Au Maghreb, comme dans tout le monde arabe en général, il y a une différence de degrés et non de genre sur tout ce qui se rattache au chapitre de LIBERTE. La prohibition, l’interdiction et la censure sont la règle dont la répression est l’unique résultat. Parfois on se réjouit de quelques aspects de permission « dites ouverture » mais ce n’est qu’un leurre la liberté est antinomique avec les systèmes de gouvernance en vigueur. L’actualité n’arrête pas de nous le rappeler matin et soir par les méthodes d’intervention des appareils de répression. La prison reste le dernier lieu ou sont condamnés à échoués les accusés de mal penser.

Avec l’affaire Mortada le Maroc aura enfin son prisonnier d’internet. Fouad Mortadha c’est Zouhair Yahyaoui en Tunisie, c’est Kareem Amer en Egypte, c’est FOUAD AL-FARHAN en Arabie Saoudite pour ne citer que des victimes devenus célèbres par le sort qui leur avait été réservés à cause de la facilité d’expression qu’Internet leurs leur avait donné. Toutes les affaires que symbolisent les cas de ces jeunes individus conduisent à se poser les mêmes questions : Pourquoi ce qui est toléré ailleurs se trouve paradoxalement interdit chez nous ? Pourquoi on a tant peur de ce qui peut être exprimé ? Pourquoi tant de brutalité dans les réaction de nos autorités ? En Réalité on n’a pas besoin de se poser plus de question pour savoir qui est à l’origine de la situation que vie toute notre région marquée par l’intolérance et le terrorisme  dans ce lien de cause à effet.

Fouad Mortadha est accusé d’usurper l’identité du prince Moulay Rachid frère du roi sur « Facebook », Un espace fictif ou tout un chacun peut rêver en adoptant le portrait qui lui plait.

Est-il criminel d’usurper l’identité d’un Prince royal? Se demndait « Ibn Kafka » sur son blog avant d’entrer dans une discussion détaillée d’interprétation des textes sur la question :

Le délit d’usurpation d’identité est certes réprimé par l’article 385 du Code pénal, mais dans des termes qui excluent son application dans le cas présent:  » quiconque, dans un acte public ou authentique ou dans un document administratif destiné à l’autorité publique, s’attribue indûment un nom patronymique autre que le sien, est puni d’une amende de 200 à 1.000 dirhams « . Pour les non-juristes, un acte public est un acte émanant de l’autorité publique. Aucun des éléments de cette infraction ne sont donc réunis dans ce cas précis…

Pour « L’ARBI » qui se positionne d’emblée « En défense de Fouad Mourtada » En prenant soin de préciser « ceci n’est pas, bien évidemment, un mémoire juridique mais un simple rappel de faits et du contexte » il fait étayer sa position en 18 points ou on pouvait lire qu’

« Un profil Facebook est une page identifiant une personne, réelle ou fictive, et lui permettant d’entrer en contact avec d’autres internautes. » qu’ « On dénombre plusieurs faux profils de chefs d’Etats et de gouvernement, de personnalités du monde de l’art de la culture et du sport sur Facebook. » et que « Facebook permet sur simple demande d’annuler ces faux profils. Ainsi en Novembre 2007 Facebook a annulé le profil de l’ancien premier ministre français Alain Juppé sur demande de son entourage. Mais à ce jour aucun chef d’Etat ou de gouvernement et aucun membre d’une famille royale n’a demandé l’annulation de son faux-profil, bien que ces derniers prolifèrent, préférant les ignorer et faire la part des choses. » et en fin que « Les faux profils de personnalités célèbres sont souvent crées par des fans ou des inconnus, parfois par insouciance et par malice. Ils nuisent rarement à l’image et la réputation des personnalités concernées et ne sont jamais suivis par des effets au delà des frontières internet. Encore moins de procédures judiciaires. »

Ses efforts didactiques d’expliquer un monde régit par la liberté à des adeptes d’une conception totalement opposée de l’autorité sont digne d’intérêt.

 « Motic » quant à lui il commence son plaidoyé « En défense de Fouad Mourtada » par un lucide rappel de la réalités :

Le Maroc se distingue de tous les autres pays du monde par le blocage de l’accès au service Google Earth (depuis août 2006) et aux images de Google Maps (depuis l’été 2007). Le Maroc bloque l’accès à la plate-forme Live Journal (depuis deux ans). Le Maroc a bloqué l’accès à Youtube en 2007. Le Maroc bloque en permanence l’accès à plusieurs autres sites dont des sites proposant une navigation anonyme sur Internet comme Multiproxy et Anonymiser.

Comme si tout cela ne suffisait pas, le Maroc semble être sur la voie de créer un autre précédent mondial pour se distinguer encore davantage et persister dans cette maladresse de la gestion des nouvelles technologies et d’Internet. Le Maroc est sur la voie de briser la carrière d’un Ingénieur d’État, diplômé de l’École Mohammedia d’Ingénieurs, apparemment uniquement pour avoir créé un profil sur le site Facebook au nom d’un membre de la famille royale.

Pour conclure que « L’utilisation de pseudos sur divers sites ou forums est très courante. La plupart du temps elle ne vise que l’utilisation du site plus librement sous couvert d’anonymat. C’est d’ailleurs l’une des particularités d’Internet. Souvent, ceux qui choisissent des pseudos optent pour ceux de personnages favoris de films ou de romans. Il n’est pas du tout rare que des internautes utilisent les pseudos de personnalités connues et de célébrités. Généralement, il s’agit de personnalités auxquelles l’internaute s’identifie le plus ou de personnalités qu’il admire. »

Si Mortada n’a fait que rêver par le portrait qu’il a choisi d’endosser, le cauchemar auquel son rêve l’a amener ne doit pas nous dissuader de continuer à rêver de voir un jour nos pays débarrassés à jamais de cette police qui ne se contente plus de censurer l’avenir et la vie de toute une génération mais veut censurer ses rêves aussi. On le défendons c’est notre propre rêve qu’on défend : chacun de nous veut se sentir prince dans son pays.

Au Maghreb, comme dans tout le monde arabe en général, il y a une différence de degrés et non de genre sur tout ce qui se rattache au chapitre de LIBERTE. La prohibition, l’interdiction et la censure sont la règle dont la répression est l’unique résultat. Parfois on se réjouit de quelques aspects de permission « dites ouverture » mais ce n’est qu’un leurre la liberté est antinomique avec les systèmes de gouvernance en vigueur. L’actualité n’arrête pas de nous le rappeler matin et soir par les méthodes d’intervention des appareils de répression. La prison reste le dernier lieu ou sont condamnés à échoués les accusés de mal penser.

Avec l’affaire Mortada le Maroc aura enfin son prisonnier d’internet. Fouad Mortadha c’est Zouhair Yahyaoui en Tunisie, c’est Kareem Amer en Egypte, c’est FOUAD AL-FARHAN en Arabie Saoudite pour ne citer que des victimes devenus célèbres par le sort qui leur avait été réservés à cause de la facilité d’expression qu’Internet leurs leur avait donné. Toutes les affaires que symbolisent les cas de ces jeunes individus conduisent à se poser les mêmes questions : Pourquoi ce qui est toléré ailleurs se trouve paradoxalement interdit chez nous ? Pourquoi on a tant peur de ce qui peut être exprimé ? Pourquoi tant de brutalité dans les réaction de nos autorités ? En Réalité on n’a pas besoin de se poser plus de question pour savoir qui est à l’origine de la situation que vie toute notre région marquée par l’intolérance et le terrorisme  dans ce lien de cause à effet.

Fouad Mortadha est accusé d’usurper l’identité du prince Moulay Rachid frère du roi sur « Facebook », Un espace fictif ou tout un chacun peut rêver en adoptant le portrait qui lui plait.

Est-il criminel d’usurper l’identité d’un Prince royal? Se demndait « Ibn Kafka » sur son blog avant d’entrer dans une discussion détaillée d’interprétation des textes sur la question :

Le délit d’usurpation d’identité est certes réprimé par l’article 385 du Code pénal, mais dans des termes qui excluent son application dans le cas présent:  » quiconque, dans un acte public ou authentique ou dans un document administratif destiné à l’autorité publique, s’attribue indûment un nom patronymique autre que le sien, est puni d’une amende de 200 à 1.000 dirhams « . Pour les non-juristes, un acte public est un acte émanant de l’autorité publique. Aucun des éléments de cette infraction ne sont donc réunis dans ce cas précis…

Pour « L’ARBI » qui se positionne d’emblée « En défense de Fouad Mourtada » En prenant soin de préciser « ceci n’est pas, bien évidemment, un mémoire juridique mais un simple rappel de faits et du contexte » il fait étayer sa position en 18 points ou on pouvait lire qu’

« Un profil Facebook est une page identifiant une personne, réelle ou fictive, et lui permettant d’entrer en contact avec d’autres internautes. » qu’ « On dénombre plusieurs faux profils de chefs d’Etats et de gouvernement, de personnalités du monde de l’art de la culture et du sport sur Facebook. » et que « Facebook permet sur simple demande d’annuler ces faux profils. Ainsi en Novembre 2007 Facebook a annulé le profil de l’ancien premier ministre français Alain Juppé sur demande de son entourage. Mais à ce jour aucun chef d’Etat ou de gouvernement et aucun membre d’une famille royale n’a demandé l’annulation de son faux-profil, bien que ces derniers prolifèrent, préférant les ignorer et faire la part des choses. » et en fin que « Les faux profils de personnalités célèbres sont souvent crées par des fans ou des inconnus, parfois par insouciance et par malice. Ils nuisent rarement à l’image et la réputation des personnalités concernées et ne sont jamais suivis par des effets au delà des frontières internet. Encore moins de procédures judiciaires. »

Ses efforts didactiques d’expliquer un monde régit par la liberté à des adeptes d’une conception totalement opposée de l’autorité sont digne d’intérêt.

 « Motic » quant à lui il commence son plaidoyé « En défense de Fouad Mourtada » par un lucide rappel de la réalités :

Le Maroc se distingue de tous les autres pays du monde par le blocage de l’accès au service Google Earth (depuis août 2006) et aux images de Google Maps (depuis l’été 2007). Le Maroc bloque l’accès à la plate-forme Live Journal (depuis deux ans). Le Maroc a bloqué l’accès à Youtube en 2007. Le Maroc bloque en permanence l’accès à plusieurs autres sites dont des sites proposant une navigation anonyme sur Internet comme Multiproxy et Anonymiser.

Comme si tout cela ne suffisait pas, le Maroc semble être sur la voie de créer un autre précédent mondial pour se distinguer encore davantage et persister dans cette maladresse de la gestion des nouvelles technologies et d’Internet. Le Maroc est sur la voie de briser la carrière d’un Ingénieur d’État, diplômé de l’École Mohammedia d’Ingénieurs, apparemment uniquement pour avoir créé un profil sur le site Facebook au nom d’un membre de la famille royale.

Pour conclure que « L’utilisation de pseudos sur divers sites ou forums est très courante. La plupart du temps elle ne vise que l’utilisation du site plus librement sous couvert d’anonymat. C’est d’ailleurs l’une des particularités d’Internet. Souvent, ceux qui choisissent des pseudos optent pour ceux de personnages favoris de films ou de romans. Il n’est pas du tout rare que des internautes utilisent les pseudos de personnalités connues et de célébrités. Généralement, il s’agit de personnalités auxquelles l’internaute s’identifie le plus ou de personnalités qu’il admire. »

Si Mortada n’a fait que rêver par le portrait qu’il a choisi d’endosser, le cauchemar auquel son rêve l’a amener ne doit pas nous dissuader de continuer à rêver de voir un jour nos pays débarrassés à jamais de cette police qui ne se contente plus de censurer l’avenir et la vie de toute une génération mais veut censurer ses rêves aussi. On le défendons c’est notre propre rêve qu’on défend : chacun de nous veut se sentir prince dans son pays.

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