans l’agriculture et pour une durée de six mois renouvelable.

Cet accord paraphé le 28 avril par le ministre français de l’Immigration Brice Hortefeux et le ministre tunisien des Affaires étrangères Abdelwaheb Abdallah, comporte un deuxième volet de développement « solidaire » prévoyant aide à la formation et projets en faveur de régions défavorisées. Il comporte aussi un volet sur la répression de l’immigration illégale et une collaboration en matière de reconduite à la frontière et réadmission des personnes en situation irrégulière.

Un demi million de Tunisiens vivent légalement en France et quelque 10.000 étudiants y sont inscrits, soit la troisième communauté étudiante étrangère en France. L’accord avec la Tunisie est le premier dans la région, la France ayant signé des accords similaires sur le contrôle des flux migratoires avec quatre pays africains le Bénin, le Sénégal, le Gabon et la République du Congo. (AFP – 07 Mai 2008)

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