Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est arrivé jeudi matin à Tunis, pour « une visite de fraternité et de travail » de quelques heures au cours de laquelle il devait s’entretenir avec son hôte Zine El Abidine Ben Ali, notamment du « renforcement des relations de fraternité et de coopération entre » les deux pays, jugées « excellentes » de part et d’autre.
Ce voyage placé sous le signe de « la solidarité tuniso-algérienne », marque le 50ème anniversaire du bombardement par l’aviation française de la localité tunisienne de Sakiet Sidi Youssef, en représailles au soutien apportée par la Tunisie à la lutte de libération algérienne.
Le 8 février 1958, quelque 26 bombardiers secondés par un avion de reconnaissance avaient participé au pilonnage de cette localité située à la frontière tuniso-algérienne et qui servait de base arrière aux combattants algériens.
Bilan: 79 morts tunisiens et algériens, dont 11 femmes et 20 enfants, et 130 blessés, outre la destruction de toutes les infrastructures vitales des zones bombardées qui s’étendaient entre Souk Ahras (Algérie) et Le Kef (Tunisie).
Peu après l’accueil officiel à l’aéroport international de Tunis- Carthage, les deux présidents sont allés se recueillir au mausolée des martyrs de Sijoumi, proche de Tunis, où ils ont reçu un accueil populaire au milieu d’un dispositif sécuritaire renforcé.
Les entretiens politiques au sommet devaient ensuite donner lieu à une concertation sur « plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun », selon une source algérienne.
Dans ce contexte, Ben Ali et Bouteflika ne manqueront pas d’évoquer le dossier du Sahara Occidental qui entrave le processus d’intégration du Maghreb, ainsi la question du terrorisme surtout après les menaces proférées à l’endroit des pays de la région par la branche d’Al Qaïda au Maghreb islamique, l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien (GSPC).
Au plan bilatéral, on souligne de source algérienne, « le caractère privilégié » des relations entre les deux voisins et « les perspectives de partenariat dans tous les domaines » de coopération.
La présence du ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khalil, au sein de la délégation algérienne, aux côtés du ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, laisse entendre que la coopération énergétique sera à l’ordre du jour. L’Algérie est un gros producteur de pétrole et de gaz, alors que la Tunisie accuse un déficit chronique en la matière, accentué par la flambée des prix des hydrocarbures.
Pour le moment, l’Algérie fournit du gaz à la Tunisie à travers le gazoduc qui achemine du gaz algérien vers l’Italie, via le territoire tunisien. Les deux pays ont, par ailleurs, signé récemment un accord prévoyant la fourniture de GPL (gaz propane liquéfié) à la Tunisie. (The Associated Press – 07/02/08)
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika est arrivé jeudi matin à Tunis, pour « une visite de fraternité et de travail » de quelques heures au cours de laquelle il devait s’entretenir avec son hôte Zine El Abidine Ben Ali, notamment du « renforcement des relations de fraternité et de coopération entre » les deux pays, jugées « excellentes » de part et d’autre.
Ce voyage placé sous le signe de « la solidarité tuniso-algérienne », marque le 50ème anniversaire du bombardement par l’aviation française de la localité tunisienne de Sakiet Sidi Youssef, en représailles au soutien apportée par la Tunisie à la lutte de libération algérienne.
Le 8 février 1958, quelque 26 bombardiers secondés par un avion de reconnaissance avaient participé au pilonnage de cette localité située à la frontière tuniso-algérienne et qui servait de base arrière aux combattants algériens.
Bilan: 79 morts tunisiens et algériens, dont 11 femmes et 20 enfants, et 130 blessés, outre la destruction de toutes les infrastructures vitales des zones bombardées qui s’étendaient entre Souk Ahras (Algérie) et Le Kef (Tunisie).
Peu après l’accueil officiel à l’aéroport international de Tunis- Carthage, les deux présidents sont allés se recueillir au mausolée des martyrs de Sijoumi, proche de Tunis, où ils ont reçu un accueil populaire au milieu d’un dispositif sécuritaire renforcé.
Les entretiens politiques au sommet devaient ensuite donner lieu à une concertation sur « plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun », selon une source algérienne.
Dans ce contexte, Ben Ali et Bouteflika ne manqueront pas d’évoquer le dossier du Sahara Occidental qui entrave le processus d’intégration du Maghreb, ainsi la question du terrorisme surtout après les menaces proférées à l’endroit des pays de la région par la branche d’Al Qaïda au Maghreb islamique, l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat algérien (GSPC).
Au plan bilatéral, on souligne de source algérienne, « le caractère privilégié » des relations entre les deux voisins et « les perspectives de partenariat dans tous les domaines » de coopération.
La présence du ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khalil, au sein de la délégation algérienne, aux côtés du ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, laisse entendre que la coopération énergétique sera à l’ordre du jour. L’Algérie est un gros producteur de pétrole et de gaz, alors que la Tunisie accuse un déficit chronique en la matière, accentué par la flambée des prix des hydrocarbures.
Pour le moment, l’Algérie fournit du gaz à la Tunisie à travers le gazoduc qui achemine du gaz algérien vers l’Italie, via le territoire tunisien. Les deux pays ont, par ailleurs, signé récemment un accord prévoyant la fourniture de GPL (gaz propane liquéfié) à la Tunisie. (The Associated Press – 07/02/08)
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