Plus un trimestre ne passe désormais sans que le prix des produits de première nécessité ne connaissent une hausse. Que ce soit le pain, le carburant le gaz, l’électricité, l’eau, le savon, l’huile ou le sucre, le consommateur ivoirien reste généralement sans réaction, même à l’appel des associations de consommateurs sensées défendre leur cause.

Qui sauvera le consommateur de Côte d’Ivoire de la recrudescence des prix ?

Les prix des produits qu’il s’agisse de l’alimentation, des cosmétiques ou du carburant, n'ont cessé de grimper à une vitesse exponentielle ces dernières années. Il est vrai que quelque fois l’Etat intervient pour subventionner les produits notamment dans le cas du carburant afin de maintenir les prix. En Cote d’Ivoire, les associations de consommateurs sont devenues trop orphelines. Pourtant, à chaque fois qu’il y a une hausse de prix non justifiée, les responsables des différentes associations de consommateurs, avec à leur tête la Fédération des Associations de Consommateurs de Cote d’Ivoire ont toujours indiqué une ligne de conduite. Ligne qui n’est jamais suivie par les consommateurs, même quand il s’agit de simple boycott des produits dont les prix ont abusivement augmentés. Chose bizarre, quand il s’agit d’appels lancés par les leaders politiques, pour défendre des causes purement politiciennes, ces mêmes consommateurs amorphes pour la défense de leurs droits retrouvent comme par miracle toute leur vigueur.

Aujourd’hui nous pouvons dire que ces derniers ont fini par comprendre que personne d’autre ne viendra les sortir de cette situation à part eux- même. C’est en cela qu’ils se sont révoltés et sont descendu dans les rue d’Abidjan pour crier leur ralbol. Mais là encore on se demande si cette hausse de prix des produits concerne tous les consommateur car ils n’étaient pas aussi nombreux comme lorsqu’il s’agit de cause politique !

On ce demande en fin de compte s’il n’existe pas parmi les habitants de ce pays des extra terrestres qui se nourrissent autrement que les humains qui se sont révoltés ?

Mais aussi, ces personnes armées qui ont eu le courage de tirer sur des personnes sans défense qui ne faisaient que réclamer des conditions de vie favorable, n’ont-ils pas des femmes qui leur font la cuisine ? N’ont-ils pas des enfants, ne se nourrissent ils pas ? Ils devraient avoir honte, ces hommes qui prennent jusqu’à 5 repas par jours alors que des enfants de planteurs, les producteurs des richesses de ce pays ne peuvent même pas avoir un repas par jour et encore moins aller comme il se doit à l’école.

Quel pays comptent-ils laisser à leurs enfants ?