« Nous espérons tous qu’il y aura un accord au bout », a affirmé le Musalia Mudavadi, vice-président de l’ODM, dans un entretien accordé aux journalistes qui attendaient devant le bureau du président Kibaki. Kibaki s’est exprimé lundi soir, au cours d’une conférence de presse, affirmant qu’il était personnellement déterminé à trouver dans les meilleurs délais un compromis avec l’opposition sur la formation du nouveau gouvernement de coalition et, ce faisant, à permettre au gouvernement d’aller de l’avant.
« La réunion d’hier (dimanche) est l’aboutissement d’une série de consultations entre moi-même et l’honorable Raila Odinga, conformément à la loi sur la paix et la réconciliation nationales », avait relevé M. Kibaki, s’adressant à la presse. Par ailleurs, Raila Odinga, qui s’était abstenu de se présenter à la réunion prévue avec le président Kibaki, expliquant son refus par le respect des « idéaux démocratiques », a fait savoir que le Parti de l’Unité nationale (PNU,au pouvoir) n’était pas prêt à un compromis, tout en réaffirmant que sa formation refuserait dorénavant de faire de nouveaux compromis sur la répartition des portefeuilles du gouvernement.
« Cette question de la répartition équitable des portefeuilles est révélatrice de jusqu’où le PNU est prêt à aller pour assurer son monopole sur le pouvoir », a indiqué M. Odinga, tout en ajoutant : « nous avons écrit au président Kibaki pour rejeter ses propositions ».
Il a ensuite expliqué que dans le souci de surmonter la crise, l’ODM avait fait des efforts supplémentaires et de nouvelles concessions, contre l’avis de bon nombre de ses militants et de la majeure partie des Kenyans.
« Nous avons accepté de céder à l’exigence du PNU sur la question du gouvernement hypertrophié », a-t-il affirmé à l’occasion de la conférence de presse.
Le président Kibaki a déclaré qu’il avait convenu avec M. Odinga que le nouveau gouvernement serait mis en place lundi matin, mais le Parti Orange avait changé d’avis et créé de nouveaux obstacles.
« J’ai accordé personnellement une très grande attention à cette question, que je n’ai aussi jamais cessé de considérer comme hautement prioritaire. Je réalise l’importance de cette affaire pour tous les Kenyans et l’anxiété qu’elle génère. Je souhaite personnellement que cette question soit résolue aujourd’hui », a- t-il martelé.
Le président kenyan a noté qu’il s’était, dans un communiqué conjoint portant aussi la signature de Raila Odinga, à régler les questions en suspens concernant la répartition des postes au sein du gouvernement de coalition.
« C’est parce que nous pensions que certaines des questions seraient réglées ce matin. J’ai été surpris de recevoir une correspondance faisant état de nouvelles conditions préalables et posant des ultimatums qui n’avaient manifestement pas été envisagés par l’accord national de réconciliation », a-t-il encore indiqué.
Pour sa part, Raila Odinga a accusé le président de céder aux pressions de son parti, pressions qui l’ont amené à revenir sur l’accord qui avait été conclu le 3 avril.
Le président Kibaki a déclaré qu’il espérait que les deux réussiraient à apaiser les inquiétudes à l’issue de leur rencontre de lundi après-midi.
« J’espérais que nous pourrions apaiser ces inquiétudes. Je me suis libéré pour participer à la réunion depuis 16 heures. Je suis prêt depuis la semaine dernière et je pensais que le gouvernement élargi pourrait être nommé », a indiqué le chef de l’Etat kenyan.
L’ODM a déclaré qu’il avait convenu de céder quelques ministères majeurs relatifs aux finances, à l’énergie et aux infrastructures routières, qui sont très importants pour assurer une rapide croissance économique.
« En acceptant ces concessions, nous indiquions que nous étions allés aussi loin que possible. La réponse à notre grandeur d’esprit a été le rejet de tous les accords auxquels nous étions parvenus », a enfin mentionné Raila Odinga.
« Nous espérons tous qu’il y aura un accord au bout », a affirmé le Musalia Mudavadi, vice-président de l’ODM, dans un entretien accordé aux journalistes qui attendaient devant le bureau du président Kibaki. Kibaki s’est exprimé lundi soir, au cours d’une conférence de presse, affirmant qu’il était personnellement déterminé à trouver dans les meilleurs délais un compromis avec l’opposition sur la formation du nouveau gouvernement de coalition et, ce faisant, à permettre au gouvernement d’aller de l’avant.
« La réunion d’hier (dimanche) est l’aboutissement d’une série de consultations entre moi-même et l’honorable Raila Odinga, conformément à la loi sur la paix et la réconciliation nationales », avait relevé M. Kibaki, s’adressant à la presse. Par ailleurs, Raila Odinga, qui s’était abstenu de se présenter à la réunion prévue avec le président Kibaki, expliquant son refus par le respect des « idéaux démocratiques », a fait savoir que le Parti de l’Unité nationale (PNU,au pouvoir) n’était pas prêt à un compromis, tout en réaffirmant que sa formation refuserait dorénavant de faire de nouveaux compromis sur la répartition des portefeuilles du gouvernement.
« Cette question de la répartition équitable des portefeuilles est révélatrice de jusqu’où le PNU est prêt à aller pour assurer son monopole sur le pouvoir », a indiqué M. Odinga, tout en ajoutant : « nous avons écrit au président Kibaki pour rejeter ses propositions ».
Il a ensuite expliqué que dans le souci de surmonter la crise, l’ODM avait fait des efforts supplémentaires et de nouvelles concessions, contre l’avis de bon nombre de ses militants et de la majeure partie des Kenyans.
« Nous avons accepté de céder à l’exigence du PNU sur la question du gouvernement hypertrophié », a-t-il affirmé à l’occasion de la conférence de presse.
Le président Kibaki a déclaré qu’il avait convenu avec M. Odinga que le nouveau gouvernement serait mis en place lundi matin, mais le Parti Orange avait changé d’avis et créé de nouveaux obstacles.
« J’ai accordé personnellement une très grande attention à cette question, que je n’ai aussi jamais cessé de considérer comme hautement prioritaire. Je réalise l’importance de cette affaire pour tous les Kenyans et l’anxiété qu’elle génère. Je souhaite personnellement que cette question soit résolue aujourd’hui », a- t-il martelé.
Le président kenyan a noté qu’il s’était, dans un communiqué conjoint portant aussi la signature de Raila Odinga, à régler les questions en suspens concernant la répartition des postes au sein du gouvernement de coalition.
« C’est parce que nous pensions que certaines des questions seraient réglées ce matin. J’ai été surpris de recevoir une correspondance faisant état de nouvelles conditions préalables et posant des ultimatums qui n’avaient manifestement pas été envisagés par l’accord national de réconciliation », a-t-il encore indiqué.
Pour sa part, Raila Odinga a accusé le président de céder aux pressions de son parti, pressions qui l’ont amené à revenir sur l’accord qui avait été conclu le 3 avril.
Le président Kibaki a déclaré qu’il espérait que les deux réussiraient à apaiser les inquiétudes à l’issue de leur rencontre de lundi après-midi.
« J’espérais que nous pourrions apaiser ces inquiétudes. Je me suis libéré pour participer à la réunion depuis 16 heures. Je suis prêt depuis la semaine dernière et je pensais que le gouvernement élargi pourrait être nommé », a indiqué le chef de l’Etat kenyan.
L’ODM a déclaré qu’il avait convenu de céder quelques ministères majeurs relatifs aux finances, à l’énergie et aux infrastructures routières, qui sont très importants pour assurer une rapide croissance économique.
« En acceptant ces concessions, nous indiquions que nous étions allés aussi loin que possible. La réponse à notre grandeur d’esprit a été le rejet de tous les accords auxquels nous étions parvenus », a enfin mentionné Raila Odinga.
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