Le livre dont il est fait référence dans le titre, a fusé  tel un cri de détresse d’une femme qui l’a profondément ressenti, voire vécu. Ce livre relate le tremblement de terre qui a touché la ville d’Alger « capitale d’Algérie » le 21 mai 2003 et a été écrit par une dame ayant perçu cette tragédie comme une réplique du séisme d’El-Asnam (autre ville d’Algérie), le 10 octobre 1980, l’ayant également vécu vingt trois ans plus tôt. Mais l’on perçoit différemment les choses à vingt huit ans et à cinquante et un ans… Ce document retrace différentes scènes de la vie quotidienne soudainement transformée par l’évènement, des images poignantes mais si réelles. Il contient aussi  des dates, quelques chiffres, les réactions du peuple algérien et aussi la solidarité nationale et internationale……………………………. Mais cette voix n’a pu se faire entendre, cette voix fut étouffée, le livre jamais publié, un livre illustré par certaines photos de ce qui s’est passé, ponctué de très beaux poèmes.
Que dire ?

Peut-être qu’en Algérie un livre de pâtisserie, de mode, ou d’art de plier les serviettes de table vaut mieux qu’un texte littéraire ???

Si je présente les faits sous cette forme c’est parce que ce manuscrit a été déposé dans deux maisons d’édition différentes, accepté par leurs commissions de lecture…Puis il fut enfoui deux ans dans un tiroir chez la première et un an chez la deuxième. Pour le moment il dort encore au Ministère de la Culture où il a été déposé il y a dix huit mois, au jour d’aujourd’hui.